Même si beaucoup font mine de ne pas le comprendre, l’or depuis la nuit des temps est l’instrument de stockage de valeur par excellence. C’est ainsi.
Comme le disait le général de Gaulle, “ceux qui parient sur les gouvernements et leur papier monnaie (ou électronique désormais) parient contre 6 000 ans d’histoire”.
Alors pourquoi l’or monte ? Parce que soit nous laissons faire l’économie et l’économie est déflationniste, dons nous allons tous crouler sous les dettes et la récession jusqu’à l’insolvabilité généralisée, soit nous imprimons des billets pour éviter la faillite comme le fait le Japon (75 % de la dette nippone a été rachetée par sa propre banque centrale) et cela finira dans un feu de joie monétaire comme à chaque fois et des brouettes de billets.
Dans tous les cas, c’est mort. Définitivement mort. Il va y avoir, au bout du compte, une résolution monétaire des problèmes, et donc une crise monétaire. Avoir de l’or et de façon générale des actifs tangibles, c’est être hors monnaie !! Vous êtes désensibilisé à la monnaie.
Celles et ceux qui veulent en savoir plus peuvent me rejoindre et s’inscrire à ma Lettre STRATÉGIES dont l’objectif est de vous aider à vous préparer en cette immense crise monétaire qui vient et qui va laminer des patrimoines durement construits. Pour en savoir plus, c’est ici.
Pour tous les autres, préparez-vous mes amis et ne faites preuve d’aucune naïveté.
Charles SANNAT
L’or revient en vogue après près de quatre ans d’oubli, constate Michael Brush, journaliste financier de New York. Cela signifie-t-il que le métal jaune est de retour “pour de bon” ?
L’or a toujours été considéré comme un havre sûr pour les grandes fortunes. Il a également toujours permis de garantir une sûreté réelle en affaires.
“L’or a toujours joué un rôle d’assurance en affaires, protégeant les portefeuilles contre les catastrophes naturelles, les crises géopolitiques ou l’inflation”, a indiqué Michael Brush dans son article mis en ligne sur le site MarketWatch.com.
Le journaliste attire l’attention sur le fait qu’après avoir été “oublié” pendant près de quatre ans, l’or “a soudainement fait un come-back étonnant, s’appréciant de plus de 50 % cette année”.
Selon Michael Bush, l’or est actuellement considéré comme une assurance “contre le risque de voir les banques centrales échouer à régler l’ensemble de leurs dettes sans créer de gros problèmes”. Dans ce contexte, il prévoit une hausse substantielle de ce métal précieux.
James Rickards, avocat, journaliste, économiste et rédacteur en chef du magazine en ligne Strategic Intelligence, partage cet avis dans une analyse rédigée pour The Telegraph.”Pendant un siècle, les élites ont œuvré pour éliminer l’or monétaire à la fois sur le plan physique et idéologique”, constate M. Richards avant de rappeler qu’en 1973, le Fonds monétaire international (FMI) et les pays du G7 ont “démonétisé” l’or en le privant du statut d’élément obligatoire des réserves de change.
Cependant, constate l’analyste, la situation a complètement changé il y a quelques années: après avoir vendu du métal jaune pendant des dizaines d’années, les banques centrales ont commencé à en acheter massivement.
“Les États-Unis détiennent 8 133 tonnes d’or, les membres de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE) en détiennent 10 788 tonnes. La Chine déclare posséder 1 788 tonnes d’or, mais les données fournies par les exportations de Hong Kong et par les exploitations minières chinoises laissent supposer qu’elle en détient en réalité près de 4 000 tonnes. La Russie possède 1 447 tonnes de métal jaune et en acquiert plus de 200 tonnes par an “, indique l’analyste.
Alors, pourquoi l’or a-t-il trouvé son second souffle ? D’après les deux analystes susmentionnés, les banques centrales espèrent qu’il les aidera à se protéger contre l’inflation du dollar.
En effet, dans son récent ouvrage intitulé “The New Case for Gold”, James Richards prévoit un nouvel effondrement du système monétaire international. Selon l’économiste, au XXe siècle, ce système s’est déjà effondré à trois reprises : en 1914, en 1939 et en 1971. Il a en outre été au bord de l’abîme en 1989 et en 2008.
“Étant donné que le dollar constitue en grande partie la base du système monétaire international, le nouvel effondrement de ce dernier sera provoqué par la perte de la confiance dans la monnaie américaine et dans son rôle en tant que valeur de change. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ces effondrements se produisent tous les 30 ans ou peu s’en faut”, constate l’expert.
Selon sa logique, nous nous trouvons au seuil d’une nouvelle “chute”.
N’est-ce pas là la raison pour laquelle de plus en plus de gens optent pour le métal jaune ?