C’est un article de l’Express (source ici) titré “SCPI : pourquoi la revente des parts vire au casse-tête” et qui revient sur ces 2 milliards d’euros de parts de SCPI étaient en attente de trouver preneur à la fin 2023 et c’est logique. Quand tout le monde veut sortir d’un placement en même temps et qu’il n’y a plus de gens qui veulent y rentrer vous avez au mieux un problème de liquidité. Au pire vous avez une grosse correction de la valeur des parts. Actuellement vous avez comme prévu les deux. La crise de liquidité et la baisse très importante de la valorisation des parts.
Voici ce que dit l’Express :
“Sale temps pour les détenteurs de SCPI. Les nuages s’accumulent au-dessus de ces sociétés civiles de placement immobilier, qui permettent aux épargnants d’investir avec quelques milliers d’euros dans un parc de bureaux, commerces ou entrepôts, et d’en percevoir les loyers à proportion de leur mise. Certes, les revenus sont toujours au rendez-vous, avec un rendement moyen stable à 4,52 % l’an dernier. Mais il devient de plus en plus compliqué pour les détenteurs de SCPI de se séparer de leurs parts, alors que de nombreux supports ont vu leur prix baisser. C’est même mission impossible pour certains fonds !
Les offres de rachat se sont multipliées au cours des derniers mois, alors que les souscriptions se sont, elles, taries. Conséquence, il y a embouteillage et le marché se grippe. En fin d’année dernière, 2 milliards d’euros de parts étaient en attente de trouver preneur, selon l’Aspim, l’association professionnelle du secteur. Pour quatre SCPI, cela représente plus de 10 % de la capitalisation totale du produit : Pierrevenus d’Aestiam, Novapierre Résidentiel de Paref Gestion, ainsi que LF Grand Paris Patrimoine et Crédit Mutuel Pierre 1 de la française REM.”
“Pour dix autres produits, ce problème d’illiquidité concerne 5 % de leur encours, dont quelques poids lourds du secteur comme Primopierre de Primonial REIM, Epargne Financière de la française REM ou encore PFO2 de Perial AM”.
De nouveaux frais… de sortie et des plafonnements pour sortir !!!
“L’hémorragie est encore plus sensible pour les fonds immobiliers liquides, tels que les sociétés civiles immobilières (SCI) et les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI), commercialisés via l’assurance-vie. Les performances de ces catégories de produits ont été mauvaises en 2023, avec des baisses respectives de 6,8 % et 7,6 %. Pour enrayer la chute, certains acteurs ont décidé de plafonner les retraits sur ce type de supports, à l’instar de Sofidy sur son OPCI Sofidy Pierre Europe et sur sa SCI Sofidy Convictions Immobilières. La société de gestion a aussi ajouté à cette dernière des frais de sortie de 3 %. Las, les difficultés de liquidité ne devraient pas se régler dans l’immédiat, d’autant que de nouvelles baisses de valeur ont été annoncées, notamment chez Primonial. La SC Capimmo, leader du secteur, a ainsi perdu près de 20 % en un an.”
Si j’avais prévu et mis en garde les abonnés à la lettre Stratégies avant qu’il ne soit trop tard de sortir, puisque dès octobre 2022 ils pouvaient anticiper les problèmes de liquidité et de valorisation qui allaient se poser et donc sortir de ces placements au bon moment et avant que les portes ne se referment (et c’est tout le sens de mon travail d’analyse et d’anticipation des risques économiques, financiers et géopolitiques vous donner toujours un temps d’avance), je n’avais tout de même pas vu venir le coup des frais de… sortie à 3 % ! Ce qui revient à faire baisser de 3 % de plus la valorisation de votre épargne et en fonction de la crise rien n’empêchera le gestionnaire de monter ces frais à 5 % par exemple et au hasard.
Bref, pour avoir un temps d’avance, abonnez-vous à la lettre STRATEGIES si vous avez un peu d’épargne. Pour 98 euros par an, vous économiserez énormément d’argent en évitant les mauvaises décisions ! (tous les renseignements ici ou en cliquant sur l’image ci-dessous)
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
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SCPI : Trop de frais de gestion, trop de frais de syndic (qui est, en fait, une extension du même organisme de gestion et qui absorbe de la sorte ses frais fixes), trop de biens que l’on aurait jamais acheté s’il n’était pas mélangé à d’autre…
Et maintenant des nouveaux frais de sortie ! Hummmm…
Frais de sortie : cela revient à récupérer une partie des intérêts perçus. Je travaille dans le domaine des successions et je vous confirme la difficulté à revendre ces parts…gros délais d’attente.
Règle n° 1 : N’investir que dans ce que l’on comprend et qui est … Compréhensible !
Les détenteurs francais de scpi vont se prendre une branlee financière qui était prévisible. Il y aura des pleurs et des suicides , ainsi va la vie ,des spéculateurs et des gogos nombreux.Seuls les financiers se frottent les mains, car dans tous les cas , eux , ils gagnent et gros.
Bien vu Charles !
Effectivement la messe était déjà dite il y a plusieurs mois et sans non plus être expert ds le domaine il était déjà question de tendance baissière ds ce domaine voire même le conseil de ne plus rentrer car dans ces contrats s’apparentent à une prise d’otage, vous y rentrez avec la seule vue du taux de rentabilité, mais sans trop y regarder de près comme les conditions de sortie, les taux de vacance des biens en portefeuille etc…
Et là pour le coup un ptit coup de surin au passage pour vous faire réflechir à la nécessité de sortir ou non avec un taux de 3% de perte supplémentaire.
On pouvait déjà s’en douter les immeubles de bureaux c’est fini, depuis lurette (sortie COVID)…
Dire que j’avais failli y rentrer avant Covid, j’tais vraiment sur le point de signer mais les conditions de rachat, de sortie, de patati et patata m’ont finalement refroidi et puis quelques mois plus tard je lisais un de vos articles à ce sujet qui confirmait mes craintes donc je me suis abstenu, ALLELUIA !
Je pense qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain : autant il fallait se délester des SCPI de bureaux et commerces, autant je pense que l’on peut conserver celles oeuvrant dans le domaine de la santé : cliniques, centres médicaux, maisons de retraite.
Il y a un besoin…
Ca ressemble à une pyramide de Ponzi, ca à l’odeur d’une pyramide de Ponzi et ca s’essoufle comme une pyramide de Ponzi. Qu’est ce ? Une SCPI !
Quand toi tu organises ou entres dans une pyramide de Ponzi, c’est interdit.
Quand l’Etat et ses magouilleurs organisent une SCPI, c’est autorisé.
Si y’a quelqu’un qui revend ses SCPI ca m’interesse.
J’achète à -50%.
Cet article devrait évoquer le marché scpi à 2 vitesses : les scpi nouvellement créés s en tirent très bien, car elles achètent des biens moins chers. Ex scpi remake live.
Quand on fait le ratio capitalisation/surface, on arrive à des prix au m2 qui ne font pas envie, sachant qu’il y a plein d’immeubles vétustes et potentiellement inutiles.
D’autant plus qu’il se construit plein de zones industrielles ou commerciales ou de bureaux autour des sorties d’autoroute et des villes de province.
Cela dit c’est pas faux ROBERT !
Des SCPI comme QUORUM ont le vent en poupe pour être majoritairement constituées d’investissements liés à la SANTÉ, faut pas sortir de ça apparemment !