Dans son rapport sur la stabilité financière, la BCE, la Banque centrale européenne, vient d’indiquer que “les tensions croissantes sur le marché obligataire italien pourraient affecter d’autres pays endettés de la zone euro et provoquer une hausse désordonnée des coûts d’emprunts”.
La banque centrale a également évoqué “la fin éventuelle du cycle de croissance des États-Unis et les signes de valorisation excessive du marché immobilier de la zone euro”.
Mais pour la zone euro, le risque le plus grand, le risque majeur, c’est que “les craintes sur la soutenabilité de la dette souveraine ont ressurgi”. Ce n’est évidemment pas bon signe du tout que la BCE en parle à nouveau aussi clairement.
L’institut de Francfort fait aussi le lien avec la politique monétaire américaine en insistant sur le fait qu’une “normalisation plus rapide que prévu de la politique monétaire des États-Unis et une appréciation significative du dollar pourraient provoquer une hausse rapide et généralisée des primes de risque sur les actifs financiers des marchés émergents”…
Pour résumer ?
Chaud devant !!
Charles SANNAT
Source Capital.fr ici