Bon mesdames, messieurs, ce gouvernement a décidé de vous faire pédaler, car faire du sport c’est bon pour la santé, donc le vélo électrique avec prime de l’état, c’est bientôt fini!

Afin sans doute de protéger la nature, soit vous prendrez votre diesel de voiture dont le prix sera majoré de façon importante, soit vous prendrez des pédales qui fonctionnent à l’huile… de genoux!

Bon, cela dit, à la décharge de nos mamamouchis (et je ne les aime pas), il n’en reste pas moins que chaque « prime » pour quelque chose, n’entraîne qu’une augmentation des prix de la dite chose.

En clair quand l’Etat vous donne 200 euros pour acheter un vélo électrique, les vendeurs, eux augmentent les prix de 200 euros. Les aides se transforment donc en hausse de tarif. Elles coûtent cher à l’Etat et ne bénéficient pas aux gens.

Je suis donc techniquement favorable à la suppression de toutes les aides qui viennent perturber les mécanismes de fixation de prix naturels, sauf dans certains domaines clefs, comme l’énergie ou l’eau par exemple.

Autre élément de réflexion, si nous voulions aider la mobilité des plus fragiles qui ne peuvent pas accepter ou trouver un travail parce qu’ils ne sont pas véhiculés, et bien il faut généraliser la mise à disposition de véhicules de prêts durant les périodes d’essais et jusqu’à obtention d’un crédit pour acheter un véhicule.

Ce serait une politique nettement plus productive pour les gens et pour les deniers publics que de payer des réductions sur les vélos électriques qui quoi que l’on en dise, ne sont pas un produit de première nécessité.

Charles SANNAT

Source Les Echos ici

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