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Une grosse partie de notre avenir économique se joue à travers ces accords de libre-échange qui sont négociés dans la plus grande opacité, mais aussi contre les intérêts des peuples.

Les oppositions qui se manifestent ne sont aucunement entendues par des dirigeants qui poursuivent leur logique mondialiste et de soutien au totalitarisme marchand.

Tout simplement hallucinant. La démocratie n’existe plus, il n’y a plus qu’une illusion de la démocratie et une immense hypocrisie.

On nous impose ce que nous ne voulons pas et peu importe que le gouvernement soit de gauche ou de droite.

Cela ne peut que conduire les éléments les plus motivés à plus de radicalité, ce qui n’est évidemment jamais souhaitable.

Charles SANNAT

Le site WikiLeaks a publié mercredi un nouveau lot de documents confidentiels concernant les négociations sur l’Accord sur le Commerce des Services (TiSA).

Le traité TiSA vise à libéraliser le commerce des services entre les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays. Ces parties représentent environ trois quarts des services mondiaux.

La nouvelle version du traité est complétée par une annexe, « précédemment inconnue » au chapitre de base du traité et qui concerne les entreprises d’État (SOE). Cette annexe vise à obliger les entreprises publiques à agir comme des entreprises privées, ce qui peut être considéré comme une étape de leur privatisation, selon WikiLeaks.

D’autres documents divulgués concernent les amendements à d’autres chapitres du traité, y compris ceux sur la réglementation intérieure, la transparence, les finances, les télécommunications et les services professionnels, le commerce électronique et le mouvement des personnes physiques.

Selon le site, les chapitres sur la réglementation et la transparence nationales mettent en lumière de nouvelles tentatives des sociétés internationales de déréglementer les marchés intérieurs.

23 États participent aux négociations sur ce traité qui se sont ouvertes en 2013. Au total rien moins que 16 séries de négociations se sont tenues sur les trois dernières années. Le projet de traité est protégé par copyright suite au dépôt des droits par les États-Unis, ce qui interdit sa diffusion ou sa publication partielle comme intégrale. En ce qui concerne la date butoir, elle n’est pas précisée, selon la Commission européenne.

WikiLeaks est une organisation non-gouvernementale fondée par Julian Assange en 2006 et dont l’objectif est de publier des documents ainsi que des analyses politiques et sociales à l’échelle internationale.

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