L’Insee constate une nette surmortalité sur l’année 2022, que le Covid-19 ne suffit pas à expliquer !

Ce n’est pas moi qui le dit c’est France Info qui relaie une étude de l’Insee, c’est dire si nous parlons de choses officielles.

Ce qu’il y a d’inquiétant dans cette histoire de surmortalité, c’est qu’elle ne touche pas que la France.

C’est un peu une situation que l’on retrouve partout.

Enfin, partout où la vaccination a été massive ainsi que les confinements ou encore le port du masque.

Mais avant d’aller plus loin, je vous propose une petite séquence souvenirs, lorsque notre maman, l’Etat, nous expliquait doctement dans ce moment de propagande, que l’on peut débattre de tout, sauf des chiffres.

Le problème voyez-vous, c’est que quand il est interdit de débattre des chiffres, il est en réalité interdit de penser.

Revenons à cet article de France Info.

“L’Insee a constaté la persistance d’une nette surmortalité en France en 2022 par rapport à une année “normale” hors épidémie ou événement inhabituel, selon les chiffres publiés mardi 6 juin par l’institut de la statistique. Ainsi, 675 000 personnes sont mortes en France en 2022, soit 53 800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte tenu de l’âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 ans précédents.

L’écart à la prévision (+8,7 %) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9 %) et en 2020 (+7,8 %), année où l’épidémie de Covid a explosé. Pourtant, le Covid-19 a nettement moins tué en 2022, avec 38 300 morts contre 59 100 en 2021, selon les chiffres de Santé publique France.

Les épidémies de grippe et les fortes chaleurs citées

“Les décès dus à d’autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté”, rapporte l’Insee, qui mentionne “les deux épidémies de grippe” en mars-avril et en décembre 2022, ainsi que les fortes chaleurs de l’été 2022. “Enfin, l’épidémie de Covid-19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d’effets indirects, comme des reports d’opérations ou des baisses de dépistage d’autres maladies”, suppose l’Insee.

La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d’espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l’Insee. “Il peut y avoir aussi une interruption ou une pause” dans la tendance à la baisse de la mortalité, “mais sans qu’il soit encore possible de l’identifier”.

Plusieurs problèmes se posent et à ce stade ces chiffres sont inexplicables.

Le coup de la chaleur semble peu recevable car les pic de mortalité ne semblent pas avoir eu lieu spécifiquement lors des périodes les plus chaudes.

Même l’Insee semble perplexe.

Peut-il y avoir un lien avec les vaccins, le port du masque, les retards de diagnostics, ou encore les confinements, sans oublier le fait que le Covid pourrait finalement nous “tuer” plus tard !

Bref, vous le voyez il y a des chiffres et plein d’hypothèses mais une seule conclusion certaine et évidente.

On doit pouvoir débattre de tout, y compris des chiffres pour pouvoir les analyser.

Charles SANNAT

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Source France Info ici

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