« La ministre du Commerce et des PME, Véronique Louwagie, a annoncé la pérennisation de l’utilisation des titres-restaurant en supermarché à compter du 1er janvier 2027, ainsi que la fin du format papier. Deux annonces majeures qui bouleversent les équilibres d’un système déjà sous tension. »
« Cette décision s’inscrit dans une logique de pouvoir d’achat, alors que l’inflation alimentaire reste une préoccupation majeure », a justifié la ministre braquant les professionnels de la restauration qui aimeraient que les tickets restau leur soient uniquement réservé à eux, car et c’est très logique, les tickets restau que vous ne consommez pas au restau vous les consommez évidemment au supermarché pour faire vos courses du quotidien.
Les restaurateurs sont donc vent debout alors que leur secteur souffre terriblement depuis le Covid et l’inflation qui a rogné les marges de même que les PGE qui poussent les restaurants les plus fragiles vers la faillite.
Déjà en janvier dernier, lors de la précédente prolongation, l’Umih (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), principale organisation représentative du secteur, dénonçait un « mauvais coup porté aux restaurateurs ». Le syndicat redoute que cette mesure n’entraîne une érosion progressive de la fréquentation des établissements, au profit de la consommation domestique.
Face à cette grogne Véronique Louwagie évoque la possibilité d’instaurer un « double plafond » des titres-restaurant, plus élevé pour les repas pris en restauration, et plus limité pour les achats en grande distribution, sous réserve de faisabilité juridique.
Enfin les tickets-restaurant papier vivent leur dernières heures puisque la ministre a confirmé qu’à partir du 1er janvier 2027, ils seront entièrement dématérialisés.
Si l’on peut comprendre la praticité notamment pour les commerçants pour qui le format papier est une véritable tannée de gestion, la véritable raison c’est le contrôle toujours plus resserré de ce que nous faisons, nous les gens, la population. Les tickets papier peuvent servir à payer des sommes bien plus importantes que ce qui est « autorisé » par jour car ce n’est pas vérifiable par les « sévices de l’Etat ». Du coup rendre impossible ce « petit à côté » est devenu possible grâce à la carte ticket restaurant qui vous oblige informatiquement à ne jamais dépasser les seuils autorisés par notre nounou l’Etat, une nounou devenue méchante, malveillante et violente à l’égard de ses enfants…
Alors effectivement croisons les doigts pour que les seuils d’utilisation soient relevés pour les restaurants, sinon les tickets restaurant n’auront plus d’utilité car il ne faut pas oublier que le salarié en paye la moitié sur ses deniers personnels, payer même la moitié de quelque chose que l’on ne pourra pas utiliser pleinement c’est toujours trop cher.
Là aussi l’éEtat va casser et détruire un système qui marchait très bien et permettait de faire tourner l’économie… sans travail au noir ni fraude fiscale car les tickets restau ne sont pas du « black » !
Ils sont tout de même devenus fous, mais ,nous le savions déjà.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Avec un état corrompu, mondialiste et à la solde de la cabale, ils se foutent pas mal du quidam, quand le mouton aura compris que ces voyous ne fonctionnent que pour eux, s’ils n’est pas trop crétin, ce dont je doute, il réagira. L’arabe sacrifie le mouton à leur fête musulmane, là, le processus est le même. On est à leur niveau. Triste pays.
1) L’Etat a ré-inventé le travail au noir : Heures sups dé-fiscalisées, tickets restos, … !!
2) Le ticket resto : Une aide pour le salarié ? (une augmentation de salaire ferait l’affaire !) ou une aide sectorielle (soutenir les restaurateurs … qui ne sont donc plus obligés de baisser les prix pour faire venir le client !
Pauvre système, pauvre France …
Une conséquence indirect de cette dématérialisation sera une perte net de la marge des gestionnaires de ticket restaurant ( intermédiaire entre restaurant et les entreprises/salaries)
car 2 à 3 % de leur marge selon mes souvenirs d’une conversation avec un cadre d’une de ces sociétés, provenaient des tickets resto laissés dans la poche arrière du Jean lors du passage à la machine à laver, ou que la date limite d’utilisation des tickets était dépassée.42
croisons les doigts pour que les seuils d’utilisation ne soient pas baissés pour les achats dans les supermarchés (tout en conservant le seuil « bas » actuel de 2 tickets pour les restaurants), ils en sont capable !
ça devient un coupon (de rationnement) alimentaire pour gens qui travaillent, pas sympa la perspective.
Me concernant, depuis que les restaurateurs ont demandé le pass je n’y mets plus les pieds.
Le jour où les tickets Restaurant ne seront plus utilisables pout les courses, j’y renoncerai.
Ils m’ont privé de ma liberté, qu’ils crèvent !
A mon humble avis, la vraie question qu’on devrait se poser, c’est comment on en est arrivé à devoir payer des salariés en partie avec des « bons d’achat » sous forme de tickets-restaurant, alors qu’il existe un truc très simple qu’on appelle la monnaie, appelés aussi « euros » sous nos latitudes.
En tant que salarié, je préfèrerais de loin que cet « avantage » me soit payé par du vrai argent dont je disposerais librement.
Comme on dirait en Argentine à propos de ce système stupide, dispendieux et inutilement bureaucratique : Afuera.
Ce que vous essayez de faire ici, cher Charles, c’est d’essayer d’optimiser un système inepte alors que la seule attitude sensée serait de le supprimer…
Que pensez-vous de la vidéosurveillance ?
Avec la reconnaissance faciale qui arrive à grand pas ?
Ils aiment que ce qui est compliqué, difficile pour ceux qui ne rêvent que de simplicité et de facilité. Si on pouvait les arrêter…
Dématérialisés ? Comment feront les gens qui n’ont pas de smartphone ? Déjà, chez LIDL, la carte de fidélité est dématérialisée ; une enseigne où on a le plus de chance de trouver des gens sans smartphone !
