C’est une dépêche de l’agence Reuters qui nous apprend que les entreprises de la zone euro ont terminé le premier trimestre 2018 sur leur croissance la moins marquée depuis le début 2017, sous le coup d’une météo peu clémente et d’une monnaie unique forte.
La croissance demeure soutenue et généralisée mais les signes d’un ralentissement sont également répandus.
L’indice PMI composite IHS Markit des directeurs d’achats, considéré comme un bon étalon de la croissance de la zone euro, ressort à 55,2 en mars contre 57,1 en février et une estimation flash de 55,3.
C’est son recul d’un mois sur l’autre le plus marqué depuis près de six ans.
La croissance de l’activité dans les services est également en baisse puisque l’indice sectoriel PMI Markit a fléchi à 53,9 après 55,3 en février.
Si vous lisez entièrement cette dépêche Reuters, vous vous rendrez compte que, sans que nous soyons dans une nouvelle période de récession et de crise ouverte, nous sommes, comme depuis maintenant presque 10 années, dans une absence de dynamique de croissance réelle, saine et autonome, ce que je dis depuis des années.
On peut communiquer au cric que tout va de mieux en mieux, ce n’est pas vrai. Ce n’est certes pas pire, et nous pouvons déjà nous en réjouir, mais cela n’est pas pour autant satisfaisant.
Charles SANNAT
Source Agence Reuters via Boursorama.com ici