Les prix du pétrole devraient donc continuer à se maintenir à défaut d’évoluer sensiblement à la hausse en raison d’un manque évident de croissance, seul élément économique fondamental susceptible de faire bondir les prix de l’énergie.
Charles SANNAT
Les pays faisant partie du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont donné leur feu vert à la prolongation possible de l’accord sur la réduction de la production du pétrole chargée de limiter les stocks.
Depuis novembre dernier, la réduction du niveau de la production pétrolière est à l’ordre du jour des pays producteurs d’or noir. Le ministre saoudien de l’Énergie Khalid al-Falih a évoqué ce sujet lors d’un forum médiatique à Abu Dhabi : selon lui, l’accord préalable sur la prolongation de l’accord sur la réduction de la production pétrolière a été approuvé par plusieurs pays producteurs.
Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont approuvé la prolongation possible de l’accord sur une réduction de production de pétrole, afin de limiter les réserves, a déclaré le ministre omani du Pétrole et du gaz Muhammed Hamad al-Rumhy dans une interview accordée à l’agence Bloomberg. Selon Khalid al-Falih, peu importe si la période qui visera la prolongation de l’accord soit de six, neuf ou 12 mois, le but reste le même, c’est-à-dire de stabiliser le marché.
Le 30 novembre 2016, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a pris la décision de diminuer la production de pétrole de 1,2 million de barils par jour à partir du 1er janvier 2017 pour la ramener à 32,5 millions de barils par jour. Selon le ministère nigérian du Pétrole, les pays ne faisant pas partie de l’Opep se sont mis d’accord avec l’organisation sur une réduction de la production.