Les distorsions, en particulier chinoises, sont évidentes et multiples.

Obligations d’actionnaires chinois, insécurité juridique, espionnage industriel massif, mépris de la propriété industrielle, droit social inexistant, salaire très bas, bref, il est évident que dans de telles conditions, le commerce n’est pas « juste », la concurrence est libre mais pas « non faussée » pour reprendre la définition européenne.

Trump veut mettre fin à tout cela.

Il a économiquement raison.

Il a socialement raison.

Il a écologiquement raison.

Il a politiquement également raison, et les électeurs américains risquent de bien le lui rendre !

Charles SANNAT

Le Président américain a menacé de prendre des mesures supplémentaires dans le domaine du commerce contre les pays qui n’aboliront pas leurs barrières commerciales et autres droits de douane.

Après avoir déclenché une guerre commerciale, Donald Trump a exhorté tous les pays qui ont introduit des barrières commerciales et des droits de douane artificiels sur les produits américains à les retirer. Le chef de la Maison Blanche l’a déclaré sur Twitter.

​« Les États-Unis insistent sur le fait que tous les pays qui ont introduit des barrières commerciales artificielles et des droits de douane sur les biens qui entrent dans leur pays se doivent de retirer ces barrières et droits, sinon ils devront faire face à plus que des mesures réciproques des États-Unis », a écrit Trump sur Twitter.

Il a également noté que  «le commerce devrait être juste » et ne plus être une « rue à sens unique ».

Le 31 mai, les États-Unis ont annoncé appliquer à partir du 1er juin de nouveaux tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium (respectivement de 25 % et 10 %) importés depuis les pays de l’Union européenne, le Canada, le Mexique, la Corée du Sud et d’autres pays encore.
Washington a justifié sa décision par des raisons de sécurité nationale.

En réponse à la « décision unilatérale et injustifiée des États-Unis », l’UE a introduit des taxes additionnelles allant jusqu’à 25 % sur certains produits américains, dont les jeans, le bourbon ou les motos. Bruxelles a néanmoins déclaré qu’il était prêt à revenir sur ces taxes si Washington retirait aussi les siennes.

La Chine, un des partenaires commerciaux majeurs des États-Unis, a également déjà annoncé les mesures prises en représailles à celles de l’administration américaine.

Source Agence russe Sputnik ici

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