C’est un article de La Libre Belgique qui revient sur les dernières révélations du Washington Post qui cite les services secrets américains, « ce sont les Émirats arabes unis qui sont à l’origine de la cyberattaque menée au détriment du Qatar et qui a provoqué la crise diplomatique dans le Golfe. Des membres du gouvernement émirati auraient discuté de ce plan le 23 mai dernier ».

« Reste à savoir si Abu Dhabi a lancé elle-même l’attaque ou si elle en a donné l’ordre. L’ambassade des Émirats réfute cette information mais confirme celle selon laquelle le Qatar soutient financièrement les talibans et le Hamas. En mai, des propos attribués à l’émir cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani qualifiant l’Iran de «pouvoir islamiste» et louant le Hamas étaient apparus sur le site Internet de l’agence de presse officielle du Qatar QNA et sur les réseaux sociaux.

L’incident avait provoqué une rupture diplomatique entre le Qatar et l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats et l’Égypte. D’autres pays arabes avaient ensuite suivi cet exemple. Tous avaient alors établi une liste d’une dizaine d’exigences qui, une fois remplies, pourraient briser l’isolement diplomatique.

Début juin, la chaîne de télévision américaine CNN avait affirmé que des pirates russes seraient à l’origine du piratage. Mais Moscou a démenti »…

Alors quelle est la vérité dans tout cela ?

C’est à la fois très compliqué et très simple. Très compliqué parce que nous ne le saurons que dans très longtemps lorsque les « archives » seront accessibles, et très simple car nous connaissons le mobile.

Le mobile du crime c’est l’Arabie saoudite qui n’a plus assez de pétrole et de gaz à extraire dans les prochaines années pour assurer son avenir alors que le Qatar, lui, est assis sur l’un des plus gros et massifs gisements qu’il partage… avec l’Iran.

C’est justement pour vous aider à comprendre et à décrypter tout cela que j’ai écrit une lettre spéciale dans STRATÉGIES consacrée aux guerres pour l’énergie et aux investissements que vous pourriez faire pour profiter du prochain choc pétrolier. Plus de renseignements ici.

Charles SANNAT

Source La Libre Belgique ici

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