Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Vaccinez-vous, suivez les consignes officielles blablabla… une fois les précautions d’usage prises, mettons nous à penser un peu.

Juste un peu.

Dans toutes propositions médicales, je dis bien toutes, il y a des bénéfices et des risques. Ces bénéfices et ces risques sont très différents (toujours) en fonction des différentes catégories du type, atteint d’un cancer, ou cardiaque, ou femme enceinte, ou diabétique, bref, chaque pathologie implique des risques différents. C’est très logique et c’est ainsi depuis le début de la médecine.

Un vaccin jusqu’à 40 fois moins efficace !

Je vous traduis l’article de Sky News.com ci-dessous mais avant raisonnons.

Je ne sais pas si ce que dit cet article est vrai, un peu, beaucoup ou passionnément. En fait si, ce que dit cet article est vrai puisqu’il reprend une étude scientifique sud-africaine. Ce que nous ne savons pas véritablement c’est si cette étude dit vrai. Est-ce une baisse d’efficacité de 41 fois ? De 32.3 fois, ou de seulement 25.8 fois ? Bref, vous m’avez compris. En gros l’efficacité est en chute libre.

En gros, on pourrait dire à la Macron “je ne dirais pas que la vaccination est un échec, je dirais que ça n’a pas marché”…

Et là vous vous dites, normalement, nous devrions cesser le délire vaccinal général et commencer à réfléchir aux bénéfices risques par catégories, car si les bénéfices (l’efficacité du vaccin qui a toujours été théorique) s’effondrent, alors, le ratio bénéfices/risques n’est plus le même puisque les risques, eux, restent constants.

La réponse est bien évidemment l’inverse. Si cela ne fonctionne pas, alors refaisons quand même une troisième dose, mais la 3ème dose permet-elle un ratio bénéfices/risques convenable si l’efficacité chute dans des proportions importantes ? Est-ce que la vaccination dans ces cas-là ne devrait pas être réservée aux publics les plus fragiles et encore que cela puisse sans doute également se discuter et ne pas être aussi évident.

Excès de mortalité chez les 14/44 ans ! Plus on vaccine, plus on meurt !!

Le graphique que vous voyez ci-dessous est une capture d’écran du site Euromomo que vous pouvez aller vérifier par vous-même ici.

C’est une base officielle qui calcule la surmortalité en Europe uniquement à partir de sources officielles.

Vous avez ici une comparaison entre les années 2019 (avant la pandémie), l’année 2020 en bleu foncé (année de début de la pandémie) et l’année actuelle 2021 (année de la vaccination pour tous de 1 à 3 doses).

La conclusion est très simple.

Pour les 14 à 44 ans, les 45 à 64 ans et les 65 à 74 ans, nous sommes dans une situation ou plus on vaccine plus ça meurt !

On ne peut pas conclure définitivement de ces chiffres que le vaccin tue.

Mais on ne peut certainement pas en conclure que la vaccin protège puisque la surmortalité est plus forte avec 90 % de la population adulte vaccinée cette année, que l’année dernière avec covid mais sans vaccin.

Il va donc falloir commencer à expliquer cette surmortalité.

Pourquoi meurt-on plus cette année avec le vaccin ?

La question doit être posée, même si elle dérange beaucoup. En fait ce qui dérange ce n’est pas la question à vrai dire, ce sont les réponses que l’on pourrait apporter.

COVID-19 : les anticorps du vaccin Pfizer pourraient être jusqu’à 40 fois moins efficaces contre Omicron, selon les premiers tests de laboratoire

Voici donc l’article de Sky-News qui titre justement “Pfizer jusqu’à 40 fois moins efficace”.

“L’étude était petite mais c’est la première preuve scientifique de la mesure dans laquelle la nouvelle variante peut être capable d’échapper au vaccin.

Les anticorps du vaccin Pfizer peuvent être jusqu’à 40 fois moins efficaces contre Omicron que la souche COVID d’origine, ont montré les premiers tests de laboratoire sur la nouvelle variante en Afrique du Sud.

Mais si sa capacité à échapper aux anticorps vaccinaux est importante, elle n’est pas complète, et c’est une bonne nouvelle, déclare le professeur Alex Sigal, virologue à l’Africa Health Research Institute, qui a dirigé la recherche.

L’étude a révélé que les anticorps de personnes qui avaient été vaccinées ainsi que naturellement infectées par COVID étaient nettement plus efficaces contre Omicron – suggérant que les boosters peuvent apporter un avantage significatif.

Sa capacité à échapper au vaccin était entre cinq et 10 fois meilleure que la variante bêta, qui a également été signalée pour la première fois en Afrique du Sud et avait auparavant la meilleure capacité à échapper au vaccin.

Le professeur Sigal, qui dirige l’équipe effectuant les tests, pense qu’il est probable qu’Omicron ait à la fois une évasion immunitaire et un avantage de transmission par rapport aux autres variants.

L’étude est très limitée, ayant examiné le virus Omicron vivant cultivé en laboratoire et testé sur des échantillons de sang de seulement 12 personnes vaccinées.

