Une guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis serait nettement moins destructrice qu’une vraie guerre, bien que les grandes entreprises préfèrent généralement les gros profits des guerres, des vraies, accompagnées de leurs cortèges de destructions et de malheurs.

Bref, le protectionnisme est un gros mot qui doit tous vous faire trembler et frémir, pourtant la Chine est l’un des pays les plus protectionnistes au monde. Le Japon si « exportateur » est l’un des pays au monde les moins ouverts à l’immigration sans doute après la Corée du Nord…

Les médias, les nervis des multinationales, ont réussi en quelques années à convaincre les gens de voter contre leurs propres intérêts. Ceci n’est pas valable que pour la France mais pour le monde entier.

Pourtant, je peux vous assurer qu’il y a plein de capitalismes possibles !! Il y a pléthore d’alternatives !

Charles SANNAT

DES MOINES (Etats-Unis), 13 juin (Xinhua) — Les États-Unis et la Chine devraient résoudre leurs différends en matière de commerce bilatéral par le biais du dialogue, car une guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde pourrait être « destructrice », a indiqué lundi un ancien diplomate américain.

« Le partenariat commercial (bilatéral) est tellement important, tellement vital pour les fermiers, les hommes d’affaires et les organisations agricoles… non seulement dans l’Iowa, mais aussi dans tous les États (américains). Il n’est donc dans l’intérêt de personne d’avoir une guerre commerciale », a fait savoir Kenneth M. Quinn, président de la Fondation du prix mondial de l’alimentation, lors d’une interview accordée à Xinhua, en marge du colloque des think tanks États-Unis-Chine organisé à Des Moines, dans l’État américain de l’Iowa.

Ce colloque, financé conjointement par la Fondation du prix mondial de l’alimentation, l’Académie chinoise des sciences sociales et l’Institut chinois des relations internationales contemporaines, a réuni une vingtaine d’experts chinois et américains pour discuter du renforcement des relations commerciales bilatérales.

« Les prix agricoles sont bas maintenant. S’il y a une guerre commerciale, les prix baisseront davantage », a indiqué M. Quinn, qui a assumé son poste actuel en 2000, après avoir pris sa retraite du département d’État américain, mettant un terme à une carrière de 32 ans au service des affaires étrangères.

L’Iowa, un grand État agricole dans le centre-ouest des États-Unis, était le deuxième producteur de soja parmi les États américains l’an dernier, exportant 60 % de sa production, principalement vers la Chine.

« Je suis très optimiste quant au fait que nous n’aurons pas une guerre commerciale », a déclaré l’ancien diplomate, ajoutant que la rencontre entre le président chinois Xi Jinping et le président américain Donald Trump en Floride en avril dernier était « une étape dans la bonne direction ».
Le plan d’action de 100 jours rédigé suite à cette rencontre est une « bonne idée », visant au renforcement de la coopération économique entre les deux pays, selon le spécialiste.

« Nous devons comprendre que nous ne ferons pas un énorme bond, ni accomplirons une grande avancée en seulement 100 jours. Cependant, nous sommes en train d’agir. (…) C’est une chose positive », a-t-il indiqué.

Le mois dernier, Beijing et Washington ont annoncé les premiers résultats du plan d’action de 100 jours, couvrant l’agriculture, les services financiers, les investissements et l’énergie.

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