Je suppose que vous avez sans doute remarqué que même si “La-France-Va-Mieux” d’après notre goinfrosaure élyséen, il n’en demeure pas moins que la France comme le monde ne vont pas si bien du tout et qu’il n’y a plus de croissance.

Pudiquement, en langage politiquement correct, on dit que “c’est la croissance molle”.

Pourquoi ?

Parce que l’économie est dans un cycle déflationniste séculaire lié à quelques grands facteurs comme :

1/ une déflation démographique avec le vieillissement de la population mondiale.

2/ une mondialisation qui entraîne des délocalisations et donc une modération salariale pour ceux qui travaillent encore et de plus en plus de chômage pour les autres donc moins de consommateurs solvables.

3/ des progrès techniques avec l’informatisation et la robotisation qui eux aussi entraînent la suppression de millions de postes.

4/ une énergie qui n’est plus abondante et pas cher (malgré les faibles cours actuels qui ne vont pas durer bien longtemps).

Il s’agit-là des 4 principaux problèmes de notre économie mondiale auxquels il faut ajouter des dettes monumentales qui ne peuvent se rembourser que si la croissance est forte.

Voilà donc pour les 5 problèmes que nous ne pourrons pas résoudre à titre collectif.

Le temps des mesures individuelles est venu !

C’est parce que collectivement nous sommes incapables d’apporter les bonnes solutions notamment avec les bonnes réponses politiques qu’est venu le temps à mon sens des mesures individuelles.

Nous avons été bercés toute notre vie durant à l’État-providence. Je n’ai rien contre l’État-providence étant moi aussi un bébé de l’État-providence ! Tel n’est pas le sujet.

Le problème c’est que l’État-providence, lui, va être en faillite. Alors comment me préparer ? Quoi faire ? Comment sécuriser ma retraite ou ma pension ? Comment gérer mon patrimoine ? Comment prendre les bonnes décisions pour améliorer mon employabilité alors qu’il y a de moins en moins de travail?

Bref, toutes ces questions, je me les pose et j’y apporte de véritables solutions que vous pourrez appliquer et adapter à votre situation personnelle dans ma lettre STRATÉGIES.

Celles et ceux qui veulent en savoir plus peuvent se rendre ici.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

PARIS, 1er juin (Xinhua) — L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié ce mercredi, lors de la Réunion annuelle du Conseil de l’OCDE à Paris, la 99e édition du rapport périodique “Perspectives économiques 2016”, qui présente une croissance mondiale peinant à se relancer et pénalisant à la fois les générations présentes et futures.

“La croissance est atone dans les économies avancées et a ralenti dans nombre d’économies émergentes qui ont joué le rôle de locomotives mondiales depuis la crise. Le ralentissement de la hausse de la productivité et le creusement des inégalités ajoutent aux défis en cours”, a déclaré le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria.

” Les décideurs publics doivent de toute urgence prendre des mesures globales pour qu’il soit possible, avec certitude, de sortir de cette dynamique de croissance décevante et d’imprimer à nos économies un élan qui leur permettra de préserver les niveaux de vie de tous “, a-t-il poursuivi.

“Si nous n’agissons pas pour stimuler la productivité et la croissance potentielle, ce sont toutes les générations, jeunes et plus âgées, qui en pâtiront. (…) Les conséquences de l’inaction se traduiront en termes de médiocrité des perspectives de carrière offertes à la jeunesse, qui n’a déjà que trop souffert de la crise, et de baisse des revenus des futurs retraités”, a expliqué la chef économiste de l’OCDE Catherine L. Mann.

Les Perspectives économiques sont publiées deux fois par an par l’OCDE, et analysent l’économie des membres de l’OCDE ainsi que des certains pays non-membres sélectionnés sur les deux années à venir.

Selon le nouveau rapport, la hausse du PIB mondial en 2016 est revue à la baisse par rapport aux prévisions de novembre dernier et devrait stagner autour de 3 %, presque au même niveau qu’en 2015, avec une progression modeste en 2017 pour atteindre 3,3 %.

Parmi les grandes économies avancées, les États-Unis verront une reprise modérée avec une hausse de 1,8 % en 2016 et 2,2 % en 2017. La zone euro enregistre une tendance stagnante, passant de 1,6 % en 2016 à 1,7 % en 2017. Les analyses économiques du Japon donnent une croissance s’établissant à 0,7 % en 2016 et 0,4 % en 2017.

Pour les pays émergents comme la Chine et l’Inde, la croissance reste à un bon niveau, avec une prévision de 6,5 % en 2016 et 6,2 % en 2017 pour la Chine, et une croissance à 7,5 % pour l’Inde dans les deux années à venir. En revanche, la Russie et le Brésil resteront plongés dans une profonde récession, et l’activité devrait ainsi se contracter de 4,3 % en 2016 et de 1,7 % en 2017 au Brésil.

De plus, les économistes de l’OCDE soulignent l’existence de plusieurs risques qui pourraient entraîner une révision à la baisse des prévisions. Sur le court terme, un vote du Royaume-Uni en faveur à sa sortie de l’Union européenne aurait un impact économique négatif sur le Royaume-Uni, sur d’autres économies européennes et sur le reste du monde.

Sur le long terme, d’ici à 2030, en cas de “Brexit”, le PIB du Royaume-Uni pourrait être amputé de plus de 5 %. En clair, un Brexit provoquerait des incertitudes économiques et freinerait la croissance des échanges. Aussi, les conséquences au niveau mondial seraient encore plus prononcées si le retrait du Royaume-Uni de l’UE devait déclencher un épisode de volatilité sur les marchés de capitaux.

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