Le pétrole peut aller tester des plus bas compris entre 20 et 25 dollars le baril. Il touchera à ce moment-là son plus bas et cela correspondra à une crise financière et bancaire importante. Puis il repartira à la hausse et avec lui l’ensemble des autres matières premières, avec en tête les produits agricoles et l’or et l’argent sur des craintes de retour et d’accélération de l’inflation.
Charles SANNAT
Les places boursières des monarchies pétrolières du Golfe ont fortement chuté ce dimanche, sous l’influence de la perspective du retour de l’Iran sur le marché. La baisse des prix pétroliers enregistrée en ce début de semaine boursière dans le Golfe fait également suite au recul des places internationales vendredi.
La levée des sanctions imposées à l’Iran, suite à l’entrée en vigueur samedi dernier de l’accord sur le dossier nucléaire avec les puissances mondiales, permettra le retour de Téhéran sur le marché pétrolier qui est déjà saturé par une abondance de l’offre. Ce retour semble entraîner cette nouvelle baisse des prix pétroliers.
Depuis le début de cette année, le prix du pétrole, qui contribue à plus de 80% aux revenus des pays du Golfe, a reculé de 20% pour passer sous le niveau des 30 dollars le baril. Lors de deux dernières années, les prix du brut ont connu une baisse de 65%.
La bourse saoudienne a chuté de 6,5% après avoir été ouverte sur un recul de 5,5%. L’indice Tadawul All-Shares a perdu plus de 300 points juste quelques minutes après l’ouverture du marché, annonce l’AFP.
Depuis le début de l’année, les sept marchés du Golfe ont perdu plus de 150 milliards de dollars de leur capitalisation totale estimée actuellement à 800 milliards de dollars. Tous les marchés du Golfe ont fini l’année 2015 sur des baisses considérables, emmenés par la bourse saoudienne, sur fond de dégringolade des prix pétroliers.