En tant que tel, il ne peut pas nous en dire beaucoup sur l’efficacité des vaccins contre la prévention de l’infection ou la transmission ultérieure d’Omicron dans le monde réel”.

Donc vous voyez pourquoi au tout début je prenais des précautions sur ce chiffre de 40 fois moins. Ce sera peut-être moins, peut-être plus, car un échantillon de 12 personnes est insignifiant statistiquement mais cela donne une première indication et Sky News précise à la fois la taille de l’échantillon (12 personnes), les limites de l’étude, et le chiffre de diminution de la performance (théorique) du vaccin (40 fois moins).

Ci-dessous vous avez le traitement de la même information et de la même étude par la presse française et le site 20 minutes source ici.

Je cite “pour le chercheur qui a supervisé cette première étude en urgence, le verre est à moitié plein. Des résultats préliminaires publiés mardi (archive zip ici) suggèrent que si le variant Omicron est bien plus résistant aux anticorps neutralisants que la souche originelle du sars-CoV-2 ou que le variant Delta, il n’échappe pas complètement à l’action du vaccin de Pfizer. Cela signifie que les vaccins à ARN messager, avec trois doses, devraient encore offrir une protection efficace pour prévenir les décès et les effets les plus graves du Covid-19”.

Vaccinez-vous donc à trois doses ! Ca marche ! C’est même magique la troisième dose. En réalité personne n’en sait strictement rien. Il n’y a aucun chiffre, aucune étude sérieuse concernant ET l’efficacité par catégorie ET le bénéfices/risques par catégorie. Rien de scientifique là-dedans. Personne n’a étudié les impacts d’une 3ème dose de protéine Spike sur l’organisme et chaque dose aura évidemment de nouveaux impacts (potentiellement positifs ou négatifs mais encore faut-il que cela soit étudié en profondeur).

Mais cet article de 20 Minutes n’est rien par rapport aux derniers communiqués qui sortent suite à cette étude sud-africaine et ces communiqués c’est Pfizer qui les sort. Et cela confirme à quel point c’est “magique”.

Le titre de l’article du New York Times lui est carrément génial. “La dose booster (la 3ème) du vaccin Pfizer offre un niveau de protection significatif”… Voilà, fini, terminé, piquez-vous et au suivant !

Sauf que si vous lisez cet article au titre très rassurant, c’est un peu moins le cas.

“Nos premières données préliminaires indiquent qu’une troisième dose pourrait encore offrir un niveau suffisant de protection contre la maladie, quelle que soit sa gravité, causée par la variante Omicron”, a déclaré le Dr Ugur Sahin, directeur général de BioNTech, le partenaire allemand de Pfizer.

Selon le DG de Pfizer ce sont des données préliminaires, et cette 3ème dose “pourrait” ce qui est du conditionnel offrir un niveau “suffisant” de protection.

C’est loin d’être une certitude de victoire, mais que voulez-vous, nous sommes dans un monde où “piquez, piquez, piquez encore, il en restera toujours quelque chose” ce qui,vous l’aurez noté, fonctionne également avec la calomnie.

Pour conclure et pour résumer la situation.

Nous avons donc une surmortalité importante statistiquement en Europe l’année où la vaccination est la plus importante, une interrogation sur l’efficacité même des vaccins y compris Pfizer sur les nouveaux variants de type Omicron, des alertes concernant les myocardites et péricardites chez les jeunes avec sur 4 vaccins de départ plus qu’un seul réellement utilisé puisque le Jansen n’est pas efficace, l’Astrazeneca interdit en raison des thromboses, le Moderna interdit aux moins de 30 ans… ce que le Japon réfléchirait également à faire pour le Pfizer. Nous avons une cinquième vague qui démontre,  sans conteste possible, que les vaccins ne protègent pas contre la transmission et la ralentisse à peine. Nous savons aussi que l’efficacité s’érode très rapidement avec le temps et qu’en 5 mois il faut vite un “rappel” ou un booster dont personne ne connaît la durée d’efficacité, Israël se préparant à la 4ème dose. Enfin, si il est de bon ton de dire que le vaccin protège des formes graves, ce dernier dogme pourrait également tomber d’autant plus si on fait ce qui devrait être fait, à savoir, comparer le risque d’une forme grave (bénéfice du vaccin) au risque d’un effet secondaire grave (risque du vaccin).

La conclusion intellectuelle normale serait donc de suspendre la vaccination, sauf, éventuellement pour les personnes à risque, de remplacer le passe sanitaire par un passe de test négatif pour certaines activités pour faire la chasse non pas aux gens mais au virus, et à soigner du mieux que l’on peut et pas uniquement au doliprane.

La conclusion des autorités, de la presse, des médias et de tous les médecins de plateaux, est qu’il faut vite… ma troisième dose ! Vite plus de passe, plus de restrictions, plus de fermetures, plus de masques, plus de surveillance, plus de contrôles de gens, plus de moins de liberté.

Mais, je peux vous le dire, cela n’a pas marché, ne marche pas et ne marchera pas.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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