“Pourquoi le CDI ne fait plus rêver certains jeunes” s’interroge le magazine Challenges.

“Considéré comme une étape indispensable vers la sécurité de l’emploi et la réalisation de nombreux projets (souscrire un crédit immobilier, solliciter un prêt pour acheter une voiture…), le CDI fait cependant de moins en moins recette, notamment auprès des jeunes. En parallèle, le passage en CDI n’est pas si fréquent: à peine un salarié sur deux en CDD se trouve en CDI sept ans plus tard. Aujourd’hui, où en est-on du fameux Contrat à Durée Indéterminée ? Pourquoi n’a-t-il pas une si bonne réputation auprès de la génération Z ?

Le désir d’indépendance : une réalité chez les jeunes !

Dans son étude publiée en 2017, Le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc) indiquait que 45 % des 18-24 ans souhaitaient exercer une profession en indépendant ou freelance. Fin 2020, un nouveau record de créations d’entreprises a d’ailleurs été battu, selon l’Insee: plus de 848.000 sociétés ont vu le jour, soit une augmentation de 4 % par rapport en 2019.

Dans un même temps, la création de microentreprises n’a cessé de progresser. D’après la même étude de l’Insee, près de 46 000 nouvelles microentreprises ont été créées en 2020 (+ 9 % par rapport à 2019). La crise sanitaire n’a pas non plus empêché les jeunes de se lancer: la moyenne d’âge des créateurs d’entreprises individuelles est de 36 ans. Parmi les secteurs concernés par ce désir d’indépendance: les activités de transport (+ 22 %), les activités immobilières (10 %) et le commerce (+ 9 %)”.

Le problème n’est pas le CDI c’est la manière de travailler, rigide, où il faut être “corporate” et jouer au baby-foot avec le patron même si cela vous agace, où il faut aller à la convention annuelle faire le pimpin même si ce n’est pas votre tasse de thé, il faut supporter les collègues et chacun sait que l’enfer c’est les autres, surtout quand il n’y qu’un fauteuil pour deux et que les tensions sont entretenues par le management, il faut aussi faire des danses et souvent rester très tard pour faire croire que l’on est très travailleur même si on tire au flanc toute la journée.

La vie en entreprise est étouffante et terriblement hypocrite.

Ce désir d’indépendance correspond au refus de passer sous les fourches caudines du salariat.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source Challenges.fr ici

Please complete the required fields.