Les petits plats de mamie, mijoté longuement sur la cuisinière dans une vieille marmite ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Souvenir aussi l’odeur dans la cuisine de la grand-mère en formica marron et blanc.
Souvenir encore, le gout des plats en sauce que l’on goutait discrètement avec la cuillère en bois en se léchant les babines.
C’était un temps de lenteur, un temps ou Mitterrand, le président de l’époque expliquait qu’il fallait laisser du temps au temps, alors que maintenant, le mamamouchi du palais confond travail et agitation.
Un temps ou on lisait des livres et ou les recettes se trouvaient dans des cahiers pour celles qui se transmettent de génération en génération.
Il brasse du vent notre président et les gens mange vite, de la bouffe rapide… appelée « fast-food ».
Tacos ou burger ? Les fast-foods et les chaînes ne se sont jamais aussi bien portés en France
« Alors que le marché de la restauration à table ralentit, le fast-food est à son apogée, et c’est surtout grâce aux aux burgers et aux pizzas.
Des sommes qui ont presque doublé. La restauration de chaînes – et particulièrement le « fast-food » – ne s’est jamais aussi bien portée en France, comme le prouve son chiffre d’affaires de 2023, qui a dépassé pour la première fois les 20 milliards d’euros, selon une étude de Food Service Vision, publiée ce lundi 27 mai. »
On a même eu le droit aux mariés qui ont surpris leurs invités avec un repas de mariage… McDonalds !
Cette explosion de la ratabouffe Tricatel correspond à un changement d’usage lié à un effondrement culinaire collectif.
Ce n’est pas une question d’argent.
Manger un tacos ou un burger coute bien plus cher que de cuisiner chez soi un peu de poulet en sauce avec un kilo de riz à moins de deux euros.
Je ne vous parle même pas des queues devant les pizzas que l’on se fait livrer pour 40 ou 60 euros ! Les budgets sont énormes, et la qualité objectivement très rarement au rendez-vous.
Je ne juge pas.
Je ne critique pas.
Je constate.
On mange de plus en vite, de plus en plus mal et pour de plus en plus cher parce que l’on ne cuisine plus des produits simples, parce que l’on ne se réunit plus ou moins en famille pour les repas, que l’individualisme, l’inculture également culinaire et la paresse font le reste. Cuisiner, en réalité c’est travailler.
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
T’inquiète pas, il y a encore des personnes qui bouffent au resto. Preuve que ce pays n’est pas si pauvre que ça. Quant une fois les factures payées, tu peux partir en vacances, loisirs et autres, t’es pas entrain de devenir pauvres, comme on veut le faire croire.
« Les crises rendent plus simple ce qui était complexe » : Tout cela finira au panier. Ils ont tout raté et un retour au réel simple et bon s’imposera comme une évidence.
Le pendant , c’est l’obésité, avec de surcroit, des gens bloqués sur leurs écrans et donc , le diabète de type 2 ,qui touche 4 millions de personnes en France à minima !
Une Ald avec un coût de 5000 euros par an,par patient, des corollaires comme une baisse de la vision jusqu’à la cécité, baisse de testostérone, donc de la fertilité, des troubles dans tous les organes du corps, de l’attention, des hyper actifs, et j’en passe .
La société occidentale se suicide, et elle ne le voit pas .
Où trouve t-on le temps de lire une recette, préparer les ingrédients, cuire, faire la vaisselle ?
En plus il faut ajouter le temps de s’occuper des enfants, les taches ménagères…
On a troqué ce temps contre l’émancipation de la femme.
Je ne juge pas, je relate des faits.
C’est bien, pas bien, c’est pas à moi de juger.
Je note juste que depuis que la femme a gagné son indépendance, rien ne va plus. De la bouffe a la vie de couple en passant par l’éducation des enfants.
On peut soit s’offusquer et dire que je suis un sacré macho. Fin de l’histoire.
Ou alors ouvrir un débat et poser les questions pour essayer de comprendre.
Cette mode des burgers, des pizzas, des kebabs, des sandwichs, des chips et autres plats industriels, ingurgités à la va-vite, souvent en faisant autre chose, est une calamité à de nombreux points de vue.
Point de vue économique, car préparer un repas traditionnel avec des aliments de base coûte moins cher qu’aller au McDo ou se faire livrer une pizza. Mais cela prend du temps et demande un savoir. Malheureusement, aujourd’hui, de moins en moins de gens savent cuisiner et le mode de vie moderne effréné dévore l’emploi du temps.
