Pour le Journal le Monde, il faut changer radicalement de modèle agricole et « reprendre la terre aux machines ». C’est ce que plaide Nicolas Mirouze, ancien élève d’AgroParisTech devenu viticulteur, et qui a « bifurqué » vers l’agroécologie, dans une tribune au quotidien le « Monde » intitulée « Installer un million de paysans dans les campagnes, seule façon de limiter le recours aux pesticides ».
Voici comment démarre cette tribune qui lance un débat très pertinent sur la place de l’homme à la.. campagne ou plus précisément dans les champs.
“Je m’appelle Nicolas Mirouze, je suis vigneron dans les Corbières (Occitanie), mais aussi ancien élève d’AgroParisTech et sociétaire de la coopérative d’intérêt collectif L’Atelier paysan, qui agit pour un changement de modèle agricole et alimentaire. Je me suis établi en 1999 sur un domaine viticole en agriculture conventionnelle et j’ai décidé, dès la deuxième année, de changer de mode de culture, en délaissant les engrais chimiques et en limitant l’emploi de pesticides. Il m’a fallu vingt longues et difficiles années pour m’extraire complètement du modèle de l’agriculture industrielle intensive tout en rendant ma ferme pérenne. J’ai aujourd’hui 50 ans, j’en avais 27 le jour ou j’ai décidé de « bifurquer ».
En France, une partie non négligeable de la population n’a pas les moyens de l’alimentation qu’elle voudrait choisir. Parfois, elle ne peut même pas acheter l’alimentation la moins chère disponible en grande surface : c’est ainsi que, selon l’inspection générale des affaires sociales, 5,5 millions de personnes en grande précarité alimentaire dans la France de 2018, antérieure à la crise due au Covid-19, se procuraient leurs repas quotidiens grâce à l’aide alimentaire.
Cette aide, devenue systémique en France, est distribuée par plus de 200 000 bénévoles, qui subissent quotidiennement toute la violence de cette pauvreté. Elle est abondamment pourvue par les surplus inconsidérés de l’agriculture industrielle intensive (car il faut toujours produire plus) et participe directement à la compression des coûts des produits agricoles et donc à la diminution du revenu des agriculteurs. Elle est également abondamment pourvue par les invendus de la grande distribution, qui se voit ainsi dotée d’une efficiente filière de recyclage. Comble du cynisme : cette nourriture « recyclée » est une source de défiscalisation pour des entreprises dont la contribution est assimilée à un don. Peut-on continuer à traiter d’une façon aussi indigente les plus pauvres d’entre nous, les bénévoles qui les soutiennent, les paysans qui voudraient les nourrir ?
L’autre face de cette triste réalité est que, sur la période 2010-2019, 77 % des revenus des agriculteurs proviennent des aides nationales et européennes. Sur la même période, 25 % des agriculteurs ont un revenu annuel moyen inférieur à 8 400 euros. Sur l’année 2018, 14 % des exploitations françaises ont un résultat courant négatif, selon les chiffres publiés en 2020 par le ministère de l’agriculture. Ce tableau stupéfiant est celui d’un système qui ne fonctionne pas du tout, qui – sans même parler de dégâts écologiques, de rendements énergétiques négatifs ou de perte de qualité nutritive – ne remplit aucun de ses objectifs initiaux : rémunérer les agriculteurs pour qu’ils fournissent une alimentation suffisante, satisfaisante et à la portée de tous”.
Les constats sont justes.
A ces derniers, on pourrait rajouter que les rendements actuels proviennent d’une agriculture profondément automatisée et carbonée. Tracteurs, moissonneuses, des engins à pétrole de plusieurs centaines de milliers d’euros pièces parfois dépassant le million. Des engins fragiles nécessitants des chaînes logistiques conséquentes et tout aussi polluantes. Une agriculture qui doit ses rendements à ses intrants, des engrais aux pesticides nécessitants de très fortes quantités d’énergie pour être produits.
N’y voyez pas une critique de nos agriculteurs mais un simple constat d’un système économique et productif qui s’imposent le plus souvent à eux. Il n’y a donc pas de jugement dans mes propos.
Allons plus loin.
Si l’agriculture de demain devait se “démécaniser” en raison de pénuries durables sur le matériel agricole, en raison de la raréfaction des intrants, en raison de l’explosion des coûts de production à cause de l’envolée des prix de l’énergie, comment faire ?
Comment faire ?
La solution sera assez simple. Démécaniser l’agriculture signifiera réhumaniser les champs et donc les campagnes.
Peu de gens sont conscients de ce qui va nous arriver. Nous vivons dans un présent éternel. Tout ce qui est, a été, et sera toujours. Cette idée de permanence est totalement fausse. Le monde agricole va considérablement changer dans les années qui viennent sous la pression de la transition écologique.
Au moment où j’écris ces lignes personne ne sait si demain il n’y aura plus d’agriculteurs et presque plus d’hommes dans les exploitations qui seront totalement mécanisées et même robotisées, ou si faute de ressources naturelles et énergétiques nous aurons été collectivement contraints à un retour massif à la terre.
Ce qui est certain, c’est que cette idée d’un million de nouveaux paysans n’est pas du tout improbable. Au contraire elle est aussi probable que la robotisation totale.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Monde.fr ici
Des étudiants d’AgroParisTech refusent les « jobs destructeurs » promus par leur école
Lors de la remise des diplômes de la grande école d’ingénieurs AgroParisTech à Paris, des étudiants ont tenu un discours contre « une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours », dans une vidéo publiée le 10 mai. Ils refusent « des métiers destructeurs » auxquels les prédestinent leur école et appellent leurs camarades à les rejoindre dans des luttes écologiques face à l’urgence climatique.
