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Le Brexit légitime les sentiments anti-européens.

Le Brexit donne également raison à ceux qui ont toujours dit qu’il était largement possible de sortir de l’Europe alors que tous les bien-pensants expliquaient que ce n’était pas envisageable car cela n’avait pas été prévu…

Ce n’est donc pas vraiment le moment d’exacerber les « populismes « comme on dit, ou pire les « fachos », en agitant le Tafta sous les yeux des masses agacées.

Rassurez-vous néanmoins, ces propos tenus publiquement n’empêcheront pas les négociations en cours en sous-mains.

Charles SANNAT

L’accord sur le partenariat transatlantique devrait avant tout être conforme aux intérêts de l’Union européenne, selon le Premier ministre français.

Il ne peut pas y avoir d’accord sur le partenariat transatlantique de libre-échange (Tafta) entre les États-Unis et l’UE si les intérêts de cette dernière ne sont pas pris en considération, a déclaré le Premier ministre français Manuel Valls, cité par les médias français.

Depuis juin 2013, l’Union européenne est en négociations avec les États-Unis au sujet du partenariat transatlantique de libre-échange. Il s’agit de créer la plus grande zone de libre-échange du monde pour un marché de près de 800 millions de consommateurs.

« Dorénavant, aucun accord de libre-échange ne doit être conclu s’il ne respecte pas les intérêts de l’Union. L’Europe doit être ferme. La France y veillera. Et moi je vous le dis franchement, il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique. Cet accord ne va pas dans le bon sens », a indiqué le chef du gouvernement français.

L’administration actuelle des États-Unis a déjà laissé entendre qu’elle n’épargnerait aucun effort pour conclure les négociations avant la fin de son mandat qui prend fin en novembre. Plusieurs observateurs estiment pourtant que c’est justement les craintes liées au Tafta qui ont constitué une des raisons de la sortie britannique de l’UE.

Les détracteurs de l’accord estiment qu’il est rédigé uniquement dans les intérêts de multinationales qui luttent pour la suppression des barrières commerciales et réglementaires entre l’UE et les États-Unis.

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