L’essentiel des achats de véhicules sont effectués à crédit ou dans le cadre de la location de flotte par les entreprises. En clair, personne ou presque n’achète sa voiture “cash”.
Cela a plusieurs implications, à commencer par le fait que le secteur automobile est très sensible aux taux et bien évidemment au moral des ménages.
Voilà l’essentiel à retenir de cet article de Challenges sur les derniers chiffres des ventes de voitures neuves.
“C’est un coup de frein net. Les immatriculations de voitures neuves en France ont diminué de 4 % en octobre en données brutes par rapport au même mois de 2015, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Il s’est immatriculé 155 202 voitures particulières neuves le mois dernier.
Un résultat à tempérer par les ventes sur 10 mois : au global, le marché automobile français a progressé de 4,7 % en données brutes, avec 1 657 652 immatriculations. C’est le groupe Renault qui subit le plus fort recul : – 9,2 %. Avec une baisse de 12,2 % pour les véhicules de la marque Renault mais une hausse de 3,7 % pour la marque low cost Dacia.
Le diesel continue de perdre des parts de marché : 52,33 % des immatriculations sur les 10 mois de janvier à octobre contre 57,76 % sur la période correspondante de 2015, selon les chiffres de DataNeo. Dans le même temps, la part des véhicules à essence est passée de 38,16 % sur les 10 premiers mois de 2015 à 43,74 % sur la période de janvier à octobre 2016.”
Donc oui les ventes progressent encore sur douze mois. Pourtant, encore une fois, on voit bien dans tout cela la grande mollesse de notre “croissance” économique qui n’est évidemment pas au rendez-vous.
Charles SANNAT