Bonjour. Ce n’est pas le plan de DAVOS!!!!
Il est gentil, pépère, mais sauf erreur de ma part, la culture du raisin :
– ne nourrit pas la population,
– a une forte valeur ajoutée
– est faiblement mécanisable.
Qu’il nous explique comment adapter son concept à la culture du blé et du maïs sans diminuer les rendements de 30% et on en reparle.
Sans compter que l’installation d’un million d’agriculteurs nécessite de leur donner (vendre) des terres qui sont déjà le plus souvent la propriété d’autres agriculteurs qui n’ont pas nécessairement (et c’est un euphémisme) la volonté de les céder à de nouveaux arrivants.
Si ça peut intéresser Le Monde, j’ai plein de belles idées bien germanopratines toutes prêtes à leur vendre.
Et pour le partage des terres agricoles,quelque chose de prévu ?
“Tous aux champs. Pour le Monde il faut installer 1 million de paysans dans les campagnes” ou avoir 1 million d’esclaves pour piocher et récolter et surtout ne pas oublier le fouet pour motiver les troupes!
Bonjour, le constat est bon mais personne ne reviendra à la terre. Dans le village les seuls qui font un jardin c’est nous les agriculteurs et nos familles, les autres essaient une fois puis abandonnent : trop de temps passé, résultats loin des attentes (27 ans dans l article pour atteindre le résultat souhaité alors qu’ Amazon livre en 24h). Et même s’ils sont obligés de revenir cultiver, il manquera l’expérience.
Je retournerai à la terre quand tous les YouTubers et les blogers y retourneront.
Pas avant…
J’ai l’impression de lire du Klaus Schwab: “vous ne posséderez plus rien mais vous serez heureux”.
Pol Pot était lui aussi dans la même mouvence que “le monde”. Un précurseur du bobohisme en faite !!! .
C’est le discours de Jancovici: les emplois industriels et tertiaires sont dépendants d’une énergie qui ne sera plus disponible de manière abondantes (les renouvelables n’en sont pas capables), donc les seuls emplois qui pourraient être créés le sont dans l’agriculture puisque la mécanisation ne sera plus possible faute d’énergie.
Mais cela nécessite une révolution intellectuelle, les jeunes accepteront ils des emplois à l’extérieur par tous les temps?
Et quel sera le prix de la nourriture et la quantité disponible?
Le retour à la terre c’est ce dont était menacés les mauvais élèves comme moi ,enfin ceux qui ne rentraient pas dans le sacro saint moule de l’instruction nationale ,(l’éducation c’est aux parents de la faire),reviendrait on aux fondamentaux ?,ce sera un peu plus dur que de se tordre les pouces sur une “tablette électronique” ou de remplir des inutiles tableaux xl,nos invertébrés sont ils prêts à le subir ?
Bonjour, c’est Pangolin l’écolo.
Et bien, très bien cette tribune.
Bien sûr peut-être demain matin une énergie gratuite et infinie mais du coup ça ne solutionnerait pas grand chose, tout le monde voudrait un SUV Mercedes et bosser devant un fichier Excel…
Donc réinventer une nouvelle paysannerie est un très bon début.
Il faudrait même aller vers un mi-temps travail “autre”/ paysan.
Dans mon cas je fais déjà un temps plein de cadre et un mi-temps paysan….mais ça fait trop 50/50 serait bien mieux.
Reste d’énormes problèmes à travailler : l’image du paysan, la rémunération décente, le logement, l’expropriation pour répartir les lots…etc
(Oui bien que Khmer vert en tant qu’écolo, on a quand même constaté que la collectivisation ça n’a pas été la panacée. Mais il faut aussi éviter chacun son outil….on pourrait imaginer des terres privées et des engins mutualisés…etc)
Mais restons calmes…..avant Great reset et guerre civile inévitable
Bonjour Charles. Malgré toute la tristesse de ce constat, cet article porte en lui l espoir d’un renouveau. La fibre commence à atteindre les points les plus reculés du pays et cela va changer beaucoup de choses. La rurbanisation est tout de même à surveiller pour ne pas artificialiser trop de sols. Le projet est immense, mais malgré la dureté du travail de la terre, la qualité de vie pour chacun peut y gagner beaucoup. Il faudra surveiller les PLU pour éviter des dérives locales, arrêter avec certaines normes stupides en matière d épuration, créer des retenues d eau plus nombreuses et tant de choses encore. Un million de travailleurs agricoles, c’est un retour des services sociaux, des écoles, de l animation… Ce mouvement est déjà entamé, mais il en faudrait peu pour qu il s emballé, d où la nécessité de l anticiper, car le choc campagnards urbains peut aussi être violent comme cela s’est déjà passé dans les patelins conquis par les villes en extension et les cités dortoir. En complément à la végétalisation des villes, l avenir peut être ouvert, ou pas quand on considère ceux qui nous on conduit dans cette impasse et qui sont toujours aux manettes
Les néo-ruraux comme le disait Pablo Servigne… le Monde à juste quelques années de retard !
Réhumaniser est marginal
Cela ne résoudra rien à la situation de fonds.
