C’est une dépêche de l’AFP qui nous apprend une information très importante à savoir que “le milliardaire Hu Keqin, PDG du conglomérat Reward, connu pour s’être emparé de terres céréalières en France, se voyait déjà en roi de la baguette en Chine. Mais son groupe a fait faillite, montrant la fragilité de certains investisseurs chinois.
L’affaire avait fait grand bruit quand un mystérieux chinois avait racheté 1.700 hectares dans l’Indre il y a cinq ans, puis 900 hectares dans l’Allier trois ans plus tard”.
Exit donc le risque de rachat massif des terres françaises par des Chinois ?
Certainement pas !!
La réponse tient dans cette information…
“En janvier, l’agence de notation financière Fitch avait déjà tiré la sonnette d’alarme, expliquant que Reward avait été dans l’incapacité de s’acquitter d’une dette de 300 millions de yuans (38 millions d’euros) début décembre, alors qu’il assurait disposer fin septembre de… 4,15 milliards en numéraire (530 M EUR)”.
Qui a prêté à Reward ?
Qui finance ce groupe ?
Quel est le créancier qui dispose des garanties réelles sur les actifs en cas de non-remboursement ?
Nous pourrions par exemple apprendre que c’est une banque d’Etat chinoise qui a prêté les fonds nécessaires aux acquisitions au groupe Reward ce qui signifierait qu’au bout du compte c’est l’Etat chinois qui deviendrait propriétaire, indirectement via une des banques qu’il contrôle, des terres agricoles françaises.
Je ne vous dis pas que c’est ça, mais qu’il y a une probabilité non négligeable que cela arrive.
Pendant ce temps, notre législation n’a toujours pas été adaptée à cette nouvelle prédation économique.
Nous avons les dirigeants les plus imbéciles.
Charles SANNAT
Source AFP via Boursorama.com ici