Saudi Aramco est le mastodonte qui gère la totalité de l’exploitation de pétrole saoudienne. Alors que les champs pétrolifères du royaume arrivent en fin de vie, c’est ce moment que les Saoudiens choisissent pour privatiser ce qui pourrait être la plus grosse entreprise cotée au monde. En effet Saudi Aramco serait évaluée à presque 2 000 milliards de dollars au cours retenu pour la mise sur le marché des premiers 1 % du capital.

Tout est assez étrange dans cette « privatisation » progressive et très partielle puisque l’on parle de 1 % en 2019 et 1 autre pourcent en 2020 !

Le moment, les montants, tout semble et ressemble à un « échange » correspondant plus à des tractations géopolitiques qu’à autre chose.

Charles SANNAT

« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Ayant lancé son offre IPO, Saudi Aramco s’attend à ce que les investisseurs étrangers s’y intéressent

Saudi Aramco pourrait ouvrir 1% à 2% de ses actions en Bourse, permettant de récolter entre 20 et 40 milliards de dollars, occasion idéale pour les nouveaux investisseurs de tirer parti de la capacité du géant pétrolier saoudien à générer de la valeur et à la renforcer à long terme, a indiqué le président de son Conseil d’administration.

Saudi Aramco avait annoncé ses projets d’introduction en bourse dès 2016, pour finalement lancer dimanche 3 novembre son offre publique initiale (IPO). La société la plus rentable au monde attend l’intérêt des investisseurs du monde entier pour ses actions et est prête à travailler avec tous sans exception aucune, a déclaré son président, Yasir al-Rumayyan, à la chaîne de télévision Al-Arabiya.

«Nous sommes ouverts à n’importe quels investissements, de n’importe quelle partie du monde. Nous avons ouvert le marché des actions d’Arabie saoudite au monde entier et attendons des investisseurs du monde entier», a-t-il souligné, précisant toutefois que cela ne signifiait pas du tout une réduction d’investissements sur le marché intérieur.
Selon le président de la société, il s’agit plutôt de la répartition d’un nouveau revenu entre les investisseurs locaux et internationaux.

«En neuf mois, les revenus de la société se sont élevés à 244 milliards de dollars, les bénéfices à 68 milliards de dollars et la liquidité disponible à 59 milliards de dollars», a ajouté le patron d’Aramco.
Se référant à ses propres sources, Reuters a appris en amont que pour coordonner son entrée en bourse, Saudi Aramco avait choisi neuf banques, dont deux saoudiennes: JP Morgan, Morgan Stanley, Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs, Credit Suisse, Citi, HSBC, National Commercial Bank et Samba Financial Group.

Toujours selon Reuters, la société pétrolière entend ouvrir 1% de ses actions en bourse d’ici la fin de l’année en cours et encore 1% en 2020. Il s’agirait en tout de 5% des actions de Saudi Aramco.

Selon le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le coût de ces 5% d’actions constituera 100 milliards de dollars. Par conséquent, la valeur de toute la société pourrait être évaluée à 2.000 milliards de dollars.

Agence de presse Russe Sputnik.com ici

Please complete the required fields.