Lire “un monde sans fin”
Cela explique bien les ordres de grandeur énergétiques entre la puissance d’un individu et celle d’un tracteur.
Bonjour,
Beaucoup d’entres nous ont compris bien avant la « plandemie « …
Mes grands parents on toujours eu recours au jardin vivrier et Papy ayant connu la faim pendant la 2e me disait « si tu sais faire pousser des patates, tu n’auras jamais faim… »
Bien sûr en utilisant la méthode d’agradation par apport massif de matière organique tel le fumier et le compost préservant ainsi le vivant invisible mais oh combien précieux.
Bref, je pense que le retour au champs sera compliqué pour la plupart car s’ils ne donne pas un salaire digne à sa population, ce seront tjrs les travailleurs détachés qui feront les basses besognes…
Lorsque l’on offre à peine le smic à un ouvrier qualifié diplômé en agriculture, comme pour la restauration, les gens n’en veulent plus…
Oui mais voilà…. On ne devient pas paysan d’un coup de baguette magique, diplôme où pas etc ! La terre est “impitoyable”…
Le retour à la terre des soixante-huitards en a envoyé la majorité dans le mur. Belle expérience !
Il n’y aura pas de solution miracle. C’est tout un système à revoir, MSA, SAFER, FNSEA et autres.
Le système actuel est artificiel avec course à la production, aides au sens large du terme, normes souvent ubuesques et j’en passe.
Quant à la mentalité du monde paysan, c’est la pire que je connaisse. Pour acheter ou défendre un lopin de terre éligible à des primes, il y en a qui sont prêts à sortir le fusil.
Depuis 1/2 siècle on a laissé pourrir ce milieu par bêtise et surtout incompétence des dirigeants, sans parler du poids des lobbies. (Marchants d’engrais, semenciers…)
Remettre tout ça d’aplomb demandera au bas mot une trentaine d’années et ce sera chaud, très chaud !
Il faudrait commencer par le commencement: rendre aux citoyens la propriété de leurs comptes bancaires !
Bonjour
Je pense que mettre les “Zelittes” aux travaux manuels a du bon pour l’esprit Par exemple un stage de fin d’études à Sciences Pipo de 6 mois chez un éleveur de vaches a lait serait une très bonne solution de mise en condition de la vie réelle
Le liban est revenue a une agriculture moins mecanisee et moins dependant des pestiticides, quand on a pas le choix on y va. Si on analyse la decroissance energetique qui arrivent on se rend compte que l on a pas beaucoup de solution mais si on le fait intelligement on risque d y gagner moins de cancer plus de biodiversite une meilleur vie du sol,….
Dans mon secteur à la campagne, plusieurs installations ont émergé, bio principalement, et dans la foulée un marché hebdomadaire a vu le jour ainsi que des dépôts avec ventes en ligne, restaurants avec vente de produits locaux, de café librairie avec des discussions avec les auteurs etc..
Des jeunes ont mis en place un site infos sur facebook pour informer des manifestations à venir, des nouvelles du pays à savoir des installations de jeunes, et ça c’est un pied de nez au journal quotidien qui se targue à avancer qu’ils ne sont pas là à faire la promotion des commerçants.
Heureusement que certains jeunes prennent des initiatives et il faut jouer le jeu en leur donnant une chance de progresser.
Il faut ajouter que tout ce petit monde s’agite dans un petit bourg malgré tout avec hôpital ephad, construction d’une residence senior en cours,maison de santé,pharmacie, collèges,piscine, halle des sports,salle polyvalente, cinéma, musée et doté de riche monuments historiques et chemins de randonnées, et de moins de 3000 habitants mais qui progresse avec la venue de nouveaux habitants dont le potentiel est sa situation centrale à moins d’une 1/2 h de moyennes villes.
Bref, le reflet d’une certaine France qui a envie de donner un sens à leur vie et ça je tenais à le saluer et vous m’en donnez l’occasion Charles, ce dont je vous en remercie.
Bonne journée à vous tous,
Y a juste un léger problème, en agriculture, il n’y a qu’une seule certitude: il faut énormément travailler, (et pas faire semblant) pour un résultat quasi insignifiant (les très bonnes années)
Quand aux autres années je vais demander a l’ami bruno de vous expliquer qu’elles sont rentables, moi je saurais pas.
