« Taxer le kérosène menacerait 3.000 à 4.000 emplois en France, selon l’aviation marchande »…

Bon d’un autre côté il ne faut pas s’attendre à ce que l’aviation marchande dont la raison d’être est de faire voler des avions tous les jours et pour le plus grand nombre, vienne se tirer une balle dans le pied en disant qu’ils polluent franchement trop pour que le bobo parisien puisse aller se faire bronzer à Copacabana ou à Cancun !

Ca c’est de la bonne pollution.

Ca c’est du bon CO²…

Pour le reste ce sont les vilains gilets jaunes qui roulent au gasoil pour aller bosser… Beurk…

Evidemment une transition énergétique c’est accepter de faire décroître certains usages et certains métiers pour en faire croître d’autres.

Évidemment une transition énergétique qui doit être en réalité une transition économique c’est compliqué et douloureux.

Une des manières les plus simples et les plus efficaces de gérer ces changements c’est aussi de rendre acteur la population de son propre destin et de laisser choisir démocratiquement ce que l’on fait croître et ce que l’on fait décroître.

Il ne serait pas illogique que les billets d’avion coûtent plus cher comme c’était d’ailleurs le cas dans les années 80 et 90. On ne prenait pas l’avion 10 fois par an et les compagnies low-cost n’existaient pas.

Autre élément de réflexion, tout ne peut pas passer par les taxes…

Il pourrait aussi y avoir un quota « carbone » par personne un « budget » carbone. Celui pour travailler n’est pas le même que celui pour se distraire. Le premier est obligatoire, le second est optionnel. Se chauffer à Charleville-Mézières ce n’est pas le même prix qu’à Nice. l’hiver est plus long dans les Ardennes…

Tout ceci doit pouvoir se discuter et évidemment la place stupide de l’avion, la place stupide des canons à neige et des vacances au ski et la liste de nos gabegies énergétiques est longue…

« Une taxation du kérosène, aujourd’hui exonéré, coûterait « 350 millions d’euros aux compagnies aériennes et pourrait entraîner la suppression de 3.000 à 4.000 emplois, a mis en garde mardi 4 juin le délégué général de la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam).

« Cet avantage est estimé à près de 350 millions d’euros pour les compagnies françaises », a estimé Georges Daher sur Radio Classique, ajoutant que sa perte pourrait aussi « avoir un impact sur les emplois », avec « 3.000 à 4.000 suppressions d’emplois supplémentaires sur le marché français ». Pour le seul groupe Air France, une taxation sur le kérosène représenterait « 250 millions de dépenses supplémentaires », a-t-il ajouté.

Si l’industrie de l’aérien ne perd « que » 4 000 emplois, on s’en sortira bien. Chaque année (ou presque), Air France fait un plan de départs volontaires, alors il ne faut pas faire faussement pleurer dans les chaumières. Chaque jour ce sont des milliers de postes qui disparaissent parce que l’on se refuse à faire la « France grande à nouveau » !

Charles SANNAT

Source AFP via Boursorama.com ici

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