C’est un article du New York Post qui revient sur les dernières déclarations de Trump, des déclarations assez “amusantes” au demeurant et je comprends à quel point ce gus doit exaspérer les élites bien-pensantes avec son franc-parler.

En gros, Trump vient de dire officiellement ce que les honnêtes gens pensent, à savoir que les statistiques actuelles sont aussi exactes que celles de l’ex-URSS où tout allait beaucoup mieux aussi juste avant son effondrement en 1990.

Charles SANNAT

« Donald Trump, s’il est élu président, enquêtera sur la véracité des statistiques économiques américaines produites par Washington, y compris sur « la façon dont elles sont rapportées ».

Je me suis entretenu avec Trump, le probable candidat républicain, par téléphone ce mardi matin. Nous avons eu une franche conversation à propos de l’économie et sur les raisons du succès de sa campagne.

« Lorsque vous regardez certains de ces chiffres qu’ils nous donnent, puis que vous obsrevez la réalité de terrain, les gens qui peinent à trouver un travail aux 4 coins du pays, vous voyez, c’est se moquer de la situation réelle, » a déclaré Trump.

« L’économie ne se porte pas bien, » a-t-il ajouté. « Vous savez, John, à chacun de mes meetings il y a entre 20 000 et 25 000 personnes, ils ne sont pas là uniquement pour les questions d’immigration, » a-t-il ajouté, évoquant sa promesse de bâtir un mur entre le Mexique et les États-Unis.

« Ils sont là, et vous le savez aussi bien que moi, parce qu’à chaque publication d’une offre d’emploi, il y a des milliers de candidats, » a-t-il déclaré. (…)

Trump affirme que selon lui, le taux de chômage américain est proche des 20 %, loin des 5 % rapportés par le Labor Department. Toute personne qui croit à ces 5 % est « une andouille », selon ses propres mots. (…)

Dans le passé, Trump a affirmé que la Fed est dans son collimateur pour un audit. Cela fait des années que j’évoque le sujet : le taux de chômage officiel américain est sous-évalué, au plus grand profit des autorités, en raison de toute une série de facteurs. Par exemple, les chômeurs qui ne cherchent plus d’emploi depuis plus d’un an ne sont pas comptabilisés. Lorsqu’ils sont inclus (mesure officielle U-6), ainsi que ceux qui sont forcés de travailler à mi-temps faute de mieux, le taux de chômage passe déjà à 9,7 %. (…) »

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