Encore une preuve du réveil de la force de la … reprise économique en Espagne.
Cet excellent article du quotidien La Croix nous apprend que la crise, le chômage, l’impossibilité d’accéder à un logement compromettent les possibilités d’émancipation, selon une étude réalisée pour le Conseil espagnol de la jeunesse…
Un beau bilan en somme!
« Près de 80 % des moins de 30 ans continuent à vivre chez leurs parents. »
C’est justement le titre de cette étude qui révèle une réalité dramatique. Non décidément l’Espagne ne va pas mieux, en revanche l’Espagne résiste grâce aux solidarités familiales, et au moment où la gauche attaque en France cette notion de famille, elle fait une erreur colossale car face à la crise les solidarités des familles sont le premier rempart face à la misère, surtout lorsque l’Etat est surendetté!!
On apprend également que “la situation des jeunes n’a, de fait, cessé de se dégrader. Les 28 % de moins de 30 ans qui étaient au chômage en 2009 sont devenus 39 % en 2015”.
Ou encore que “la situation de ceux qui travaillent s’est, elle aussi, dégradée. Plus d’un emploi sur deux (52 %) des moins de 30 ans est temporaire et près de la moitié de ces contrats sont d’une durée de moins d’un an. De plus, 29 % des emplois sont à temps partiel.
Enfin les jeunes sont de plus en plus contraints d’accepter des emplois sous qualifiés par rapport à leur niveau de formation. C’était le cas de 55 % de ceux qui avaient un emploi en 2014 et de 57 % l’an dernier”.
Voilà de quoi relativiser le miracle espagnol que l’on vous vend depuis plusieurs mois avec constance, car il faut à tout prix remonter le moral au cric de tous les Européens.
Préparez-vous!
Charles SANNAT