Bon, vous savez, le Brexit, c’est compliqué. Sortir de l’euro, pour les « Anglais, on a vu ce que ça donnait », dixit Pécresse qui a oublié que les Anglais ne sortaient pas de l’euro mais de l’Europe ! Bref, c’était la fin du monde, et encore plus grave et pire… la livre sterling est dévaluée. L’apocalypse monétaire.
Malgré tout cela – ou grâce à tout cela, c’est selon votre degré d’objectivité –, le PIB britannique a tout de même réussi à terminer 2016… en hausse !
Voilà ce qu’en dit cette dépêche Reuters :
« Le PIB britannique a augmenté de 0,7 % au quatrième trimestre par rapport au troisième, alors que l’estimation initiale publiée fin janvier le donnait en hausse de 0,6 % seulement. Il s’agit de la croissance la plus élevée enregistrée depuis le quatrième trimestre 2015, précisé l’ONS, l’institut national de la statistique.
Mais si les chiffres d’octobre-décembre ont profité d’un rebond du commerce extérieur, l’investissement des entreprises s’est orienté à la baisse et les dépenses de consommation des ménages ont ralenti, ce qui augure mal de 2017. »
Oui oui mes amis, espérons quand même que cela se passe mal en 2017. Je trouve cela génial.
Car pour la croissance française, chaque année aussi pourrie que l’année d’avant et malgré des prévisions toujours sublimes, on « augure jamais mal »… Non, chez nous, les lendemains chanteront. Forcément, on a l’euro !
Alors que les méchants Anglais, sans l’Europe, ils « augurent super mal »…
Heureusement, on n’est pas anglais nous. « Quelle chance qu’on a donc hein… »
Propagande quand tu nous tiens.
Terrible.
Charles SANNAT