Du point de vue de la santé, car manger trop vite perturbe la digestion et l’assimilation des nutriments, provoquant à long terme des maladies. Par ailleurs, burgers, pizzas, kebabs, chips, etc, accompagnés généralement par des sodas, sont des repas très mal équilibrés donc non diététiques.
Mais par mode, par facilité, par incompétence (ne savent pas cuisiner), beaucoup de gens mettent un plat industriel dans le micro-onde ou commandent une pizza ou vont au fast-food. Peut-être se régalent-ils, mais ils impactent leur budget et se ruinent la santé.
Mais chacun est libre…
Quand on voit que « Comme J’aime » fait du prix de ses repas (« seulement » 3,45 euros) un argument de vente, c’est à se demander si les gens ne sont pas devenus complètement débiles.
C’est juste un peu moins que le prix d’un repas-maison pour 4 personnes….
Oui Charles, je confirme rien ne remplacera nos succulentes recettes de la gastronomie française !!
Les gens sont fainéants jusque dans la préparation de leurs repas.
Il faut un minimum de temps effectivement entre l’achat des produits et sa transformation, mais quelle satisfaction.
J’ai répertorié toutes mes recettes sur de jolis carnets pour ma petite fille et du haut de ses 10 ans lorsque nous nous retrouvons nous cuisinons, et ma satisfaction première c’est de voir sa fierté qui en ressort d’avoir concocté un si bon plat.
Espérons qu’elle ne se laisse pas tenter plus tard avec cette bouffe dégueulasse qui rend les gens si malades.
Ça reviendra.
Le prix délirant des denrées alimentaires poussent de plus en plus de gens à faire un jardin.
Et pour pouvoir exploiter ses propres productions, faut savoir les cuisiner.
Et accommoder les restes pour éviter le gaspillage.
En plus on sait ce que l’on ingère, ce qui est un sacré avantage vu les trucs de plus en plus douteux qui nous sont vendu.
Attendez ! où est-ce que vous avez vu des pizzas à 40€ ?! il y a quoi dessus ? du caviar ?
« Cuisiner, en réalité c’est travailler. »
C’est exactement ce que je me dis quand je fais mon pain au levain naturel, mes pizzas maison et autres plats mijotés…
La médiocrité entre facilement dans une civilisation médiocre alimentée par l’ IA et les micro-ondes…
Chez nous, on cuisine beaucoup, (2 jours et demi pour le cassoulet) nous faisons aussi pas mal de conserves (bocaux), ma femme fait le pain également.
Quand on a construit, on a fait le choix de la cuisinière bois pour le chauffage et la cuisine. Sûr, c’est le luxe question qualité de vie, même s’il faut recharger régulièrement
Sans être un chef émérite, je peux assurer depuis l’entrée jusqu’aux desserts. Le privilège c’est aussi d’avoir un peu de jardin et des appros en circuit court. Même en activité, ma femme ou moi, nous avons toujours cuisiné, c’est un choix de vie.
Il m’est arrivé de manger chez Mc Do, bof !!! Et je fais parfois mes Burger moi-même, c’est autre chose !
Cela dit, nous avons un petit commerce fruits et légumes pas très loin. Eh bien curieusement, la patronne nous dit qu’il y a beaucoup de femmes en particulier qui cuisinent, et même des jeunes. Après, cela reste aussi une culture familiale.
Le jour où les plats préparés coûteront vraiment cher pour ce que c’est, certains se remettront certainement aux fourneaux.
Tout n’est peut-être pas foutu !
Il n’y a plus aucun sens de l’effort et du travail bien fait … on plonge à tous les niveaux dans la médiocrité et la bouffe en fait partie … heureusement, il y a quand même des incorruptibles qui veulent vivre bien en se nourrissant intelligemment et avec de bons produits … la cuisine française, un fleuron, n’appartiendra plus qu’à ceux qui, irréductibles, continueront à vivre à l’ancienne, c’est à dire avec nos valeurs, le gout du travail, bien fait, le courage, le sens de l’effort, l’amour d’une bonne cuisine pour avoir une vie de qualité. Bien manger tout un art qui ne se partage pas avec le vulgaire et le médiocre qui continuera d’aller, à ses frais, s’empiffrer dans les mal bouffes, LES CONS
Pourtant quel plaisir de cuisiner! Un moment de liberté et de créativité quotidien! J’espère que ça marque mes enfants pour un avenir alimentaire plus sain.
