C’est avec une forme de plaisir non dissimulé que je viens de prendre connaissance des derniers propos “trumpesques”. La bien-pensance habituelle se chargera de dénoncer les outrances d’un président totalement “fou” ou “incontrôlable” au choix, mais ce qu’il vient de dire est très important et totalement vrai.
C’est cette mondialisation qui explique en grande partie la crise et le déclassement d’une grande majorité de nos populations occidentales, victimes du plus grand transfert de richesse jamais effectué et sans que leur avis n’ait été demandé préalablement – et quand il le fut, cela fut ignoré.
Alors oui l’OMC est une catastrophe qui implique, comme nous venons de le voir, des fromages et camemberts russes ou du champagne chilien.
Oui « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » comme disait Bossuet.
Alors pleurez, couinez, tant que vous voudrez plus d’Europe, plus de mondialisation, et moins de droits de douanes en pleurant sur les avantages “à qui”, que “qui” n’a plus, vous n’aurez droit qu’à moins de droits, moins d’avantages, moins de protections sociales, plus d’impôts et au bout du compte, une baisse de votre niveau de vie.
« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
Charles SANNAT
Le Président américain continue de férocement critiquer les accords de libre-échange et les institutions économiques mondiales dont les États-Unis font partie. Cette fois-ci, Donald Trump a attaqué l’Organisation mondiale du commerce qui, selon lui, est « catastrophique » pour l’économie américaine.
Le Président Trump a qualifié l’OMC de « catastrophe », en la critiquant sur de nombreux plans. Son administration entend renégocier tous les accords de libre-échange dont les États-Unis font partie.
Lors de sa rencontre avec les gouverneurs américains qui a eu lieu lundi à la Maison Blanche, Donald Trump a déclaré que le Mexique, le Canada et la Chine tiraient des avantages de leur participation à l’OMC au détriment des États-Unis.
« L’Organisation mondiale du commerce – c’est une catastrophe […] L’OMC nous empêche de faire de bonnes affaires », a-t-il martelé.
Ce discours n’est pas sans rappeler les propos du Président américain concernant l’ALENA, un accord de libre-échange conclu par les États-Unis, le Canada et le Mexique en 1994. Selon Donald Trump, il s’agit du « pire accord commercial » passé pour les travailleurs et les sociétés américains. L’année dernière, Trump a menacé de se retirer de l’ALENA si les conditions de l’accord n’étaient pas changées en faveur des intérêts américains. Les négociations concernant ses modifications sont en cours.
Néanmoins, même si les États-Unis se retirent de l’ALENA, ils ne pourront pas imposer de droits de douane de plus de cinq pour cent en raison des règles de l’OMC.
Le Président américain a également réitéré son soutien à l’industrie de l’acier américaine, en indiquant qu’il avait l’intention d’imposer des droits de douane sur les importations de ce métal.
« Je veux que l’industrie de l’acier revienne dans notre pays […] Peut-être que cela coûtera un peu plus, mais nous aurons des emplois », a-t-il précisé, commentant une possible introduction de taxes sur les importations.
Le département du Commerce des États-Unis a déjà conseillé à M. Trump d’imposer des restrictions sur les importations d’acier et d’aluminium en provenance de Chine et d’autres pays. Selon les médias américains, le Président se prononce pour des droits de douane de 24 pour cent.
Dans le même temps, Roberto Azevedo, le directeur général de l’OMC, a mis en garde dans une interview récente à Deutsche Presse-Agentur contre les guerres commerciales qui peuvent « éclater à n’importe quel moment et de manière inattendue ».
Les États-Unis ont déjà mis fin à leur participation à un projet de zone de libre-échange après l’élection du Donald Trump. En janvier 2017, l’Administration américaine a suspendu son adhésion à l’accord TPP (Trans-Pacific Partnership) signé le 4 février 2016, qui réunit une dizaine de pays des régions Asie-Pacifique et Amérique.