On se fiche pas mal en soi du retour de la Sodexo dans le CAC40 à la place d’Alstom qui, lui, sort de l’indice phare parisien.
Pourquoi ? Parce que macro-économiquement, cette information est insignifiante, mais en termes de placement ou plus précisément en termes de compréhension de vos placements et du fonctionnement de la bourse, c’est une information très importante dont nous pouvons profiter pour rappeler à toutes et tous qu’un indice, cela vit.
Le CAC 40 se compose des 40 plus grosses et plus liquides des capitalisations de la bourse de Paris.
Lorsqu’un titre baisse beaucoup, naturellement, il finit pas valoir moins qu’un autre qui n’était pas encore dans le CAC 40 et qui, du coup, fait son entrée dans l’indice.
La conséquence de ces changements permanents est assez simple à comprendre. Quand vous regardez les performances du CAC sur 12 ans (vous savez, là où on vous dit que sur 12 ans la bourse est “le meilleur placement de l’univers”), eh bien vous comparez la performance de choux et de carottes car en 10 ou 12 ans la composition du CAC 40 est radicalement différente.
Là encore soyez prudents dans votre allocation d’actifs, car face à la baisse monumentale des rendements en raison des taux négatifs, vous serez de plus en plus incités à aller investir sur des produits boursiers qui risquent de coûter très cher à votre patrimoine.
Charles SANNAT