Loïc est l’un de nos camarades lecteurs impertinent qui aime comme nous tous dans notre aimable petit communauté poser les questions qui fâchent.
Voici ce qu’il m’écrivait hier, car, sachez-le, si je ne peux pas matériellement répondre à chacun de vous, j’essaie de lire (presque) tous vos messages.
Voici ce qu’il nous disait puisque vous en profitez aujourd’hui.
« Quand on a un problème financier, la première chose à faire est de faire un audit des comptes de la nation pour savoir où passe « le pognon » et voir ce qu’il est possible de corriger. Mais il semble que nos élus ne veulent surtout pas savoir, ou alors ils ne le savent que trop bien et, personne à ma connaissance n’a demandé un audit précis des comptes ces dernières années. Pourtant quand on voit la hausse de taxes et impôts divers depuis 50 ans, la baisse des services et équipements publics (hôpitaux, école, justice, police, armée, pompiers, administrations diverses etc.), le pognon part bien quelque part et s’il ne profite visiblement pas à la collectivité, il faut croire qu’il profite à des intérêts particuliers ».
Sa question est double avec une affirmation en creux.
Si l’on ne fait pas d’audit des comptes de la nation c’est que l’on se refuse de voir où passe notre pognon comme on dit chez les gens d’en bas que nous sommes et qui en ont assez de payer pour remplir un puit sans fond.
D’ailleurs Amélie de Montchalin disait hier… dépense publique totale ? 1 693 milliards d’euros.
Oui vous avez bien lu.
1 693 milliards d’euros.
C’est juste énorme. Considérable.
Avec une telle somme, c’est plus de 26 000 euros dépensés chaque année par l’État pour chaque français.
Cela veut dire aussi que chaque Français enfant et bébé inclus doit payer et trouver 26 046 euros très exactement chaque année pour payer l’Etat.
Mais vous savez comme moi que les enfants, les bébés, les retraités ne « produisent » pas encore ou plus ce qui n’est pas un reproche mais bien le sens de la vie.
Cela veut dire que cette dépense publique ne repose que sur les 24 millions de Français qui font partie de la population active.
Vous devez comprendre que l’on ne peut plus être prospère dans un pays qui nous prend plus de 100 000 euros chaque année par personne active car c’est de cela dont on parle.
Quand un pays dépense 100 000 euros par personne active, il est temps, grand temps de se demander où va l’argent. On sait d’où il vient. Nos poches. Mais oui, il serait très intéressant de savoir où il va, une question que l’on ne posera donc pas !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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