Dernier détail une retraite de paysan avec carrière complète c’est 900 € par mois…
Et je peux vous parler de tous ceux qui se sont installés, qui crèvent la dalle et/ou qui ont fait faillite…
Le Monde l’immonde qu’écrire pour vendre leur PQ, je ne lis plus depuis cette presse aux ordres, je suis un vilain réfractaire, j’aime bien le post de PONG le parallèle avec Pol Pot grand visionnaire assassin de son peuple. Les enfants exécutant leurs parents à coup de kalachnikov
Ce monsieur a parfaitement raison. Sans en vouloir aux agriculteurs qui se sont fait piéger par les vendeurs d’engrais et tous les produits annexes,…. la terre est devenu un support et non une source de nourriture pour les céréales…. sans parler de l’assèchement des sol par les drainages qui empêche l’eau de pluie d’atteindre la nappe phréatique, donc de l’eau de pluie qui s’en va dans les caniveaux pour rejoindre au bout du compte la Mère. Avec les rivières qui sont en manque d’eau, (sauf en cas d’inondation) et non entretenues. Les campagnes polluées par les produits agricoles, de moins en moins de pâturage qui sont labouré….. Oui il faudra bien que cela cesse. La prise de conscience se fait et quelques uns (les particuliers) font de leur mieux pour retourner à la terre. Dire qu’ont voulaient interdire les jardins. Ben voyons
je viens de faire fin 2021, la transition du pavillon de banlieue a une ferme abandonnee pendant 7 annees. j ai un mini tracteur, quelques outils electriques a batterie, tout est a remettre en place, bcp , bcp de travail, pour parvenir a une ferme en permaculture. mais la ferme avait deja des oliviers, de la vigne, des fruitiers, un petit bois et surtout de l esu. Il y a tellement de choses a faire !!! mais c est un projet exaltant. ca demande bcp de connaissances , de la flexibilite et de l humilité, ca permet de s emerveiller quand on entend un coucou ou qu on voit passer un petit faon sur le chemin de terre ( ou un sanglier, un renard, des petits lievres, une fouine ou une couleuvre) qui mene a la ferme, dans le centre du Portugal. le seul bruit du village voisin que j entende est la cloche de l eglise, si le vent souffle dand le bon sens. selon l ancien fermier, aue j ai rencontré, j aurais une production ptentielle de 7 tonnes de cerises, 150 litres d huile d olive, 350 kilos de miel, 1200 litres de vin, 700 kilos de pommes de terre des haricots, des courges… la ferme permet aussi de nourrir deux ou trois cochons. de produire son bois de chauffage. enfin j y suis pas du tout. aucune cerise cette annee, la pluie a fait tomber toutes les fleurs, alors j ai aucune cerise !!! en plus du potager, et des autres fruitiers. la ferme produirait assez de calories pour nourrir 30 personnes par annee. j espere y parvenir un jour. c est exaltant!!!
Alors, que l ‘aménagement du territoire était une priorité et une chance , rien n ‘a été fait.Et plutôt le contraire , une pure démagogie, encore plus de concentration dans les agglomérations avec tous les problèmes induis , humains etc….Si, cet aménagement territorial avait été engagé depuis 30 ans , nous n’en serions pas là.
En effet, au lieu de faire des agglomérations hors de contrôles avec une finalité sans issue,nous aurions du engager de réequilibrerles territoires et notamment ruraux avec pourquoi pas une attribution de maisons aux plus mal lotis , en les aidant à s’installer et les accompagner , à plusieurs niveaux , avec comme objectifs une auto-suffisance alimentaire , énergétique , de trouver un travail , de tisser des liens sociaux et permettant un meilleur maillage territorial.
Ces déplacements de populations seraient uniquement volontaires. Même,si il ‘y avait une déperdition inhérente à ce projet , l’impact aurait été trés positif .
Proposer, ou envisâger 1 million de personnes dans l ‘agriculture serait utile , pour revenir à une autonomie alimentaire, mais seule une planification écologique agricole pourrait y parvenir, mais des problèmes de taille vont surgir , des salaires misérables , un travail pénible ,éreintant , des aléas climatiques , une déperdition humaine extrêmement importante etc….. la macronie en est complétement incapable , car figée dans une idéologie fanatique libérale qui n ‘est que chaos , spéculative , et sans issue définitive.
La seule issue crédible sera la planification écologique agricole de la NUPES de Mélenchon , car sérieusement travaillée, avec des acteurs agricoles sérieux comme la Confédération Paysanne notamment . Personne ne doute de la rudesse de ce changement a opérer mais vital pour la France , mais avec les compétences agricoles reconnues , des acteurs agricoles solides , nous irons vers un modéle agricole que d’autres Pays regarderont avec attention et pourra servir de modéle.
IL est nécessaire de faire confiance à la Nupes , un autre chemin ménera notre Pays , dans une dépendance toujours plus grande avec une crise alimentaire qui sera plus grave , plus importante que celle que nous constatons aujourd’hui.
Pour ma part , je n’ai pas attendu , en 1 an , plantation de 90 arbres fruitiers , 50 m2 d’ avoine ( simple a récolter) semer en octobre 2021 , une ruche , 300 m2 de jardin , des poules, une communauté de voisins dans le partage .
Rien n’est impossible , si la volonté , la ténacité , la patience sont là.
a ces paysant , les povre paysant qui gagne un rsa par mois mais on un domaine agricole a plusieurs million , des machine de centaine de millier d’euro , nouriture , maison etc etc
Tout ça va finir par une espèce de “grand bond en avant”, humain d’abord.
Les jeunes devraient faire une espèce de service, agricole cette fois, qui permettrait de décharger les villes de pas mal d’habitants.
Après tout, j’ai connu ça dans mon enfance et je n’en suis pas mort : j’ai pendant les vacances d’été fait les dépiquages, répandu le fumier dans les champs, gardé les vaches ou les oies, ramassé les patates, fait les vendanges etc.
Comme je le disais il y a presque 50 ans “Les bœufs ou les chevaux SE RENOUVELAIENT, les tracteurs et les moissonneuses NON.
Dureté de vie, retraite, considération, il va en falloir des crèves la faim avant le retour aux champs
Car en plus tu peux donner le meilleur de toi même et être mis en échec par les éléments..
Un tracteur, c’est mini 40L à l’heure et le poids du conducteur n’y est pas pour grand chose, alors la robotisation ne changera pas les problèmes énergétiques.
Si nous expliquions à nos enfants que la terre qui se trouve sous leur pieds est un élément fondateur de leur vie, nous ferions déjà un grand pas.
Quand je vois ce que les agriculteurs conventionnels ont fait de leurs terres , on a du soucis à se faire….
500 suicides par an d’agriculteurs
difficultés à trouver des saisonniers , mauvaises rémunérations pour tous , des ça va pas être évident tout ça
Très joli, mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que signifie “dé-mécanisation”?
J’imagine que vous avez un potager. Si vous êtes sur une bonne terre, la travailler à la main est relativement aisé. Mais
Chez moi, j’ai 200 m2 de potager, mais la terre est argileuse. A force de l’enrichir et de la travailler, elle devient un peu meilleure, mais malgré tout, la terre, c’est très pénible à travailler.
J’ai même fini par acheter un motoculteur pour m’aider, surtout au printemps.
Sans compter que si on veut revenir au “tout bio”, il faudra des quantités phénoménales de fumier, de compost et de terreau. On va les chercher où?
Si on en est réduit à devoir renvoyer aux champs de gens pour travailler la terre manuellement, c’est qu’on sera tombé très bas, et qu’on connaîtra des famines.
Mon mari est vigneron depuis 40 ans, le vin nous a fait vivre, mais ce n’est plus le cas depuis plusieurs années, et nous vivons de mes revenus, cas courant en agriculture. hélas
Mon mari vendange à la machine, désormais, difficile de garder des vendangeurs, mal au dos, et autres bobos. Certes, les vendanges, c’est dur, mais tous les travaux viticoles à pied le sont. Et plus grand monde ne veut être ouvrier agricole.
Alors, 1 million d’ouvriers agricoles ? Bosser dur, se bousiller le dos, et tout ça pour un salaire de misère ?
Quant à s’installer, comme l’ont fait remarquer les autres commentateurs, encore faudrait-il trouver des terres… Car on ne cultive pas des légumes partout. Nous en faisons, pour notre consommation personnelle, mais notre terrain ne s’y prête pas vraiment, et aucun maraicher ne pourrait en vivre, sauf à changer la nature du sol.
Donc, ce genre de belle idée de Parisiens bobo, comment dire… Pff…
J’en connais qui a renvoyé tout le monde au champ avec un petit livre rouge. Il a aussi demandé de construire des mini haut fourneau à la campagne. Résultat des millions de mort de la famine.
Si cela parait dans “le monde” c’est que les bobos des villes ont peur de ne plus avoir à manger dans le cas où il n’y aurait plus de machines agricoles …
Pour une fois ils n’ont pas forcément tort.
A l’apparition des tracteurs (industries militaires sans parler de l’agent Orange…)
>> 3 mios de chômeurs !
Les solutions sont connues depuis longtemps : moins de viande, moins d’imports, plus local, moins industriel, moins d’intrants, redonner vie au sol, mieux gérer l’eau… etc, etc…
Ceux et celles qui procrastinent feront pousser des navets dans le Metaverse.
Ceux et celles qui agissent aujourd’hui apprennent et s’organisent.
C’est-ce pas là une formidable opportunité d’être pionnier dans un domaine passionnant ?
Bonjour !
J’ai connu le travail agricole façon milieu du 20ième siècle (très peu mécanisé et très peu carboné) et je vous le dis, sincèrement, vous n’aimerez pas ça.
16 heures/jour, 7 jours/7, dans le froid ou sous une chaleur suffocante, mal payé, mal considéré…
Qui serait volontaire pour ça ?
Bonjour à tous
Après avoir fait le fameux remembrement, en supprimant les haies , les bosquets, les petits bois, qui retenaient les eaux pluviales, pour avoir des champs immenses nécessitant d énormes machines , d emploi engrais, reviendrions nous à plus de logique ?
Cet article du journal “Le Monde” a un goût de révolution agricole à la chinoise: Mao envoie tout le monde(surtout les cadres dirigeants du parti communiste chinois travailler la terre)…
Avec un Macron, président socialiste et banquier de gauche, à la tête de l’état français!
Je ne m’en réjouis guère car je pense à nos libertés…Liberté j’écris ton nom!!! Qu’es-tu devenue???
Quand on parle avec des paysans, quand on les écoute, quand on les regardes ça fait peur… J’habite le milieu rural et leur capacité de réflexion, d’adaptation et de prise de bonnes décisions est nulle…… Une grande part de ce qui leur arrive est de leur fait, ne soyons pas hypocrites. Ça ne vole pas haut dans ce milieu…..;
Pour être un pur campagnard. Toute cette révolution va se faire dans le sang et les larmes.
On a déjà des problèmes pour trouver une main d œuvre au smic pour remplir les postes existants dans les métiers de la terre qui demandent une main humaine comme la vigne ou les fraises ou encore la plupart des fruits.
Travailler la terre c est dur. Je produis 80 pourcent de ma production à la main foin pour mes animaux compris et je n ai pas besoin d aller à la salle de sport si on se comprend.
Il faudra que les ventres soient vraiment vides et que le rsa soit rikiki pour que tout d un coup le courage apparaisse dans une certaine partie de la population habituée au tableur Excel ou plutôt aux jeux vidéos.
En plus c est bien de vouloir aller à la terre mais à qui appartient t elle? Soit à des entreprises soit à des agriculteurs très riches et la plupart du temps à leur banque… la terre est la seule valeur. Ce n est pas l or mais bien la terre qui rend l homme riche. Les nouveaux serfs sont en route!