BONJOUR. L’assistanat,le pognon dispensé par les services sociaux, la fénéantise poussent à vivre sans le goût de l’effort .Par contre au bout de quelques années de malbouffe,les problèmes de santé se feront sentir brutale-ment,avec des conséquences dramatiques !
Normal : je suis d’une génération où à l’école, outre la leçon de moral, on apprenait à cuisiner, à coudre un bouton, à manier quelques outils basiques. Tout cela a disparu au profit d’un pédagogisme qui privilégie les « disciplines d’éveil », le codage, l’empathie. Ajouter le travail des femmes, obligatoire pour beaucoup de couples vu le niveau des rémunérations. Les familles multi-générationnelles (3, voire 4 générations sous le même toit, ce n’était pas rare en zone rurale) ont aussi disparu ; il n’y a plus de transmission des valeurs… et des recettes de cuisine ! Mais évoquer, avec nostalgie, cette façon de vivre vous classe maintenant dans la « fâcheuse sphère ».
eh oui, cuisiner, c’est travailler et prendre du temps. c’était possible quand l’un des parents allait travailler pour un salaire suffisant, ce qui permettait à l’autre parent de rester à la maison pour préparer la cuisine, puis, pendant que ça cuit, s’occuper de la maison et des enfants et du jardin et des poules etc.
Mais avec l’égalité des sexes, il n’y a plus de raison pour que maman reste à la maison, parce que c’était souvent maman qui le faisait, d’une part, et d’autre part avec la baisse des salaires (ou l’inflation, c’est une question de point de vue) un seul salaire ne suffit plus pour vivre.
Et donc, plus personne n’a le temps de travailler pour sa famille.
Je ne suis pas certaine que travailler pour un patron soit réellement plus valorisant que travailler pour sa famille. ça dépend du métier, je suppose.
En tout cas, moi, je préfèrerais passer mes matinées à cueillir des légumes dans le jardin pour les cuisiner et manger sainement plutôt que d’aller perdre mon temps à gagner de l’argent pour payer les impôts et la facture d’électricité. ça m’économiserait de l’essence et j’aurais le temps de mieux entretenir mon intérieur et surtout de m’occuper moi-même de mon enfant.
Au siecle dernier les meres disaient à leurs filles « un homme s’attrape par la queue et se garde avec les petits plats »….
Ce n’est pas une généralité ,je fais mon jardin ,les conserves avec ces légumes et j’adore cuisiner
Le pire est que même dans les restos traditionnels, ils proposent des burgers !!
Un seul mot: résistance !!
Pourtant il y a même les robots cuisiniers pour ceux qui ne veulent pas s’embêter ou n’ont pas le temps ni l’envie de cuisiner. Il suffit de mettre tous les ingrédients et la machine s’occupe de tout. C’est un paradoxe en fait. On a de p’us en p’us d’appareils dans la cuisine pour être aidés et faire comme des pro mais passé la nouveauté, on retourne vers les plats tout prêt. Perso j’aime bien le burger de mon food truck local mais c’est occasionnel et il fait de la qualité. C’est pas un menu à 5€ comme chez Mcdo, mais plutôt à 15.Donc pas souvent. Mais beaucoup ont perdu le goût de cuisiner, d’innover. Je garde des enfants et beaucoup viennent avec avec des petits plats industriels, des fromages emballés à l’unité et des compote en gourde. Je ne vous parle pas de ma poubelle jaune….
Que voulez-vous, il faut du temps libre pour netflix et les réseaux (a)sociaux.
D’un autre côté, ça fait quarante ans et même un peu plus que petit à petit les parents et les grands parents négligent d’apprendre à leurs enfants à faire la cuisine.
Mais on ne peut pas les blâmer entièrement; le fait que les deux parents travaillent (quand il y a encore une famille), plus la vie citadine qui génère une perte de temps phénoménale dans les transports, ça n’aide pas.
Sans compter la disparition de toute promotion de la convivialité ou de la famille au profit l’individualisme, du laisser-aller, des « loisirs ». Toute notion « d’effort » est devenue synonyme « d’épreuve », de « contrainte », de « tyrannie », de « fascisme », de « réac ».
« Souvenir aussi l’odeur dans la cuisine de la grand-mère en formica marron et blanc ».
Je suppose que dans votre phrase c’était la cuisine qui était en formica …
1) La grand-mère n’avait pas beaucoup de moyens avec sa cuisine en formica.