La guerre contre les pauvres continue. Après avoir imposé aux fast food de mettre de l’eau de javel dans les conteneurs d’évacuation des aliments, la gauche veut empêcher les SDF de pouvoir s’acheter a manger avec des tickets que peuvent leur donner des salariés. C’est quoi la prochaine étape ? Interdire aux SDF de venir mendier en ville et de crever loin du regard des bobos des villes ?
C’est clair que le plafond à 25 € par jour ne favorise pas la restauration. Un resto, en famille, c’est minimum quatre fois ce montant, le plus souvent.
Du coup, faut changer le nom et appeler ça, Ticket Supermarché. Depuis que j’ai la carte au lieu des tickets, je ne l’utilise plus autrement.
Tickets ou carte j’en veux pas.
Je veux que le montant correspondant soit versé sur mon salaire, tout comme les chèques vacances, culture, rentrée scolaire et tutti quanti.
Y’en a marre!
Je viens de bénéficier de la carte ticket restaurant pour la première fois dans mon nouveau travail…et je souhaitais l’utiliser en vacances, au restaurant, pensant naïvement que c’était possible…
Eh bien non, interdit de se faire un petit plaisir en dehors de son département….alors que la carte restaurant est financée pour moitié par mes sous et qu’elle aurait pu faire tourner l’économie en vacances….une mini injustice de plus qui vient s ajouter aux mini injustices quotidiennes qui nous pourrissent la vie
La loi du 28 avril 1832 modifiait le Code Pénal, et la formule adoptée généralement était la suivante:
« L’ARTICLE 139 du CODE PÉNAL punit des travaux forcés à PERPÉTUITÉ ceux qui auront contrefait ou falsifié les billets de banques autorisées par la loi, ainsi que ceux qui auront fait usage de ces billets contrefaits ou falsifiés. Ceux qui les auront introduits sur le territoire français seront punis de la même peine. »
Mais ça, c’était avant, hein ?
Au vu de l’article 1 du code civil du 15 mars 1803, on peut légitimement se poser la question… (voir le livre « Pas de Roi pas de Loi: Une terrible nouvelle pour la justice Française à ne se servir en justice qu’avec la plus grande précaution » de Philippe FORTABAT-LABATUT)
De nos jours, tout n’est que titrisation financière,
Pauvres de nous !
En Belgique, il n’y a pas de limitation de montant par jour. J’ai mes chèques-repas sur carte de paiement. Si je veux, je peux dépenser tout le montant mensuel (plus de 100 euro) en une fois au supermarché.
Tous ces tickets machins n’ont pour utilité que de FLÉCHER l’argent qu’ils contrôlent. Ceci n’a AUCUNE utilité pour l’utilisateur final !
Je propose la dématérialisation ultime : virez tout et donnez l’argent en contrepartie. Si par exemple on a un problème grave de santé et qu’on ne PEUT VRAIMENT PAS manger « à l’extérieur », on ne peut pas. L’employeur qui ne donnerait pas des tickets machins s’expose à un lourd redressement fiscal (fait vécu).
On a pas besoin d’un millionième « dispositif » à la noix juste histoire d’afficher qu’on fait quelque chose. Virez tout et laissez les gens vivre !!
ça me fait penser au livre « Great Reset » qui se penche à un moment sur la disparition des restaurateurs et petits commerces… On a bien l’impression qu’on fait tout pour que ça s réalise.
Une pensée pour l’euro numérique qui arrive à grand pas…
Je n’ai jamais bénéficié de ticket restaurant , l’employeur se contentant de subventionner sodexho « la merde qu’il vous faut ».
Les TR en carte sont une caricature où tous ces gigolos de fonctionnaires se sont faits plaisir pour imposer des règles « castratrices ». Plafonds, jours, montants, sans compter la définition de ce qui est éligible. Alors oui certes, tout est logique, mais ridiculement castratreur in fine. Pour rien !
Un exemple symptomatique de cette volonté d’hyper contrôle, ce qu’évidement le papier ne permettait pas aussi finement.
Un parallèle serait le fameux euro numérique qui arrivera un jour.
Les TR ont ete crees pour imposer une participation des employeurs car de plus en plus de salaries ne pouvaient rentrer chez eux dejeuner, vu l’ eloignement de leur emploi par rapport a leur domicile. Cette participation pour permettre aux salaries de dejeuner, (repas du midi exclosivement), correctement a un prix reduit en proportion de leur participation aux prix du TR. Comme toujours, une bonne idee a la base se retrouve devoyee dans le futur de differentes facons. Black de certains restaurateurs et modifications pour permettre de depenser ailleurs le TR. Est-il encore au gout du jour ? Je pense que le nombre de salaries ne rentrant pas dejeuner chez eux est plutot en augmentation. Je pense que le TR en lui meme n’est pas en cause, mais que se sont plutot les charges sur les salaires qui incitent les salaries a vouloir depenser le TR ailleurs.
J’allais déjà très rarement au resto mais depuis le pass j’y vais encore moins. En gros quand on m’invite.
Le ticket restaurant sinon c’est un peu comme le chèque vacances. Une lourdeur administrative accablante où on passe plus de temps à savoir ce qu’on peut acheter qu’à acheter.
Les tickets resto sont fait pour les salariés, pas pour les restorateurs.
Leur but est de permettre aux salariés de pouvoir payer leur repas.
Mais tout le monde n’est pas parisien à faire un resto chaque midi.
D’autres cuisinent leur repas.
Les restaurateurs devraient donc redescendre un peu sur terre et arrêter de vouloir s’approprier ce qui ne leur appartient pas.