Et puis la qualification! Quoi qu on en pense chez les lettrés n est pas fermier en naissant. C est un métier qui s apprend. Peut être vite certes mais il sera toute suite moins facile de traiter un champs de blé ou de soigner des porcs dans un monde de pénurie d intrant. Il faudra de l expérience pour y arriver et sûrement des années de récoltes miséreuses… et je parle d agriculture traditionnelle. La permaculture fera mourir les gens de faim!
Heureusement les migrants arrivent ! Leur place sera toute trouvée pour trois francs six sous pour que les tableurs excels continuent d exceller et les faceboukiens de Facebooker!
@ Merisier sur 3 juin 2022 à 9 h 14 min
“défendre le lopin de terre” Bien sûr lorsqu’il a été acquis au prix non pas de l’argent mais d’efforts physiques très conséquents.
Petite scénette amusante avant hier. l’écolo bien sympa de la rue est passée devant plusieurs paysans avec une faux en bois vernis toute neuve (très chère), les bottes aux pieds et en bermuda. Les pecnos se sont regardés..se faisant des clins d’oeil.
je suis paysan mais une pièce rapportée comme on dit et j’ai connu vu mon age l’agriculture des années 50. Les familles d’agri avaient un minimum de 7 enfants tous “volontaires” pour aller au champs travailler..
Ma mère instit en milieu rural en béarn dans les années 30 avait une classe unique de près de 60 gosses Et ces gosses devaient savoir lire, écrire et compter avant Pâques car apres ils partaient tous travailler dans leurs fermes respectives….
alors mettre un million de personnes pour un retour à la terre, moi je veux bien mais alors ce sera ou manger..ou manger…avec une alimentation faisant 50% du budget d’une famille…….comme avant…
Quoi Macron n’a pas encore installé 1 million de migrants illégaux dans les campagnes ? Oups on me souffle que les illégaux sont des fainéants… ah bon… mdrrrrr
Monsieur Nicolas Mirouze a tout à fait raison,
Pour “réhumaniser” ne faudrait-il pas supprimer les taxes et charges en tout genre qui pèsent sur les salaires et l’emploi ? …
et taxer les robots et zautomates en tout genre qui détruisent l’emploi !
Je sais, je sais… les patrons du CAC40, les politicards, les zénarques et les syndicalistes sont tous vent debout contre cette solution qui leur retire des profits et du pouvoir.
Bonjour,
MDR….!!!!!!
J’l’avais pas vu…cette news !
C’est bien de la « Boboserie » de parigot…!!!!!
1 miyyyon….!!!!!!
Carrément !!!!!!
Mr Le Monde…t’as une idée du nombre de paysans qui se pendent dans ce pays chaque année…!!!!!!!
J’habite dans une petite ville (moins de 20.000h) entourée de champs, avec ralentissements quotidiens sur les nationales, cause tracteurs en vadrouille…!!!
Quand ça pulvérise à l’hélicoptère…je ferme vite toutes les fenêtres !!!!!
Les trottoirs du bled sont quotidiennement squattés par des « djeun’s » qui tapent deux euros (C le nouveau tarif…inflation oblige) !!!!!
Au marché, il y a 5 familles de « bio » ….si tu te pointes à 10h….tout est vendu….trente patates…5 bottes de carottes…et 10 salades….chacun sur leur présentoir….!!!!!
Et tout ce p’tit monde est au taquet !!!!!
1 myyyyon de paysans…!!!!!
Elle va m’faire ma journée celle là….
Merci Charles d’avoir relayé !
Merci Monsieur Le Monde….attention votre costard Hugo Boss et vos Weston…y’a de la boue…ça salit…!!!!!
Je rigole, je rigole….
VG
Un exemple concret encore c’est l’histoire de 2 éleveurs de porc qui malgré leur élevage de 600 porcs n’arrivaient pas à s’en sortir.
Las de produire de l’intensif ils ont compris qu’ils ne pouvaient plus continuer dans ce système et ont fait un grand pas en arrière.
Ils n’élèvent plus que 60 porcs et ont choisi un mode d’élevage raisonné et ont ouvert en annexe un magasin de vente. Chaque éleveur a un week end sur deux, bref un choix qu’ils ne regrettent pas.
Source : reportage régional en Bretagne.
Jusqu’en 1970 la plupart des familles avaient un jardin potager et verger ouvrier, avec poulailler et lapins. L’engrais c’etait le ramassage des feuilles mortes. Elles construisaient aussi leurs maisons, au le second oeuvre, faisaient les habits, reparaient tout. Elles etaient libres ! Car autonomes. Maintenant nous ne sommes plus que des animaux domestiques.
Et arretons d’emmerder les Russes, et on aura de nouveau énergies et engrais en abondance. Et la vodka en prime.
Impossible d’en revenir à du travail peu mécanisé avec une main d’oeuvre payée au SMIG tout en permettant à tout le monde de se nourrir suffisamment. Avant, il y avait moins de charges salariales et le salaire minimum agricole était inférieur au salaire minimum ouvrier. Par contre, pour ce qui est des verdures et fruits, possible que chaque propriétaire de maison avec jardin remplace la pelouse par des cultures et le sport par le travail du jardin. Ainsi, la maison individuelle ne sera plus espace perdu pour les cultures.
L’évocation d’un retour de quelques millions de personnes aux champs n’a rien de saugrenu
Dans un monde avec un approvisionnement énergétique décroissant, il faudra faire des choix
Intrants pour l’agriculture ou super-tracteurs robotisés qui font tout?
