Je voulais vous parler du Grand Reset avant de prendre quelques jours de congés pendant ce mois d’août. La lettre de juillet consacrée au « Grand Reset, à quoi s’attendre », est en ligne dans vos espaces lecteurs. Je souhaite donc mon traditionnel bonnes vacances à ceux qui partent et bon courage à ceux qui reviennent tenir la maison pendant le mois d’Août.
En effet, cela commence à faire longtemps que l’on nous parle du grand « Reset », cette grande réinitialisation.
Si je vous en parle depuis quelques semaines avec insistance c’est pour plusieurs raisons.
La première, c’est qu’évidemment, c’est une idée dans « l’air », une idée que l’on entend de plus en plus, portée par des autorités faisant autorité ce qui est le propre des autorités ! Quand la Directrice Générale du FMI parle du Grand Reset, il faut l’entendre. Lorsqu’au forum de Davos, on vous parle de Grand Reset, et que ce concept devient le sujet central de travail des « grands » de ce monde, alors il faut l’entendre.
La seconde raison, c’est que si nous sommes confrontés à un « Grand Reset », cela bouleversera forcément nos vies. Ce ne sera pas la fin du monde, loin de là, cela peut être meilleur ou pire, ou simplement différent, mais les équilibres dans les lesquels nous avons grandis, vécus depuis plus de 50 ans, seront évidemment radicalement changés. Il y aura, comme à chaque fois, de grands perdants nombreux, et de grands gagnants sans doute plus rares !
La troisième raison, et c’est la plus importante, est que pour la première fois, l’Homme des hommes de Davos s’est exprimé par écrit dans un ouvrage de presque 400 pages, en anglais, au sujet de ce Grand Reset.
Qui est l’Homme des hommes de Davos ?
Rendons tout d’abord à César ce qui appartient à César, et l’expression « les hommes de Davos », nous la devons à Charles Gave qui en est l’auteur. Je trouve cette expression très bien trouvée, et désignant bien ce qu’elle doit à savoir que les hommes de Davos, représentent les illustres de ce monde globalisé et interconnecté, ayant pour dieux, profits, bénéfices, libre-échange, sans-frontiérisme etc… Nous avons tous compris que les intérêts des hommes de Davos, bien souvent, s’opposent frontalement aux intérêts des braves gens constituant l’écrasante majorité des peuples de cette planète. De l’Europe à l’Afrique, les désirs des populations sont généralement les mêmes. Avoir des gamelles pleines, et croire en un avenir meilleur pour nos enfants.
L’intérêt des hommes de Davos, n’est pas celui des simples gens que nous sommes tous.
Alors, pour comprendre à quelle sauce veulent nous manger les hommes de Davos, il faut essayer de comprendre ce qu’ils mijotent dans leur cuisine pas toujours ragoutante.
C’est là qu’il faut que je vous parle de Klaus Schwab.
Qui est Klaus Schwab ?
Klaus Schwab, né le 30 mars 1938 à Ravensbourg en Allemagne, est un ingénieur et économiste allemand. Il fonde en 1971 le Symposium européen du management, organisé à Davos en Suisse, qui deviendra en 1987 le Forum économique mondial plus connu sous… « Rassemblement de Davos » !
Fils d’industriels, Klaus Schwab est titulaire d’un doctorat en sciences de l’ingénieur de l’École polytechnique fédérale de Zurich (1966), d’un doctorat en sciences économiques de l’université de Fribourg (1967) et d’une maîtrise en administration publique de l’université Harvard (1967).
Il commence sa carrière professionnelle à la fin des années 1960 en tant que professeur de management industriel à l’Université de Genève, où il enseigne jusqu’en 2002, tenant au titre de « professeur ».
En 1971, marqué par la lecture et le succès du Défi américain de Jean-Jacques Servan-Schreiber, il organise en 1971 le Symposium européen du management, s’adressant d’abord à un public européen.
Il est principalement connu comme président, depuis sa création, du forum économique mondial (World Economic Forum), fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Ce forum est surtout renommé par sa réunion annuelle à Davos, en Suisse, qui réunit des dirigeants d’entreprises, des hommes ou femmes politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l’environnement.
Moins libéral qu’on le dit souvent, il déplore en 2009 : « J’ai créé le forum il y a quarante ans pour que les PDG rencontrent la société civile mais au fil des ans, leurs politiques de rémunérations ont rapproché les PDG des actionnaires et, parallèlement, les actionnaires sont devenus court-termistes. Il faut reconstituer un ethos professionnel ».
Klaus Schwab est le père de Nicole Schwab, cofondatrice du Gender Equality Project, qui encourage les entreprises à favoriser la diversité.
Il est l’Homme des hommes de Davos.
Depuis presque 50 ans soit tout de même un demi-siècle, Klaus Schwab reçoit tous les grands de ce monde, sa place, parmi les hommes de Davos est centrale, à tel point, qu’il est possible de le considérer comme l’Homme des hommes de Davos.
Maintenant que vous savez tout cela, son dernier et tout récent ouvrage qui n’était disponible que sous le format Kindle d’Amazon prend une profondeur très différente.
Il y expose sur presque 400 pages les travaux de Davos, et sa vision également plus personnelle aussi bien des défis de notre monde que des solutions qu’il faudrait mettre en place.
En réalité cet ouvrage, est LA première « bible » du saint Reset.
C’est un ouvrage incontournable pour comprendre ce qui s’en vient et les contours de cette grande réinitialisation.
Au passage je vous livre ici, sa définition justement du grand reset.
Le Grand Reset c’est « le remplacement des idées, des institutions, des processus et des règles actuelles« . En cela, ça s’apparente au « nouvel ordre mondial » que certains peuvent évoquer sous des contours plus « complotistes », un nouvel ordre mondial s’accompagnant d’une nouvelle « gouvernance » mondiale.
Si nous ne parlions « que » des institutions ou des processus et des règles actuelles », ce serait une chose, mais Klaus Schwab parle bien du remplacement des « idées »… et de vous à moi, ceux qui ont compris quelques petites choses sur la vie, savent que les problèmes graves arrivent, quand quelqu’un s’arroge le droit de penser comment l’autre doit vivre. Quand je commence à savoir ce qui est bien pour l’autre et à le lui imposer, alors, les disputes ou les massacres ne sont jamais loin.
Au niveau micro-comportemental, lorsqu’un parent exige d’un enfant qu’il vive de telle ou telle façon, la rupture est très proche. Au niveau Macro, c’est la même chose.
Lorsque l’on dit qu’il faut remplacer les idées, il faut comprendre que nos idées, nos pensées sont « mauvaises » et doivent être changées…
La dernière grande expérience de changement d’idées a été fait avec les camps de redressement de Mao ou ceux des Khmers rouges.
Cette fois, l’idéologie sera verte.
Cette fois, les Khmers seront verts.
Vous en connaissez déjà une. Elle s’appelle Greta.
Les camps de redressement idéologiques seront médiatiques (sauf si cela ne suffit pas).
Le Grand Reset a déjà commencé.
Le dossier spécial consacré à ce sujet est téléchargeable dans vos espaces lecteurs pour tous les abonnés à la lettre STRATEGIES. Je vous y synthétise en 70 pages de traduction et d’analyses l’essentiel de la pensée de Klaus Schwab, l’Homme des hommes de Davos.
Pour ceux qui ne sont pas abonnés et qui veulent en savoir plus, c’est ici. Sachez que tout abonnement à la lettre STRATEGIES vous ouvre l’accès à l’ensemble des archives et donc à plus de 50 dossiers et des centaines de pages d’analyses et de stratégies patrimoniales.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !