C’est un article de Courrier International (source ici) qui interpelle sur le monde du travail et notre rapport au… travail justement !
“Travailler de 9 heures à 17 heures est un moyen de gagner sa vie. Mais dans la Silicon Valley, où l’intelligence artificielle est en pleine ébullition, travailler de façon exténuante est la clé pour progresser”, écrit The New York Times. The San Francisco Standard affirme que le rythme “996” (travailler de 9 heures à 21 heures six jours par semaine) est “le grand sujet de conversation du moment”. Le président de la start-up Greptile, Daksh Gupta, confie au site d’informations spécialisé que l’attitude prévalente parmi les jeunes férus d’informatique de San Francisco est “pas d’alcool, pas de drogue, 996, de la gym, courir loin, se marier tôt, surveiller son sommeil, manger des steaks et des œufs”.
Tout cet article est à charge contre ceux qui travailleraient trop et qui auraient une vie trop « sage », sans alcool donc forcément sans amusement… Il cite tout de même une jeune femme qui dit “pourquoi irai-je boire un verre dans un bar si je peux créer une entreprise ?” confie au journal Emily Yuan, 23 ans, cofondatrice de Corgi, une société d’infrastructure financière spécialisée dans l’IA. Les employés sont également priés d’embrasser cette cadence de travail “sans alcool, sans sommeil, sans plaisir”….
Oui, sans alcool la fête n’est pas folle du tout à en croire ce grand quotidien américain.
Pourtant travailler fort, travailler dur, surtout quand on est jeune, sans enfant est non seulement normal mais aussi totalement souhaitable !
Vous n’y pensez pas… travailler 12 heures par jour… 6 jours par semaine.
Je rappelle à tous les ouins-ouins qui ont vite mal, que dans une semaine il y a 7×24 heures soit 168 heures.
Si vous travaillez 12 heurs x 6 jours cela fait 72 heures par semaine.
Il vous reste donc 96 heures.
96 heures que l’on peut donc diviser par 7 = 13,7 heures par jour !
13,7 heures qui vous permettent de dormir 10 heures par jour, de faire 2 heures de transport en commun, et même encore 1.7 heure de sport chaque jour.
Vous pouvez aussi passez 7 heures au travail, puis 7 heures devant Netflix et 5 heures en moyenne à frotter l’écran de votre smartphone en m’expliquant que vous êtes harassés et que vous n’avez le temps de rien. Vous pouvez. Mais ce n’est pas le sujet !
Le problème n’est en aucun cas ici et j’espère que nous serons tous d’accord là-dessus, le nombre d’heures de travail.
Le vrai sujet c’est quelle est ma passion et quelle est mon espérance de gain ?
Si je suis passionné et que je peux gagner gros, alors travailler 12 heures par jour ne sera pas une torture. Ce sera une merveilleuse opportunité. Quand vous êtes à l’usine, sans perspective et épuisé physiquement c’est évidemment totalement différent et là aussi nous devrions être tous d’accord.
Il ne faut pas dénigrer ceux qui travaillent fort, et … sans alcool, car en réalité, ce n’est pas sans plaisir, c’est même tout l’inverse. Ils travaillent 12 heures par jour parce qu’ils le font avec plaisir, sans plaisir personne ne tient très longtemps un rythme de champion.
Quant à l’alcool et aux drogues c’est tout sauf « doux » et « cool ». Cela vous détruit vos possibilités de vie.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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Comme si c’était mal d’être un peut oisif. Tout est une drogue quand c’est en excès même le travail.
On a le droit de travailler, boire, fumer de la drogue, scroller pour pas grand chose, jouer aux jeux vidéo… Le temps que c’est raisonnable et que ça n’empiète pas sur le reste.
Voilà ce qu’est une drogue. La drogue c’est tout et rien a la fois, c’est surtout comment ça occupé notre vie.
Un peu comme les aides sociales, ça devient une drogue pour certain, ça empiète sur leur vie de travailleur apte
Ce qui est gênant dans ce rythme effréné de travail, ce sont tous ces boeuf bien embrigadés pour aller enrichir le patron … car le patron il vit très bien de la sueur de l’employé et l’employé il galère comme un malade pour assurer sa survie et celle de son patron, il y a des limites à tout et tout excès est mauvais et destructeur. Il y a des concessions à faire des deux côtés pour que la vie soit plus facile et plus agréable que d’ aller se choper maladie ou crise cardiaque à la retraite ou avant.
En arithmétique, la démonstration tient la route.
Pour l’avoir vécu pendant 8ans, ce rythme de 12 quotidien, j’émets une réserve à votre enthousiasme.
Ma passion est devenue un fardeau.
Changement de cap pour un autre job moins passionnant mais qui me permettait de profiter de ma vie (bcp moins de fatigue !).
Je suis toujours étonné par cette conception du plaisir. Je prends plaisir à travailler, à faire des travaux dans ma maison car j’en suis satisfait en fin de compte. Je ne prends aucun plaisir à boire de l’alcool, regarder un smartphone et encore moins une TV que je n’ai pas chez moi. Le vrai plaisir n’est pas immédiat, celui qui est immédiat est futile et n’annonce jamais rien de bon pour la suite.
Ils mangent quand ? Le dimanche
Dans le pays du « droit à la paresse », où le travail est une valeur de droite, et où le principe de précaution a été constitutionnalisé, ya du mouron à se faire.