2) Elle était « au foyer » et privilégiait la vie de la famille, la qualité de vie et l’accueil à la « réussite » professionnelle et carriériste.
Il faut choisir : Le beurre ou l’argent du beurre.
Ne pas oublier de rappeler aux gens que c est leur corps et qu ils ont le choix d y mettre ce qu ils veulent à l intérieur.
S ils suivent les envies du corps, c est le corps qui décide de leur vie et pas eux qui décident quoi y mettre à l intérieur.
S ils suivent les forces commerciales, ce sont elles qui ont de l impact sur leur vie, et pas eux qui eux de l impact sur elles.
Nous avons la liberté d apporter une réponse consciente à un stimuli intérieur (l envie du corps) ou extérieur (la promesse du commercant), pour être le pilote de notre vie (une vie consciente) plutôt qu elle se déroule en réaction aux stimulis, et donc pilotée par l exterieur (une voe inconsciente).Et si elle nous échappe complètement.
Cela demande des efforts…
Bonjour
A Capital Dimanche soir, ils ont monté que Mag Do c’est 13 à 15 euros, idem 20 euros pour de la malbouffe industrielle congelée des chaines de restauration acheté chez métro ou les grossistes Tricatel (Par contre c’est super pour les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies dégénératives de toutes sortes, cela enrichi de plus en plus Big Pharma).
Alors que les restaurants « Relais des routiers » ou les « Truckfly » « fait maison », très frais, c’est moins de 15 euros pour un vrai repas, c’est à dire quasiment le même prix ou même moins cher que la bouffe de M…… de Mag Do et ses cousins. Aujourd’hui, le cerveau est tellement imprégné de produits chimiques de la bouffe de M….. + La 5G + les chemtrails (Trainés dans le ciel dues à certains avions qui nous arrosent de produits chimiques en permanence) … que la majorité des gens n’ont plus la possibilité de réagir et de s’opposer à la destruction de notre civilisation à tous les niveaux. C’est une poignée de familles qui gouvernent la planète. Et j’oubliais bientôt à grande échelle les insectes, la viande imprimée bourrée d’additifs….Meme le Bio a de plus en plus d’aliments industrialisés, de la bouffe industrialisée Bio. Si vous voulez être en meilleure santé, éliminez tous les aliments qui contiennent des additifs et produits chimiques que vous n’avez pas dans votre cuisine et revenez à une vraie alimentation. Car croire que l’on paye moins cher sa bouffe chez Mag Do, c’est totalement faux car le mal être et surtout les soins pour toutes les maladies de dégénérescence comme les cancer, et autres coutent très chers à la collectivité, c’est à dire à chacun en réalité. Donc un bon restaurant, peut n’être pas plus cher que les Mag Do.
Et c’est le collabo pétainiste Mitterrand qui a lancé dès 1981 la déconstruction de la France, ce qui provoque la disparitions de l’identité française, ses traditions, ses coutumes, sa gastronomie (aujourd’hui le halal est roi) !
tout cela est bien triste et les gens seront de plus en plus malades…
merci pour toutes vos analyses.
Bonne continuation
vous ne parlez pas du blanchiment d’argent possible de ces structures. Anecdotique ?
Oui Charles, oh que oui !
Je suis de ces anciennes aux vieux cahiers de recettes patiemment notées, au « Larousse ménager » (publié en 1919), etc.
Du coup, pourquoi ne pas ouvrir une rubrique ici ? Ce serait un joli sourire pour célébrer les saveurs de la vie…
Merci pour vos publications, amitié,
Sylvie
mon message n’étant pas paru, je le réédite modifier afin qu’il ne choque pas.
Manger des plats cuisinés dans une société ou la femme est obligée de travailler, j’en rigole. l’argent pour le profiter de la vie, pensez mon bon monsieur, dans un couple il faut être deux pour se payer des vacances, loisirs,…. ou la bouffe de qualité.
ne vous inquiétez pas, il y a encore des terrasses occupées, des gens partant en vacances, ayant des loisirs,.
mais quant on est dans un pays qui n’a pas connu la disette des années 40, c’est dur de voir qu’on s’appauvrit
Vu le prix de l’énergie, faire mijoter pendant des heures, faire des conserves ou faire ses confitures devient un luxe !
« et pour de plus en plus cher » donc le CA de ces chaines est-il aussi pertinent que le nombre de repas servis ? Peut-on trouver ces données (nombre de repas servis). ?