Sauf énorme catastrophe dans les choix énergétiques, genre délire du tout renouvelable imposé sans mesure, on continuera à avoir des tracteurs et des engins mécanique dans les champs
Par contre, ils seront probablement moins dépendant à une électronique venant du pays du charbon
Ce qui est à craindre aussi, c’est une forte baisse des rendements du fait du changement climatique en cours
Après, 1 millions de personnes aux champs qui ramassent le blé à la faux, je n’y crois pas trop
Mais quelques millions de citadins qui vont vivre dans la ruralité et ont un jardin qui leur apporte un bonne partie de leur légumes, et des poules (de cristal?) c’est loin d’être complètement idiot
A noter qu’entre les ouvriers agricoles, et les ouvriers des usines issues de la réindustrialisation du pays, nous aurons résolu le problème de Parcoursup puisqu’il y aura quelques millions de jeunes qui n’auront plus la chance de pouvoir aller à l’université
seule, la faim pourrait pourrait obliger les gens compétents à cultiver la terre, encore faudrait il que les autres ne leur volent pas la récolte
Tout le monde ne peux se plaire à la campagne – et les paysans ont commis pas mal d’erreur (ma famille cauchoise) – Dans le pays de Caux (Yerville Doudeville) on remet les haies ! plus dans le nord, la betterave sucrière est à remplacer par du blé, de l’avoine ou du lin ! on a le sucre de canne des iles et c’est meilleur ! retour aux percherons, les pauvres, mais les énormes tracteurs coutent cher et tassent la terre. Quant à l’élevage industriel, stop et mangeons moins de viande – allez dans la calvados dans une usine à taureau et regardez comment on prélève le sperme !! dans mon jeune temps, on mettait la vache avec le taureau dans un pré !!
Salut Vincent Gîte, viens chez moi dans les Cévennes, sans engrais les châtaignes viennent, sa a nourri mes ancêtres jusque il y a pas longtemps (30 ans). Par contre le fait de mettre 1 millions d’ouvrier dans les champs, sa ne va pas poperiser une partie, voir tout le monde avec tout sa(influa….). Il va faire tout noir!!!
Il n’y a pas métier plus noble que paysan. Il n’y a pas non plus métier plus dur. Après 68 on a vu beaucoup de diplomés ou diplomables aller s’installer en Ardèche . A part ceux qui sont morts sur “leur terre” tous sont revenusquémander un emploi de fonctionnaire.
Très bon article, très intéressant ! Merci
en fait, personne ne se souvient de “comme c’était avant ”
Mes parents étaient métayers dans une ferme de 27 ha. Polyculture, et aucune mécanisation. rendement à l’hectare faible car le seul engrais utilisé était le fumier des vaches. Ah oui, tout était bio mais je vois mal les enfants d’aujourd’hui prendre un seau après l’école et faire la chasse aux doryphores comme je l’ai fait , aider les parents aux champs et oublier week ends et vacances.
Dès que cela a été possible, mon père a préféré être manoeuvre (la paye n’était pas grosse, mais elle tombait tous les mois) et ma mère faisait des ménages. Cela m’a permis de faire des études d’avoir un bon salaire et aider mes parents en retour.
Revenir aux méthodes des années 30 ne peut être qu’une lubie de bobos écolos. La réalité de la vie de paysan les ramènera vite sur terre.
Enfin un peu de bon sens, sans revenir à l’âge de pierre un mix équilibré pourrait être envisagé
Il faudra également payer plus cher une bonne alimentation et aller moins passer un week-end à New York, et acheter moins de smartphones
@Pousse-fumier,
Avec toute ma bienveillance, je pense que vous ne connaissez pas grand chose aux lois fondamentales du fonctionnement d’un sol, des plantes et des innombrables interactions dans un écosystème. Notre agriculture productiviste, hyper mécanisée, bourrée de pesticides, dévoreuse d’énergie carbonée, destructrice d’emploi et du “Bon Sens” paysan, n’a abouti qu’à une destruction sans précédent de la fertilité naturelle des sols, à une érosion massive de la “bonne terre” arable et nourricière en squeezant totalement les lois du “Vivant”.
On sait (cf. recherches INRA & autres – très nombreuses publications + expériences individuelles) qu’on peut atteindre des rendements absolument incroyables jusqu’à 40 tonnes/ha en pratiquant une toute autre agriculture respectueuse du “Vivant”, en aidant la nature et en l’accompagnant intelligemment. Évidemment, elle demande beaucoup plus de main d’œuvre, de connaissances et d'”intelligences”, mais c’est là que l’agriculture devient totalement passionnante au lieu d’être stéréotypée en appliquant de vulgaires “recettes de cuisine” (so sorry, je n’ai rien contre la Cuisine, bien au contraire) et des intrants en masse.
En tout cas, je rejoins totalement les propos de ce viticulteur et des remarques toujours pertinentes de Charles.
Propos d’un humble citoyen, qui, depuis 50 ans, essaie de pratiquer et continue à enseigner et transmettre les bases d’une agriculture très “scientifique” mais raisonnable, productive et humaine.
C’est le programme de JEAN LASSALLE : relancer la France par le monde agricole… un Plus incontestable pour l’économie, l’emploi, le contrôle de la pollution Si l’agriculture est propre, plus de proximité avec le consommateurs et moins de logistique terrestre ou marine ces fléaux destructeurs de routes et de la mer qui sollicitent prélèvements fiscaux pour réparer route, dépolluer lesleux… etc. BREF la vraie ECOLOGIE quand on aura un vrai président…
Le problème est vrai nos agriculteurs vendent à perte au point de faire appel à la planche à subvention pour équilibrer les comptes. Il faut que l’on payent notre nourriture plus chère pour alléger (supprimer) l’impôt qui sert de subvention aux agriculteurs.
