C’est désormais le PTZ qui est remis en cause par le gouvernement et tout le monde se demande si ce dispositif est bien utile dans un environnement de taux zéro ou négatifs.
La question économiquement et socialement doit effectivement être posée, il n’y a là rien d’absurde. Aujourd’hui il est presque facile d’emprunter sous les 2 % sur une durée de 20 ans.
Les conditions d’accès au crédit n’ont jamais été aussi favorables. Je parle des conditions financières bien sûr.
Alors que faut-il faire ?
Faut-il maintenir ce PTZ ?
Au départ j’aurais dit oui, et je disais encore oui il y a un an ou deux. Mais la baisse des taux en réalité a permis de faire baisser le coût moyen des crédits aussi sûrement que le PTZ sans que cela ne coûte rien à la collectivité.
Souvent, les aides sont captées par les “vendeurs” sous forme d’augmentation des prix.
Économiquement avec cette baisse des taux, le PTZ peut-être supprimé sans que cela mettent ou poussent des gens dans la misère, puisque l’on n’est pas obligé de devenir propriétaire.
Enfin, et c’est une autre partie du débat, il faut prendre en considération que devenir propriétaire induit des coûts que les locataires n’ont pas l’habitude de payer et régulièrement en poussant des gens fragiles financièrement à devenir propriétaire on prend le risque de les pousser vers une incapacité à assumer les coûts d’entretien du logement.
Enfin, il est envisagé d’orienter ce PTZ vers l’ancien, qu’il convient de réhabiliter Effectivement, c’est une piste intéressante qui rejoint l’opération cœur de Ville et les ORT (opération de revitalisation des territoires) qui permettent d’accéder aux allègement fiscaux du De Normandie.
Charles SANNAT
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Source Les Echos ici