Selon l’Institut Thomas More, “Huit États membres de l’UE ont signé un document à destination de la Commission européenne pressant cette dernière de fixer un calendrier précis d’interdiction progressive de ventes de voitures neuves à usage personnel fonctionnant à l’essence ou au diesel. Cette pseudo progressivité est en réalité un souhait de bannissement rapide de tous véhicules à combustion interne et leur remplacement par des voitures électriques ou à pile à combustible”.

Qu’en est-il de ces technologies dites durables aux performances incertaines ? Sont-elles en position de se substituer totalement et rapidement à celles qui ont fait leur preuve depuis de très nombreuses décennies ?

Commençons notre analyse par une considération économique. Il est notoire que le prix des véhicules électriques ou à hydrogène qui sont censées remplacer les véhicules à combustion interne précitées, est prohibitif – deux à trois fois plus élevé, voire davantage (1). La même constatation s’applique aux batteries et à l’hydrogène proprement dit, tous deux au cœur des technologies « durables » proposées. Nous verrons, ci-après, qu’elles ne sont pas aussi « vertes » que le prétendent leurs ardents défenseurs.

Il nous est bien entendu loisible d’imaginer que l’« ingéniosité » des ingénieurs parvienne rapidement à diminuer drastiquement ces coûts, à augmenter l’autonomie trop faible des voitures électriques et à réduire l’impact des basses températures sur la performance des batteries. Mais même dans ce cas, tout n’est pas résolu pour autant ! Deux difficultés majeures subsisteraient si le parc de véhicules personnels devenait très largement, voire totalement vert : la disponibilité d’infrastructures adéquates, d’une part, et les quantités suffisantes d’énergie électrique requises pour recharger les batteries des véhicules électriques et d’hydrogène pour ravitailler les voitures à pile à combustible (pour autant que cette technologie devienne suffisamment compétitive pour pénétrer le marché), d’autre part”.

Pour l’Institut Thomas More, il n’y a pas de solutions simples et faciles pour passer du tout thermique au tout électrique ou au tout hydrogène.

La réalité c’est que nous allons devoir nous passer de voiture et que de plus en plus de dirigeants veulent ni plus ni moins supprimer la voiture.

Cela va bien évidemment complètement changer notre rapport à l’occupation du territoire, puisque la mobilité sera difficile.

Les zones très désertiques le seront encore plus, et les petites villes se développeront si elles disposent d’infrastructures comme les gares.

Des gares d’ailleurs qu’il va falloir penser à en rouvrir.

Pour le reste je vous invite à lire cette tribune publiée par l’Institut Thomas More, source ci-dessous.

Charles SANNAT

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Source Institut Thomas More ici

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