“Dé-mécaniser l’agriculture” … … … excusez moi j’ai cherché pendant 3 secondes ce que cela nous apporterai … une récession encore pire que celle qui nous attends.
On peut envoyer tout le monde dans les champs mais c’est tout les autres secteurs d’activité qui vont se retrouver en manque de main d’œuvre.
Si on a pu développer le secteur du tertiaire c’est justement parce qu’on a automatiser le secteur primaire et secondaire.
Aujourd’hui on commence tout juste à automatiser le secteur du tertiaire avec l’informatique pour se libérer de la paperasse encombrante et vous voulez revenir en arrière ??
On a pas mécaniser l’agriculture pour la rendre plus productif mais pour alléger la charge physique des travailleurs agricole.
On a pas mécaniser les industries pour vendre plus, mais pour vendre moins chère.
On commence à automatiser l’administratif pour libérer du temps de cerveau disponible et l’allouer au prochain progrès. (pour moi c’est l’IA mais c’est un autre sujet)
Mettre tout le monde dans les champs pour produire plus est une ineptie notre pays produit suffisamment de nourriture pour nourrir tout le monde.
Dé-mécaniser l’agriculture pour embaucher plus de personne c’est comme revenir à l’époque des dactylos alors qu’on a encore plein d’imprimante qui fonctionne.
On n’a pas regretter nos moine copiste. On ne doit pas regretter la vieille époque où tout le monde devait travailler dans les champs pour assurer sa survie.
La mécanisation de l’agriculture est justement ce qui nous a permis de commencer à se focaliser sur ce qui nous importe vraiment, la santé, la recherche, l’industrie, le bien être humain dans sa globalité et pas seulement sa survie.
Si les gens ne peuvent pas se payer à manger c’est certainement pas à cause du prix de la nourriture.
Les grandes surface enregistre 3% de marge en moyenne.
Le peuple est accro au gras, au sucre, à l’alcool, à la cigarette, à la nourriture en livraison.
Je sais pas si vous avez regardé l’argent dépensé dans ces addictions sur votre compte en banque mais dans mon cas je n’aurai pas de problème d’argent si j’étais pas fumeur et heureusement que je suis pas alcoolique en prime sinon j’aurais effectivement pas de quoi manger du tout.
Mon budget moyen en nourriture est de 250€/mois et là je mange beaucoup quand c’est le cas, je fais même à manger pour mes amis en prime.
Mon loyer est de 550€ hors charge je touche 900€/mois … avec mon chômage étrangement je suis toujours en vie et sans carences alimentaire.
Les loyers représente plus d’1/3 du salaire perçu et notre pays est addict au gras au sucre à l’alcool et à la cigarette.
Si vous voulez savoir pourquoi certaines personne ne peuvent manger à leur faim. Il faut d’abord regarder les dépenses qu’ils font en dehors de l’alimentaire (vu au dessus)
Régler les problèmes d’addiction cité plus haut et de la spéculation immobilière, c’est déjà un gros problème en moins dans le budget des Français et donc pour l’alimentation.
Une fois ce problème réglé (facile à dire je sais ^^)
On pourra commencer à monter les prix de la nourriture et mieux rémunérer nos agriculteurs.
Ça se fera au détriment des propriétaires et des bailleurs, oui et alors ?
Mon Loyer de 550€/mois ne doit pas être un prétexte à rembourser le crédit de mon propriétaire a ce que je sache. L’appartement est neuf ne nécessitera pas rénovation avant très longtemps. Je paye un droit d’utilisation du bien.
Je suis pas un business angel qui accepte de se faire arnaquer en payant un bien dont je ne serai jamais propriétaire. A ce que je sache l’impôt foncier et les charge de la copropriété ne justifie pas un tel prix.
On a accepter de dire qu’on a le droit de faire autant de marge que l’on veut sur un bien de nécessité première.
Je ne supporte pas l’idée que l’on dépendent de l’état pour vivre dans un kolkhoze. Il faut donc réglementer les loyers en indexant une marge suffisante pour couvrir les coûts d’entretiens futur de l’appartement.
Si il y a de la casse il y a toujours la caution qui peut sauter.
Comme dans tout les budgets équilibré, il faut regarder les dépenses pour comprendre pourquoi les revenues sont insuffisants. Supprimer les dépenses qui ne servent pas et réorienté le supplément là on a un manque d’investissement.
Réduire le budget logement pour augmenter le budget alimentaire est pour moi la seul solution à la fin de cette crise de subprime qui n’en finis pas.
(désolé pour la longueur mais il fallait prendre un peu plus recule pour voir le problème dans son ensemble).
Ce point de vue est non seulement juste, il est le portrait du seul futur possible. Mais comme, pour tous les savoirs perdus, ça va prendre un bail avant que la terre soit sainement rénovée et comprise pour permettre à certains de s’en nourrir. Ce futur est celui d’une agriculture vivrière, d’un ré-ensauvagement de la nature et cela ne sera accessible qu’à une fraction de la population. C’est simplement inéluctable. Maintenant que cela se passe bien ou mal, est une autre affaire.