Je discutais avec un restaurateur qui nous disait qu’il recevait bien les aides du gouvernement, avec un peu de retard mais il les reçoit et elle sont significatives. Les ventes à emporter ne sont pas considérées comme du CA pour le versement des aides mais comme un complément, donc les restaurateurs peuvent faire de la vente à emporter et tout de même toucher les aides. C’est une bonne chose.

Pour élargir le sujet, Bruno Le Maire annonce quatre mesures supplémentaires d’accompagnement pour les commerces fermés

« J’ai donc décidé que désormais […] vous pourriez avoir accès au fonds de solidarité dès lors que vous perdez 20 % de votre chiffre d’affaires » pour toutes les entreprises qui sont fermées le week-end dans les départements concernés par le confinement, a déclaré Bruno Le Maire. Actuellement, « vous n’avez accès au fonds de solidarité que si vous perdez 50 % de votre chiffre d’affaires », a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances.

Il a également demandé au ministre délégué aux PME Alain Griset « de trouver d’ici la semaine prochaine une solution pour traiter la question des stocks avec les commerces de l’habillement. »

Des aides pour les charges fixes

« Ensuite, « pour les restaurateurs qui ont repris un restaurant au mois de septembre ou au mois d’octobre, qui ont fait des investissements, qui l’ont rénové et qui se sont dit ‘on va ouvrir en novembre ou au plus tard en décembre, au pire en janvier 2021’ : ils n’ont toujours pas rouvert, mais ils ont des charges fixes. Chaque mois, ils doivent payer par exemple leur loyer. Jusqu’à présent, il n’y avait pas de dispositif pour ces reprises d’activité, a reconnu Bruno Le Maire. Désormais, nous traiterons la reprise d’activité.

« Nous couvrirons l’intégralité des charges fixes des entrepreneurs qui ont repris une activité au cours des mois derniers, qui n’ont pas pu faire de chiffre d’affaires donc qui n’ont pas de chiffre d’affaires de référence, mais payent quand même chaque mois le loyer, les charges fixes. »

« Enfin, quatrième dispositif qui va se mettre en place à partir du 31 mars, nous mettons en place le dispositif ‘charges fixes’ pour les plus grosses entreprises, celles qui ont un million d’euros de chiffre d’affaires, déclare le ministre de l’Economie. Et « même pour de plus petites entreprises qui ne font pas un million d’euros de chiffre d’affaires », comme le thermalisme, le sport indoor, les parcs à thème entre autres, « elles auront accès à ce dispositif de charges fixes » disponible à la fin du mois sur le site du ministère de l’Economie et des Finances. Ce dispositif « prévoit une couverture des charges fixes jusqu’à un montant de 10 millions d’euros. »

Disons-le, ce sont de bonnes mesures, et elles sont de nature à clairement sauver nos commerçants.

C’est fondamental de le faire pour préserver la reprise économique, l’outil de travail et l’aménagement du territoire.

La question n’est pas donc pas de savoir s’il faut les aider, bien évidemment qu’il le faut, la question est plutôt de savoir si nous ne pourrions pas laisser ouvert l’essentiel des commerces non-essentiels à partir du moment où les écoles sont ouvertes, alors qu’elles sont de vrais bains de cultures et représentent 50 % des infections quotidiennes au covid.

Charles SANNAT

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Source France Info ici

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