Le chancelier de l'Échiquier du gouvernement Theresa May, Philip Hammond

Malgré toutes les attentes négatives, l’économie britannique connaîtra une embellie dans les prochains mois. Selon les dernières prévisions du Bureau de responsabilité budgétaire, le Royaume-Uni devrait enregistrer une croissance de 2 % cette année, contre 1,4 % prévu précédemment…

N’oubliez pas que le Brexit devait être la fin du monde.

Sortir de l’Europe n’était qu’une folie.

C’était l’apocalypse économique assurée.

Et pourtant, rien de tout cela, car la souveraineté politique et monétaire permet les ajustements économiques justement. Ce sont les carcans de l’euro et de l’Europe qui font étouffer tous les pays et les peuples. Le nier est plus qu’absurde, c’est criminel.

Charles SANNAT

Le 8 mars, le chancelier de l’Échiquier du gouvernement Theresa May, Philip Hammond, a présenté devant la Chambre des communes (chambre basse du parlement du Royaume-Uni) le premier budget élaboré depuis le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

« L’économie britannique a augmenté plus rapidement que celle des États-Unis ou de la France. L’économie britannique occupe le deuxième rang après l’Allemagne pour ce qui est du niveau de croissance », a-t-il indiqué.

En novembre, le Bureau de responsabilité budgétaire (Office for Budget Responsibility ou OBR), organisme chargé de publier des prévisions de croissance, de recettes fiscales et d’endettement du gouvernement, a baissé la croissance de 2,2 % à 1,4 % en raison du Brexit. Cependant, l’économie du Royaume-Unis a commencé à croître, et même plus rapidement que prévu.

La croissance devrait néanmoins s’essouffler l’an prochain, à 1,6 % (contre +1,7 % annoncé en novembre) avant d’atteindre 1,7 % en 2019 (contre +2,1 % prévu auparavant).

Le taux d’inflation en Grande-Bretagne en 2017 est projeté à 2,4 %, à 2,3 % en 2018 et à 2,0 % en 2019.

En outre, le déficit budgétaire devrait atteindre 51,7 milliards de livres sterling, contre les 68,2 milliards anticipés il y a trois mois.

Selon le chancelier, le taux de chômage baisse graduellement et présente les meilleurs indices depuis les 10 dernières années.

Lors d’un référendum qui s’est tenu au Royaume-Uni en juin 2016, la plupart des Britanniques se sont prononcés pour la sortie de l’UE. La Chambre des Communes a ensuite approuvé un projet de loi sur le Brexit. La Première ministre britannique Theresa May veut mettre en action l’article 50 du Traité de Lisbonne d’ici fin mars.
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