“Wall Street finit en baisse, l’emploi sème le doute sur la FED”
C’est le titre de cette dépêche de l’agence Reuters qui est désormais un grand classique !
L’économie américaine continue à créer plus d’emplois que prévus.
A ce rythme, l’économie américaine va d’ailleurs statistiquement avoir plus de jobs que d’habitants dans le pays.
Remarquez, c’est assez logique de créer énormément de “jobs” dans une nation où en cumuler deux ou trois par personne est la norme pour réussir à gagner convenablement sa vie.
Bref, si l’économie crée des emplois, cela veut dire surchauffe potentielle, et qui dit surchauffe potentielle, dit… augmentation de taux pour combattre la future inflation qui serait liée à l’inévitable augmentation des salaires…
Rien de tout cela ne se produira, car les statistiques de l’emploi américaines sont à peu près aussi crédibles que celles de l’ex-URSS.
Il est de bon ton de s’étonner du niveau de créations d’emplois et de l’absence d’inflation salariale…. il existe aux Etats-Unis des dizaines de millions de gens qui pourront retourner vers l’emploi et alimenter le marché du travail en main d’oeuvre.
Ces informations sont utilisées comme outil de communication pour dire aux marchés aux réactions prévisibles “attention bonnes création d’emplois” donc pas de baisse de taux, si pas de baisse de taux alors baisse légère de la bourse, baisse plus importante de l’or, hausse modérée du dollar… et puis, il ne se passera rien, mais l’essentiel c’est de piloter la réaction des marchés… Prévisibles.
Sur le temps plus long, les taux baisseront, les monnaies aussi, l’or montera etc, etc…
Enfin, cette “reprise” n’est liée qu’à des dépenses considérables d’argent que personne n’a !
Le déficit budgétaire américain a pris le relais de la FED lorsque cette dernière a annoncé qu’elle réduirait sa politique expansionniste. Lorsque la FED la reprendra, le déficit budgétaire américain se réduira… c’est un jeu de vases communicants et de … communication.
Il n’y a pas de croissance sans encore plus de dettes chaque année.
L’effondrement a déjà commencé.
Charles SANNAT
Source Boursorama.com ici