Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Il y a très peu de chances que vous connaissiez ce clip qui, pourtant, a été vu plus de 223 millions de fois.
Il y a très peu de chances que vous connaissiez ce clip, dont évidemment on ne nous parle pas. On ne nous le cache pas. On n’en parle pas. Dans nos mondes hyper médiatisés, ce dont on ne parle pas n’existe pas. Les choses sont aussi simples que cela.
Comprendre l’Amérique de Trump n’est pas une option.
Comprendre l’Amérique de Trump en sortant des postures crétines de nos médias globalisés et mondialistes est essentiel.
Essentiel pour percevoir les bouleversements à l’œuvre, et les pensées qui sous-tendent la nouvelle politique américaine. Il n’est pas question ici de savoir si c’est bien ou mal, si vous êtes pour ou contre Trump, tout en sachant qu’il sera très bien vu d’être contre et très mal d’être pour.
Néanmoins, de notre point de vue de Français moyens avec encore un peu de dents (mais plus toutes), l’important est de tenter de comprendre à quelle sauce nous allons être mangés. Pour le savoir, il faut comprendre ce qu’il se passe aux États-Unis et ce qui a rendu possible l’élection d’un Trump, que vous l’aimiez ou qu’il vous révulse.
Ce clip n’est pas LA réponse à l’élection de Trump, il est l’une des explications.
L’Amérique de Trump est polytraumatisée.
Traumatisée par les attentats du 11 septembre, les 17 ans de guerre qui ont suivi.
Traumatisée et violentée par la mondialisation.
Traumatisée par des rapports raciaux compliqués entre les différentes communautés.
Traumatisée par la crise économique de 2007/2008 liée à la crise des subprimes.
Trump et sa politique sont les conséquences de ces traumatismes.
Les classes moyennes sont laminées, les vétérans, laissés à la dérive (et le problème est également existant en France), les délocalisations ont massacré les capacités industrielles et les emplois. Bref, ce clip consacré aux vétérans, qui n’est pas tout jeune, a été vu plus de 223 millions de fois.
223 millions de fois, cela ne vous dit peut-être rien, mais le corps électoral américain est de 231 millions…
Voilà l’histoire, la triste histoire de l’Amérique de 2018 à laquelle Trump veut apporter des réponses.
Encore une fois, Trump est le président américain qui rêve de puissance pour l’Amérique, pas pour l’Europe, encore moins pour la France. Trump n’est pas notre président, et parce qu’il n’est justement pas notre président, mais aussi potentiellement un problème pour nous, nous devons le comprendre et comprendre le peuple américain. Connaître ses partenaires, comme connaître ses ennemis, c’est évidemment la base de l’art de la guerre.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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