L’État devra rembourser 10 milliards d’euros aux entreprises, remboursement dû à l’invalidation par le Conseil constitutionnel de la taxe à 3 % sur les dividendes instaurée en 2012.

Du coup, Christophe Castaner a fustigé « l’amateurisme juridique » du président d’avant, à savoir notre Hollandouille national qui nous en aura fait de biens belles, en dénonçant le « plus grand cadeau fiscal jamais fait aux entreprises de ce pays », ce qui de vous à moi n’est pas totalement faux.

Le problème c’est qu’il va falloir les trouver ces 10 milliards et que la baisse des APL qui fait couiner la France entière ce n’est « que » 2 petits milliards de rien du tout…

D’ailleurs, au-delà de ce sujet, Castaner a également évoqué l’ISF d’une manière fort juste : « Ce n’est pas en alourdissant la fiscalité qu’on crée de la richesse. » Chiffrer l’impact pour les 100 premiers contributeurs reviendrait à trahir le secret fiscal car ils pourraient être identifiés, a-t-il estimé, tout en critiquant cette initiative : « Je suis surpris de cette chasse à l’homme. Est-ce qu’on considère que certains qui sont suffisamment riches pour payer l’ISF devraient être dénoncés ? », a-t-il dit. « Il faut sortir de cette idée que c’est en alourdissant la fiscalité, comme on l’a fait par le passé, qu’on crée de la richesse collective. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas en cherchant à appauvrir les plus riches qu’on règle les problèmes de la pauvreté dans ce pays, cela fait 30 ans qu’on constate qu’il y a plus de pauvres », a-t-il encore fait valoir.

Charles SANNAT

Source Europe 1 ici

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