Je vous invite à lire cet article qui parle de la menace claire de Pékin au sujet de mesures visant à réindustrialiser les pays occidentaux.

Parlons clairement.

Nous avons fermé nos usines ici et laissé les industriels le faire pendant des années. Nous nous réveillons aujourd’hui saignés à blanc. Aussi bien l’Europe que les États-Unis, en particulier par la Chine et dans le cas de l’Europe en plus par l’Allemagne.

Il y a donc deux solutions.

La première est de ne rien faire et de continuer à se voir mourir, de voir tout partir en Chine et en Asie, jusqu’à ce que nous devenions des pays du tiers-monde. Au bout du compte, nous serons ruinés.

La deuxième solution, qui est « trumpiste », consiste à dire que l’on va démondialiser, rapatrier des industries et lutter contre le dumping fiscal, social et environnemental de pays comme la Chine.

Oui ce sera douloureux. Oui il y aura des pénuries. Oui nous allons souffrir.

Mais nous allons juste payer le prix de nos lâchetés et de nos erreurs passées. Il y a toujours un moment pour les comptes.

Quant à la Chine, elle ferait bien de se remémorer ces paroles de l’Amiral Yamamoto après avoir bombardé Pearl harbour… « Nous venons de réveiller un géant. »

Les Chinois ont tout intérêt en réalité à laisser Trump démondialiser en douceur et progressivement, et d’accepter un « deal » qui leur soit un peu moins favorable, ce qui ne serait que justice.

Je pense qu’ils l’accepteront, d’autant plus que Trump n’a certainement pas la même envie de défendre Taïwan qui finira par redevenir chinoise. Voilà le point de départ et d’arrivée d’une démondialisation réussie.

Charles SANNAT

Dans un éditorial relevé hier par le quotidien britannique The Guardian, le tabloïd chinois proche du pouvoir Global Times prévient que la Chine « adoptera une approche œil pour œil » si le président américain désigné Donald Trump met sa menace de guerre commerciale à exécution.

« Des commandes de Boeing seront remplacées par des Airbus. Les voitures américaines et les ventes d’iPhone en Chine reculeront, et les importations de soja et de maïs seront stoppées », prévient le tabloïd chinois proche du pouvoir Global Times, dans un éditorial relevé hier par le quotidien britannique The Guardian.

Trump, en campagne électorale, s’était engagé à surtaxer de 45 % les importations chinoises et a menacé d’inscrire la Chine sur la liste des « manipulateurs de monnaie » (currency manipulators). « Aucun des présidents précédents n’a été assez inconscient pour lancer une guerre commerciale tous azimuts contre la Chine, précise le Global Times. [Si Trump le fait], il sera condamné pour son imprudence, son ignorance et son incompétence. »

En fait, selon l’analyse du tabloïd, Donald Trump n’aurait sans doute pas le pouvoir d’imposer la surtaxe de 45 % qu’il a promise. « Le plus grand pouvoir dont dispose un président américain, c’est d’imposer des taxes jusqu’à 15 % pendant 150 jours, une limite qui ne peut être dépassée que si on déclare l’état d’urgence dans le pays. » Barrack Obama, rappelle-t-on, avait annoncé au début de son premier mandat une taxe de 35 % sur les pneus chinois, à laquelle la Chine avait répliqué par une taxe sur les voitures et les poulets provenant des États-Unis. « Tant la Chine que les États-Unis en ont souffert », conclut le Global Times.

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