Les travaux sont spectaculaires et les images de pelleteuses aussi.
Mais il ne faut pas imaginer que l’on puisse faire sortir de terre un hôpital en dur avec des dalles de béton qui mettent à chaque fois au moins deux semaines pour sécher.
Non, il y aura des préfabriqués, des “algéco”, beaucoup de tentes, et cela va nettement plus ressembler à un hôpital de campagne, car c’est bien d’une guerre contre le virus qu’il s’agit.
A chaque guerre il y a ses morts, ses tranchées et ses fosses communes.
Si on évoque officiellement un taux de mortalité de 2 à 3 % (qui va évoluer dans le temps), cela implique des dizaines de milliers de morts si c’est bien la réalité.
Il va donc falloir beaucoup de pelleteuses à moins que le taux de mortalité ne baisse, ce qui devrait occuper les prières de tous.
Charles SANNAT
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