Oui, vous avez bien lu et c’est par mois… presque 6 000 dollars pas mal non pour un pays qui dispose de sa propre banque centrale, de sa propre monnaie, de sa propre armée, de ses propres frontières… et qui évidemment ne fait pas partie de l’Union Européenne.
Bref, cherchez quel est le salaire médian en France, comparez-le au salaire médian suisse et mettez vous à pleurer.
Vous pouvez aussi remercier vos dirigeants qui ont fait exactement l’inverse des Suisses. Au bout de quelques années, la différence est bien visible dans les statistiques.
Au fait, en Suisse, il n’y a presque pas de chômage, c’est le plein emploi et il n’y a pas de soucis d’inversion de la courbe du chômage.
Charles SANNAT
GENEVE, 30 novembre (Xinhua) — En 2014, le salaire médian d’un emploi à plein temps était de 6 189 francs suisses bruts (environ 6 000 dollars américains) par mois pour l’ensemble de l’économie privée suisse, selon les premiers résultats de l’enquête suisse sur la structure des salaires publiés lundi par l’Office suisse de la statistique (OFS).
La hausse des salaires nominaux entre 2012 et 2014 a atteint 1,2%, soit une augmentation plus modérée que la période précédente 2010 à 2012 (+3,2%). Les 10% des salariés les moins bien rémunérés ont gagné moins de 4 178 francs (4 052 dollars) par mois alors que les 10% les mieux payés gagnent plus que 10 935 francs (10 605 dollars).
L’enquête montre que le paysage salarial suisse présente des différences importantes selon les branches économiques. Les niveaux de rémunération sont clairement supérieurs au salaire médian dans les activités à forte valeur ajoutée telles que les assurances, la recherche et le développement, les services financiers ou l’industrie pharmaceutique.
Au bas de l’échelle des salaires, on trouve notamment l’industrie alimentaire, le commerce de détail, l’hébergement et la restauration et les services personnels.
Entre 2008 et 2014, la fourchette générale des salaires, à savoir l’écart global entre les salaires les plus élevés et ceux les plus bas, s’est réduite, passant d’un facteur 2,8 à 2,6, note l’enquête, affirmant que sur ces six dernières années, la Suisse a ainsi assisté à une réduction de l’ampleur des écarts de rémunération au sein de la pyramide générale des salaires.
Cependant, on constate de manière générale que les écarts salariaux entre les femmes et les hommes sont d’autant plus marqués que la qualification des postes occupés est élevée.
Selon les statistiques, les rémunérations des femmes occupant les postes à haute responsabilité et celles de leurs collègues masculins occupant le même niveau de responsabilité ont enregistré une différence de 22,1%.