Ce contrat sera-t-il rentable ? Rien n’est moins sûr. Enfin, ma perfidie naturelle me fait dire qu’il est assez normal de signer actuellement de gros contrats d’armement et on se fiche bien de la rentabilité des affaires. Dans le pire des cas, le contribuable viendra renflouer ce qu’il faut renflouer.
Non, l’important ce sont les futures rétrocommissions afin de pouvoir financer les campagnes électorales des présidentielles qui arrivent ! Alors les contrats aussi… c’est bien le hasard quand même. Dans 5 ans, les juges auront du travail…
Triste France qui régresse encore dans le classement des pays les plus… corrompus !
Charles SANNAT
Mieux vaut tard que jamais ! Au bout de cinq ans de tergiversations, le contrat d’achat de chasseurs français par l’Inde devrait être prochainement mis en œuvre.
New Delhi a réussi à ramener à 7,8 milliards d’euros le prix des 36 chasseurs français Rafale commandés à Dassault Aviation, a annoncé jeudi le journal Economic Times.
L’Inde et la France ont signé un accord sur l’achat des chasseurs en janvier, mais le montant à payer constituait une pomme de discorde.
La compagnie française Dassault Aviation insistait sur le prix de 10,5 milliards d’euros. En mai, le montant a baissé à 7,8 milliards, mais la partie indienne continuait d’insister sur une baisse ultérieure de la somme. Le gouvernement indien devrait bientôt prendre une décision définitive.
En réponse à la baisse du prix, la France a exigé de réduire le délai de maintenance des chasseurs de dix à cinq ans. En outre, on ne sait pas au juste comment seront répartis les frais liés à la création de l’infrastructure pour les chasseurs sur deux bases aériennes qui seront créées à ces fins.
La somme du contrat ne prend pas en compte ces dépenses. Le premier chasseur devra être acheminé en Inde d’ici trois ans, le dernier sept ans après la signature du contrat. Dassault Aviation a remporté l’appel d’offres en 2011, mais le contrat n’ayant pas été conclu, son coût est passé de 8,5 à environ 11,5 milliards d’euros en 2015, compte tenu de l’inflation.