Pourquoi les prix de l’immobilier s’envolent partout dans le monde, voilà un titre qui a retenu toute mon attention et que je m’empresse de partager avec vous !

Oui les prix montent, partout et pas qu’en France, et partout dans le monde pour les mêmes raisons !

Des hausses énormes de plus 15 % et même 30 % !

« Plusieurs pays ont enregistré cette année des hausses à deux chiffres. La banque Goldman Sachs estime, dans une étude publiée ce mois-ci, que plusieurs marchés sont «en surchauffe», citant les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et surtout la Nouvelle-Zélande, où l’envolée de 30 % suscite l’inquiétude de la banque centrale ».

Trois grandes raisons !

La pandémie qui change les usages et les besoins des gens qui veulent de l’espace alors qu’en plus ils télétravaillent sans oublier ceux qui veulent changer de vie.

« Les prix des logements ont en fait résisté et montrent une décorrélation avec le ralentissement de l’économie. C’est qu’un phénomène nouveau est apparu avec la pandémie qui a bousculé nos modes de vie, pointe John Plassard de la banque Mirabaud: les prix augmentent beaucoup en périphérie des grandes villes. La peur du virus, de la foule, le besoin de nature et d’espaces plus grands pour télétravailler poussent les gens à acheter des maisons en lointaine banlieue. Aux États-Unis, cela s’appelle l’effet «donut» : les prix flambent dans la deuxième couronne et stagnent dans les centres-villes.

Les taux à zéro qui permettent un financement aisé.

« Le principal moteur de cette envolée vient des conditions financières très favorables. La forte demande est alimentée par les taux d’intérêt au plus bas – autour de 1 % en France – qui font qu’«il est quasi préférable d’acheter que de louer», complète l’économiste de Mirabaud. L’argent déversé par les gouvernements pour amortir le choc, les mesures de soutien aux ménages et aux entreprises ont permis de maintenir l’emploi et les revenus, entraînant une forte hausse des stocks d’épargne. Autre argument pointé par Ricardo Amaro, d’Oxford Economics: l’impact de la crise sur le marché du travail s’est concentré sur des populations peu actives dans l’achat d’un logement, comme les travailleurs faiblement rémunérés et les jeunes ».

Enfin, la raréfaction de l’offre dans le neuf et les difficultés pour construire vite et … pas trop cher !

« En face d’une forte demande, l’offre est aussi à la peine, pénalisée par les contraintes d’approvisionnement, la hausse des prix des matériaux (bois, fer, aluminium…) et les pénuries de main-d’œuvre. «Alors que normalement, lorsque des prix des maisons flambent, cela déclenche un boom de la construction», commentent les experts de Goldman Sachs ».

Tous ces facteurs risquent de perdurer dans les mois qui viennent et il apparaitra qu’il sera terriblement difficile de constuire, de réparer, et d’isoler tous en même temps parce que nous n’avons ni les ressources humaines pour le faire, ni le matériel, ni les matières premières.

Nous allons vers un échec retentissant.

Charles SANNAT

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Source Le Figaro.fr ici

 

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