Sans compter que dans les kebab tu ne dois pas seulement trouver à manger …..
En faisant maison , on s’amuse à compter notre assiette : généralement 2-3€ , produits non transformés , de proximité ou jardin.
Les limites , le temps disponible et l’espace pour : le jeune dans sa studette a rarement autre chose qu’un petit évier et un micro-ondes .
C’est le progrès , l’urbanisation , la disparition de la cellule familiale ( abomination du non sens de « famille monoparentale » p ex ) , pimenté d’écrans divers et du passage générationnel de travail à loisir …
Votre interpellation est bien légitime.
Quant au chiffre d’affaire de la malbouffe qui vient de passer le cap des 20 milliards d’euros, je serais curieux de le connaitre exprimé en euros constants : l’augmentation de ce chiffre d’affaire est-il le fruit d’une augmentation de la consommation, ou le résultat de l’inflation ? Un peu des 2 peut-être ?
Vous avez tellement raison, Kango. J’ai toujours pensé que la société devrait prendre en charge, donc devrait rémunérer le parent qui reste à la maison pour élever les enfants, cultiver un jardinet si c’est possible, cuisiner sainement et pour peu cher et entretenir sa maison.
Tout ceci est un vrai travail dont bénéficierait la société et donc ce travail mériterait salaire. C’est du bon sens non?
Pardon : rien d’obligatoire juste pour celles et ceux qui en ont envie.
en idf, le kilo de riz est plus à 3€ que de 2€, sauf a aller l’acheter en sacs de 25kg
continuez dans ce sens et vous tomberez malade n’oubliez pas que l’agro-alimentaire et big pharma s’entendent pour vous rendre malade vous soigner et surtout pas vous guérir manger sainement est devenu ringard quelle folie mais vous paierez en soins médicaux que l’assurance maladie a de plus en plus de difficultés à rembourser. Votre appareil digestif n’a pas été conçu pour avaler cette « nourriture » voyez l’état de santé des américains qi sont à la base de ce désastre encore eux comme par hasard
Mettre tout sur le.compte de l’individualisation et de l’inculture c’est le degré zéro de l’analyse. Rien sur le rôle de la publicité, omniprésente partout et dès le plus jeune âge (jusque dans les applications ou les jeux pour les tous petits).
Rien sur le fait que cette pub n’est pas réglementée, bien au contraire, elle est favorisée par les pantins de l’oligarchie financière actuellement aux commandes.
Rien sur le sabotage du Plan Nutrition Santé, avec bien peu de.moyens, même chose pour le sport qui devrait parfois être prescrit et remboursé par la sécurité sociale( en cas de diabète par exemple), au contraire les députés macronolepénistes ont saboté la loi qui eut permis de le faire.
Rien sur l’explosion d’internet, et le développement incontrôlé de l’ubérisation (ici aussi favorisé par l’envoyé des multinationales aux commandes) qui peut d’être livré en mal bouffe à toute heure du jour ou de la nuit.
Enfin.bref.
» c’était mieux avant » hein..
De toute façon, il doit y avoir un truc dans l’eau ou dans la bouffe toute faite, qui rend les gens cons.
Je suis entouré de robots, toutes strates sociales confondues mais le pire étant les plus aisées, qui ne comprennent rien de ce qui les entoure, votent comme des moutons, sont mous, apathiques, n’anticipent plus, subissent à longueur de journée. Les raisonnements sont courts, enfantins, mièvres.
Et c’est pas les écrans, car les « vieux » non numérisés présentent aussi se comportement.
Et je croise parfois la résistance, des inconnus qui ont le même regard d’étonnement que moi par rapport au reste des gens.
Même mes enfants, pourtant jeunes, s’en étonnent et me demande toujours pourquoi les gens « n’ont pas de percutance ».
J’en viens à me demander s’il n’y a pas un empoisonnement généralisé, et que les gens ne sont pas finalement des victimes ayant perdu la responsabilité de leurs actes.
Et pourquoi, nous, notre famille, y échappons ?
Parce que l’eau que nous buvons est filtrée ?
Cette perspective est effrayante.
Je cuisine »maison », sûr que c’est du travail … De l’épluchage au nettoyage de gamelles et de cuisine après … Mais j’ai tellement d’affection en retour ! Cuisiner c’est donner de l’amourrrrr
Si je suis invité par des futurs mariés et qu’on me serre un macdo, je me barre ! Même pas en rêve.