Ce qui est bien avec nos grands zamis les Zaméricains, c’est qu’ils savent se rendre sympathiques.

Vous savez tout l’intérêt que je porte aux principes éducatifs reçus de mon grand-père.

Le pépé n’est pas né de la dernière pluie. Lui qui reçut une croix de guerre avec palmes pour sa campagne de 1939 a rencontré véritablement les Américains en Indochine. Dien Bien Phû et tout le tremblement.

Il était accompagné en permanence à la fin par les gentils et aimables conseillers alliés et américains.

Ces forcément gentils conseillers, qui conseillaient en gros de raser l’Indochine au pépé, étaient largement méprisés et ils agaçaient beaucoup les soldats français.

Si nous avons pris une rouste en Indochine, l’histoire a montré que même en appelant cela Vietnam, le résultat fut le même pour l’armée de l’oncle Sam pourtant largement suréquipée.

Tout ça pour vous dire qu’avec des alliés pareils, nous n’avons pas forcément besoin d’ennemis… Pépé à toujours dit de se méfier des Américains.

Quand Macron dit qu’il faut une armée pour protéger la France, il a raison. Après, le fait qu’elle soit européenne doit pouvoir se discuter, car les intérêts vitaux de la France ne sont pas ceux de l’Allemagne.

D’ailleurs, quand une amende de 24 milliards menace la France à nouveau (affaire Areva), ce n’est plus des amendes à ce niveau-là, c’est presque un casus belli. Vous pouvez relire ou lire cet article édifiant au sujet du chantage américain permanent à l’égard de notre pays ici.

Forcément, les relations sont tendues, et ce n’est que le début… Entre Macron et Trump, cela va être de plus en plus difficile pour ne pas dire impossible.

Trump, en gros, critique la France, en nous expliquant que nous sommes dépendants de la protection américaine, qui ressemble de plus en plus à une protection mafieuse où il faut payer de plus en plus cher pour être protégé d’une menace inexistante.

Trump explique que notre vin est excellent, mais que nous protégeons notre marché pour empêcher l’importation des excellents vins… américains !!

Bon, en gros, c’est la cata sur les relations franco-américaines qui redeviennent aussi mauvaises qu’à l’époque de Chirac, alors qu’au moins avec Chirac, nous n’étions pas dans l’OTAN et nous disions non à la guerre en Irak.

Nous avons donc perdu sur tous les tableaux.

Charles SANNAT

 

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