L’Amérique s’enfonce dans la dette chaque année un peu plus et avec la complicité de l’ensemble des sénateurs et autres représentants, le relèvement du plafond de la dette, qui était autrefois encore un sujet épineux, n’existe presque plus.
Dans un bel ensemble, les politiciens de Washington, partagent globalement tous la même analyse sur le fait que l’économie américaine n’est plus en état ni de supporter une hausse des taux, ni de gérer une diminution de la création monétaire et des stimuli par la dette.
Nous sommes tous prisonniers des taux bas et de la dette.
Cela implique une fuite en avant qui sera habillée sous des terminologies techniques et vendues avec force propagande et communication. Il en va ainsi de la TMM la théorie monétaire moderne, qui n’a de moderne que le nom son principe étant vieux comme le monde.
On ne peut plus payer? Imprimons de la monnaie et du faux argent.
Charles SANNAT
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La dette publique américaine franchit la barre des 23.000 milliards de dollars, une première
En octobre 2019, la dette publique des États-Unis a dépassé le volume record des 23.000 milliards de dollars, selon le Trésor américain. Une situation vouée à s’aggraver.
La dette publique des États-Unis a franchi la barre des 23.000 milliards de dollars, battant un nouveau record, a annoncé le Trésor américain sur son site jeudi 31 octobre.
Au cours de la seule année financière 2018, le déficit budgétaire américain a augmenté de 17%, pour atteindre un total de 779 milliards de dollars. Selon les estimations, d’ici 2020, ce chiffre dépassera les 1.000 milliards de dollars et continuera de progresser à un rythme accéléré en raison de dépenses gouvernementales incontrôlées.
L’élimination de la dette publique était l’une des promesses électorales de Donald Trump. Or, depuis son investiture, la dette publique a ainsi augmenté d’environ 3.000 milliards de dollars. Ce rythme accéléré sous la présidence du Républicain est pour beaucoup dû à la réforme fiscale menée l’année dernière et qui a coûté au budget près de 1.500 milliards de dollars. Autre facteur aggravant: la hausse des dépenses du budget de la Défense.
La direction budgétaire du Congrès prédit que le déficit atteindra cette année 897 milliards de dollars, soit une augmentation de 15% par rapport à 2018.
En comparaison, la dette de la France, qui s’approche du montant de son PIB, s’élevait à un peu plus de 2.300 milliards d’euros fin septembre (soit 2.600 milliards de dollars environ).
Face au risque de sanctions, la Russie a considérablement réduit au cours de l’année 2018 ses investissements dans la dette publique américaine en revendant au moins un tiers de ses bons du Trésor.
Source Agence russe Sputnik.com ici