Hahahahahahahahaha.

Nous vivons dans un monde fabuleux, où il faut beaucoup d’agilité intellectuelle pour se rendre compte des aberrations profondes que l’on nous sert.

Voilà ce qui est écrit dans cet article (source ici) par exemple sur le télétravail. “De nombreux facteurs entrent en jeu et faire une généralité de chaque employé ne serait pas représentatif. Cela dépend aussi du cadre de travail à la maison. Il est certain qu’un environnement bruyant, avec des enfants par exemple, ne sera pas un endroit idéal pour travailler hors du bureau.”

Par contre, les “open space” comme chacun le sait sont d’un immense confort sonore.

Lorsque Germaine hurle dans le combiné pour que tout le monde se rende compte qu’elle travaille… elle.

Lorsque Pierre, Paul et Jacques ont décidé de tenir un meeting au milieu de la salle.

Lorsque le chef passe et s’adresse à votre voisin appelé un “co-bureau” pendant 1 heure et que ça vous blablate dans l’oreille…

Ces petits exemples pour illustrer le “bon” bruit, celui imposé par votre patron et le mauvais bruit, celui que vous pourriez avoir chez vous en télétravail.

Je peux vous dire une simple chose.

La moitié des postes ne servent à rien et la moitié des gens dans les bureaux ne foutent rien avec des stratégies remarquables d’évitement du travail.

Je ne vous parle pas du livreur dont on peut quantifier le nombre de livraisons, du vendeur où l’on compte le nombre de vente, de la femme de ménage qui lorsqu’elle ne fait pas le ménage cela se voit immédiatement, bref, il y a des fonctions où personne ne se pose la question de la quantification de la production.

Lorsque l’on se demande ce que quelqu’un produit, c’est que la réponse est généralement contenue dans la question.

La productivité ce n’est en aucun cas la présence au bureau. C’est peut-être bon pour le copinage et le besoin de sociabilisation du plus grand nombre, mais les pertes de temps conséquentes, ce sont les autres. Des pauses à rallonge aux discussions sans fin, sans même vous parler des réunions sur des journées entières qui ne produisent rien…

Le télétravail n’a qu’un seul tort.

Les managers ne peuvent pas fouetter et contrôler à distance.

C’est donc la fin de l’asservissement managérial et l’obligation de passer à de véritables méthodes de management par objectif. Et c’est une véritable révolution culturelle, aussi bien dans les techniques d’encadrement que dans celles du recrutement.

Charles SANNAT

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