Voilà enfin un site pro-européen qui se saisit d’une question très importante. Essentielle même.

Celle de la souveraineté de l’Europe vis-à-vis des Etats-Unis.

L’Europe depuis sa création est inféodée aux intérêts américains.

Nous sommes dans l’obéissance et la servilité à l’égard de Washington.

Il y a donc pour le moment l’impossibilité de faire émerger une véritable souveraineté européenne alors que nous avons détruit et cassé volontairement les souverainetés nationales.

Nous sommes donc livrés à tous vents et les peuples laissés à l’abandon et sans protection.

Je vous laisse lire cet article qui émane du site Euractiv !!

Charles SANNAT

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Autonomie stratégique : l’UE doit-elle se « libérer » de sa dépendance à l’égard des Etats-Unis ?

La défaite des États-Unis et de l’OTAN en Afghanistan ainsi que l’évacuation précipitée de Kaboul ont relancé les discussions sur les différents concepts d’autonomie stratégique de l’UE. La crise afghane doit-elle inciter l’Union européenne à renforcer ses structures de défense ou à en créer de nouvelles ?

L’idée d’une coopération militaire renforcée au sein de l’Union européenne resurgit régulièrement et, dernièrement, c’est avec la situation en Afghanistan qu’elle réapparaît. « Il y a des événements qui deviennent des catalyseurs de l’histoire et qui peuvent conduire à une sorte de rupture. L’Afghanistan en est un exemple », a souligné Josep Borrell, le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.

L’UE ne peut pas se passer des États-Unis sur le plan militaire

Selon de nombreux observateurs, le retrait de l’OTAN d’Afghanistan, accompagné d’une évacuation précipitée et chaotique des citoyens européens et américains et de leurs collaborateurs afghans, a démontré la nécessité pour l’Union européenne de disposer d’une force militaire, fût-elle de taille modeste.

Dave Keating, journaliste travaillant notamment pour le Conseil Atlantique, a récemment déclaré dans un article pour le « Internationale Politik Quaterly » que les événements en Afghanistan ont démontré l’incapacité de l’Europe à mener à bien ne serait-ce qu’une mission de stabilisation à l’étranger de faible envergure sans l’aide des États-Unis.

Le général Richard Barrons, commandant des forces armées britanniques jusqu’en 2016, a employé des termes encore plus forts. Dans une interview publiée par Foreign Policy, il a estimé que « l’Europe pourrait devenir une victime stratégique mondiale » de ce qui s’est passé à Kaboul. Il souligne que, face au scepticisme suscité par la décision des États-Unis de retirer leurs forces d’Afghanistan, certains pays européens ont même envisagé de rester dans la région malgré le retrait américain.

Cependant, les Européens ont rapidement réalisé que sans les Américains, « même s’ils étaient capables de trouver suffisamment d’infanterie, ils n’avaient tout simplement pas les moyens de renseignement, de reconnaissance, de commandement et de contrôle, de logistique et de formation (…), ils ne pourraient même pas entrer en Afghanistan et s’y maintenir, et encore moins financer une armée afghane de 300 000 hommes », a souligné M. Barrons.

« Nous avons laissé notre sécurité, notre prospérité et nos intérêts se dégrader en les rendant dépendants de la politique intérieure américaine. Pendant la majeure partie de l’après-guerre froide, en l’absence de menaces, cette attitude était rationnelle. À l’avenir, cependant, les risques seront différents et notre capacité à compter sur les États-Unis sera moindre, ce qui signifie que nous devons restaurer notre capacité à protéger nos propres intérêts », a déclaré l’officier militaire à la retraite….

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