Seymour Hersh est un vieux monsieur, né en 1937, il a 85 ans. C’est un journaliste d’investigation, peut-être même le dernier de cette ampleur, qui a sorti toutes les plus grandes affaires de ces 50 dernières années. Oui ce n’est pas rien. Il est très, très bien informé et ne se contente pas de recopier les communiqués de presse gouvernementaux.

Alors l’histoire nous dira qui avait raison, et il y a une forte probabilité que Hersh ne se trompe pas.

Il peut néanmoins avoir tort ou même être devenu un agent de propagande russe, qui sait.

Justement qui sait ?

Ce qu’il manque cruellement, en particulier à notre pays, c’est le sens de la nuance et de la prudence.

Nous sommes partis dans un délire total avec le Covid et un niveau de propagande étatique jamais atteint, puis nous avons enchaîné avec les mêmes méthodes immondes sur la guerre en Ukraine.

Il n’y avait aucune place pour les non-vaccinés comme il n’y a aucune place pour ceux qui tentent d’avertir de la guerre effroyable qui vient.

Plus de sens de la nuance.

Alors maintenant que les doutes sont officiellement permis, il est important de remontrer ce que disaient les médias autorisés, et les aimables journalistes en France lorsque les gazoducs ont explosé.

Méditez la profondeur de l’information que l’on vous donne.

Lorsque qu’il y a la guerre, partout, de tout temps, et même en France, la première victime est la vérité.

Ne soyez jamais dupe.

Quand on vous dit « nous sommes en guerre » alors vous devez comprendre que l’on va vous mentir.

Charles SANNAT

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