« La guerre de Trump contre la drogue » c’est le titre de cet article du Wall-Street Journal (source ici) qui nous donne une analyse importante concernant ce qui se passe au large des côtes du Venezuela.

Voici ce que nous dit le Wall Street Journal.

Les cartels vénézuéliens viennent de recevoir un avertissement musclé

Mardi dernier, le président américain Donald Trump a diffusé une vidéo saisissante montrant la destruction d’un hors-bord dans les Caraïbes par une frappe aérienne ciblée. Selon l’administration, l’embarcation transportait de la drogue et ses 11 occupants appartenaient au Tren de Aragua, un puissant gang vénézuélien récemment classé par Washington parmi les organisations terroristes étrangères. Si ces affirmations sont exactes, il s’agit d’un signal fort adressé aux cartels, appuyé par la déclaration de Trump : « Ce n’est qu’un début ».

Traditionnellement, les garde-côtes américains interceptent les trafiquants en haute mer, saisissent leur cargaison et les traduisent ensuite en justice. Mais la décision de frapper directement marque un tournant. Les critiques dénoncent une rupture avec les normes internationales, mais les réseaux criminels d’Amérique latine n’hésitent pas à employer une violence extrême, et Washington considère qu’une réponse plus directe est parfois nécessaire.

Cette approche ne suffira pas à elle seule à enrayer l’épidémie de dépendances qui frappe les États-Unis, puisque le problème de fond reste la demande intérieure. Toutefois, limiter l’influence des cartels est crucial, car ces organisations ne se contentent plus du narcotrafic : elles se livrent à l’extorsion, aux enlèvements, à la traite des êtres humains et aux assassinats.

Au Venezuela, ces groupes servent également d’outils de répression au profit du régime de Nicolás Maduro, qui les protège en échange de leur loyauté. Ailleurs dans la région, ils exploitent la faiblesse des institutions, menaçant directement la stabilité et la sécurité des pays voisins – y compris celle des États-Unis.

Le Cártel de los Soles, dirigé par des hauts gradés de l’armée vénézuélienne, constitue l’un des piliers du pouvoir de Maduro. Washington l’accuse de contrôler toute la chaîne de production et de distribution de cocaïne, jusqu’à son arrivée sur le sol américain. Les autorités américaines ont même inculpé Maduro pour narcoterrorisme et offrent une prime de 50 millions de dollars pour sa capture.

Le Tren de Aragua, né dans une prison de l’État d’Aragua il y a plus de dix ans, a lui aussi prospéré sous l’œil bienveillant de responsables liés au chavisme. Outre le trafic de drogue, il s’est spécialisé dans l’extorsion et le trafic de migrants, étendant son influence criminelle à travers le continent et fragilisant les démocraties de la région.

En réalité Chavez d’abord puis Maduro ensuite se sont appuyés sur les cartels et leur violence pour mettre aux pas les opposants à leur pouvoir, les cartels servant de supplétifs au régime pour les sales besognes. Un grand classique chez les gens d’extrême gauche.

En renforçant sa présence militaire dans les Caraïbes, Washington espère non seulement perturber les circuits de la drogue, mais aussi tarir une source essentielle de devises pour le régime Maduro, qui dépend désormais davantage de ces revenus illicites que du pétrole. C’est aussi un rappel que la patience américaine face à ses agissements a des limites.

Mercredi, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a résumé la position officielle en qualifiant Maduro de « dirigeant d’un narco-État, illégitime, à peine élu ». Il a confirmé le déploiement naval américain et, interrogé sur l’éventualité d’un changement de régime, a laissé la décision à Trump tout en précisant : « Nous sommes prêts à utiliser toute la puissance militaire si nécessaire. »

Un message qui résonne comme une mise en garde directe adressée au président vénézuélien.

La France aussi devrait se lancer dans la guerre contre la drogue.

Pour notre pays c’est la même chose, même si les drogues viennent plus du Maghreb que d’Amérique Latine.

Chez nous aussi les enlèvements, les assassinats et autres règlements de comptes prolifèrent sans oublier la consommation de drogue qui explose dans le pays et affaiblit considérablement notre population accompagné de son cortège d’effets délétères sur la paix publique.

Il n’y a aucune grande puissance économique dans l’histoire dont le peuple est drogué.

Il n’y a aucune grande puissance et aucune économie saine dans l’insécurité.

Le narcotrafic est un cancer pour les sociétés.

La drogue est un poison, et les drogues « douces » n’existent pas.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

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Charles SANNAT

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