Le travail le dimanche c’est bien, c’est moderne, et puis vous savez ce ne sera que sur la base du volontariat etc, etc,…
Et le travail dominical fût assoupli.
Et ce qui était prévisible se passa.
(Pour savoir ce qui était prévu voici tous les articles de ce site consacrés à ce sujet ici).
“Christelle travaillait depuis 18 ans à l’hypermarché Cora de Saint-Malo, elle a été licenciée pour faute grave”.
“Selon Europe 1, une femme employée depuis dix-huit ans, formée pour tenir la station-service, et un homme en poste au rayon crèmerie depuis huit ans, ont été renvoyés pour « faute grave ». Tous deux ont refusé de venir travailler le dimanche, puisque cette possibilité n’est pas inscrite dans leur contrat de travail”…
Ce n’est pas grave.
Les indemnités sont désormais plafonnées.
Virés les employés qui n’ont pas voulu plier.
Un exemple pour tous les autres.
L’employeur paiera ce qu’il devra payer mais désormais même avec 18 ans d’ancienneté ce n’est pas bien lourd, et puis quand vous percevez des sous, vous avez aussi des délais de carence chez l’ami Pôle Emploi.
Bref, en théorie, le travail dominical fonctionne sur la base du volontariat, qui devient le volontariat d’office.
C’est une dérive socialement et humainement terrible, car, il est impératif que le travail dominical reste l’exception et non la norme.
Il est indispensable de pouvoir bénéficier d’un temps partagé collectif et hors travail.
Mais le totalitarisme marchand veut tout détruire, tout casser, tout ce qui permet de “faire société commune”.
C’est d’une bien grande tristesse.
Charles SANNAT
Source Le Parisien ici